20 février 2007

RDCONGO: Onze raisons qui demontrent des affinités profondes entre le gouvernement congolais et Paul Kagame du Rwanda.


Kinshasa, RDC, le 7 février 2007 (GLAC) - La négociation insolite du gouvernement congolais avec Laurent Nkundabatware, le lieutenant de Paul Kagame, nous a permis de considérer et de répertorier les signes qui dénotent des penchants ou des affinités profondes entre le criminel Kagame et certaines personnalités dans le gouvernement de Kinshasa.

Nous reproduisons ci-dessous 11 points qui justifient notre grande préoccupation par rapport à l’avenir d’un Congo vraiment indépendant et autosuffisant.

1. L’attaque de Nkundabatware et Mutebusi sur Bukavu en juin 2004 :

Après avoir commis des crimes ignobles à Kisangani et dans le Nord Kivu, Laurent Nkundabatware et sa soldatesque prennent le contrôle de Bukavu, chef lieu du Sud Kivu, sous le regard insouciant des autorités de Kinshasa. La résistance des Mai-Mai tiendra tant bien que mal contre cet homme armé par la Communauté Internationale représentée en RDC par la très omnipotente MONUC ainsi que par le biais du Rwanda et de l'Afrique du Sud.

Pendant tout ce temps, à Kinshasa, c’est une politique d’insouciance et de discours vides de sens qui fait manchette dans la presse. Aucune action concrète n’est envisagée.

Après plusieurs jours de pleurs et de cris de la population du Kivu, et devant l’implication évidente de la Monuc découverte par tout le peuple congolais partout sur le territoire national, des manifestations d’étudiants éclatent à Kinshasa, Bukavu, Lubumbashi et dans d’autres villes. Embarrassé, le gouvernement congolais envoie à la dernière minute les militaires pour repousser l’envahisseur et sécuriser Bukavu.

2. L’arrivée du nationaliste Mbuza Mabe au Sud Kivu et son retrait :

Mbuza Mabe, nommé commandant en chef de la 10ième région militaire du Sud Kivu, met fin au contrôle de Nkundabatware à Bukavu. Il sécurise Bukavu et la confiance regagne la population. Ironiquement, au lieu de donner plus de pouvoir et de moyens à ce vrai fils du Congo pour lui permettre de sécuriser tout l’Est du pays, Mbuza Mabe est diabolisé par Ruberwa et Kagame, traité de génocidaire et incriminé dans les massacres de Gatumba par leurs commanditaires (Ruberwa, Bizima, Nkundabatware et Mutebusi, la chanson bien connue sera relayée par la MONUC très complice des tueries de Gatumba).Ce général patriote sera rapidement muté de cette région qui a tant besoin de lui. En échange on place un lieutenant de Kagame, Agolowa Tangilo. Il est clair qu’en mutant Mbuza Mabe, Kinshasa ne voulait pas sécuriser le Kivu. Et pour des raisons stratégiques non avouées, il était important que l’Est du Congo reste sous le contrôle du Rwanda.

3. L’affaiblissement des Forces Armées Congolaises (FARDC) :

Le Congo est l’un des pays les plus riches en ressources naturelles au monde. Dans une situation de guerre qui vient de durer dix ans, il est impensable que le Congo tout entier soit incapable de fournir des troupes capables de bouter dehors un lieutenant rwandais entouré de 2000 hommes (gonflement à souhait des effectifs pour dicter les négociations) comme Nkundabatware. Pour bien affaiblir le Congo et ouvrir ses portes aux pilleurs de toutes sortes, il faut le priver d’une armée forte, disciplinée et organisée.

Quelque soit le gouvernement démocratique qui prendra le pouvoir à Kinshasa, la qualité du nationalisme devra s’exprimer avant tout par la réorganisation d’une armée capable de défendre, hors de tout doute, la grandeur du territoire congolais. Le gouvernement congolais devra donc éviter de former ses officiers dans les pays occidentaux, ceux là même qui convoitent le Congo et fomentent des guerres pour s’assurer que les congolais restent des esclaves éternels. Déjà les sources dignes de foi font état de l'acceptation par le gouvernement congolais que la fameuse MONUC, l'oeil et le bras armé de Kagame, forme la "nouvelle armée congolaise", quelle ironie, quelle traitrise, quelle cécité d'esprit et quel patriotisme ou nationalisme de poules mouillées ou encore de chiens battus !

Le Congo n'a que faire des officiers formés dans ces pays et qui reviennent avec une culture du lavage de cerveau visant à servir le maitre colonial et asservir son propre peuple tout en se reniant lui-même. C’est cette culture qu’on trouve actuellement dans l’armée congolaise, une armée truffée des traitres kagamistes démoralisateurs et qui préparent la troupe à la fuite à chaque balle tirée par les ennemis rwandais. Cela ne signifie pas que les congolais sont incapables de combattre, mais qu’ils sont constamment infiltrés et trahis au niveau de l’exécutif de l’armée. Il est inacceptable que le Congo n’ait pas des troupes fiables capables de défendre son intégrité territoriale, et cela après dix ans de guerre.

4. La froideur dans le traitement du dossier de la zone de Minembwe :

Malgré les tonnes d’armes qui sont stockées à Minembwe et l’existence des Etats-Major de Patrice Masunzu et Jules Mutebusi, aucun effort n’a été engagé pour récupérer ces stocks d’armes et déloger les mercenaires rwandais des hauts plateaux d’Uvira.

Les congolais ne doivent pas s’illusionner. Le dossier Minembwe ne sera jamais fermé. Seule une vigilance continue et acharnée de tous les congolais peut protéger le Congo contre ce plan de démembrement, de conquête et de domination par la création d’un Etat terroriste sur le territoire congolais. Même si la zone de Minembwe est finalement pacifiée, le plan procédera de la façon suivante :

Sécuriser la représentativité des tutsi au niveau du gouvernement congolais, ce qui permettra de corrompre et d’obtenir des appuis de taille pour approuver la création de la zone de Minembwe.

Préparer simultanément la zone de Minembwe pour son role, avec le concours des milieux démocrates américains et des britanniques, ainsi que celui de plusieurs ONG. Il y a une mobilisation pour financer le développement accéléré de cette zone par rapport au reste du pays. Actuellement, avant même la création de cette zone, les démocrates américains, qui disposent de fonds gratuits et quasi-illimité de par leurs liens étroits avec les banquiers, seraient prêts à financer la création d’un aéroport, d’une université de l’Afrique des Grands Lacs (sorte de Université Harvard machine à donner des diplomes aux futurs décideurs judicieusement choisis) et d’un grand centre hospitalier à Minembwe. Et même à travers cette reconstruction c’est une porte qui s’ouvrira pour faire entrer des armes plus sophistiquées. Minembwe sera le Kosovo congolais.

L’étape précédente achevée, la zone sera devenue en un clin d’œil un Etat dans un Etat. Son pouvoir sur le gouvernement ne sera plus un problème, et son indépendance suivra. Le Congo se retrouvera sous la menace constante d’un Etat terroriste, surarmé, surpuissant, gouverné par ceux-là même qui ont organisé toutes les guerres de la région des grands lacs depuis 1979 de Tanzanie en Ouganda et de l'Ouganda au Rwanda et puis au Burundi et maintenant en RDC qui était l'objectif final.

Il est donc impératif que le Congo récupère cette zone qui est une partie intégrante du territoire national et qui ne doit pas connaitre un développement séparé à la manière des zones d'apartheid en Afrique du Sud. L'idée de colonie semblable à Gaza en Palestine, occupée par Israel, n'a pas droit d'exister en RDC. Le parlement devra aussi, pour appuyer ces actions, voter et amender des lois interdisant la création de nouvelles zones sans consentement par referendum des habitants de toute la province.

5. La démobilisation des Mai-Mai :

Au moment ou le gouvernement de Kinshasa laisse tous les tutsi à l’Est du Congo armés jusqu’aux dents par les mêmes forces occultes au devant desquelles se retrouve la MONUC, on a vu une pression très forte, sans précédents et non justifiée pour la démobilisation des Mai-Mai. En conséquence, l’Est du Congo est aujourd’hui controlé par Nkundabatware au Nord, et Mutebusi-Masunzu au Sud, et ceci à la barbe de la fameuse MONUC. La seule force qui était supposée défendre les autochtones du Kivu, les vrais Mai-Mai, a été dédoublée, diabolisée par Kagame et sa MONUC pour être ensuite dissoute et démobilisée.

Cette stratégie est extrêmement dangereuse pour l’avenir du Congo. Elle ne peut être menée que par ceux qui sont en faveur du controle du Congo par le Rwanda. Pour rappel, au moment de l’occupation de la RDC, lorsque les troupes congolaises fuyaient devant l’ennemi, le peuple congolais doit garder en mémoire et écrire dans ses livres d’histoire que seuls les Mai-Mai, très faiblement armés, mais avec une détermination d’acier, ont tenu fort contre l’envahisseur, affaiblissant et bloquant ainsi son avance vers l’ouest du pays. Le jeu politique actuel est en faveur de l’ennemi, parce qu’il neutralise la résistance congolaise et renforce les occupants rwandais.

6. Le choix de Paul Kagame comme médiateur :

Ne peut être médiateur entre deux parties en conflit que celui à qui ces deux parties accordent confiance et crédibilité. Le gouvernement congolais en choisissant Kagame pour servir de médiateur avec Laurent Nkundabatware, instrument de ce même Paul Kagame démontre sa manière sarcastique de déconsidérer et de rabaisser davantage le peuple congolais après les effroyables crimes de ces mêmes Paul Kagame et Nkundabatware au Congo. A l’heure ou l’on chante la paix et la démocratie, c’est la preuve indéniable pour affirmer que le Congo est sous le contrôle de Paul Kagame.

Le Congo n’était-il pas en mesure de trouver quelqu’un d’autre, dans le monde, pour assurer le role de médiateur?

La rapidité avec laquelle cette affaire a été menée, les louanges de toute la presse unanime et unie dans sa rescousse envers les criminels, montre que cette affaire a été orchestrée de main de maitre, et c’est un signe qui ne trompe pas.

7. La présence dans le gouvernement congolais de personnes qui ont des affinités très profondes avec Paul Kagame :

Deux personnes occupent des postes clés qui sont déterminants pour l’avenir du Congo et une autre a été mise à la porte. Nous pouvons citer :

a- Denis Kalume Numbi, Ministre d’état du gouvernement Gizenga :

Denis Kalume Numbi est Ministre chargé de l’intérieur, de la décentralisation et de la sécurité. Avant ce poste il était Ministre de la reconstruction nationale. L’homme est en étroite collaboration avec les anciens mobutistes basés en Belgique et qui travaillent étroitement avec les milieux tutsi du Rwanda pour relancer la guerre au Congo. Il a été cité dans une affaire de blanchiment d’argent impliquant aussi des japonais, nouvelle qui a fait jaser les milieux belges à Bruxelles, toutes les chancelleries dans la capitale Kinshasa ainsi que tous les ministères congolais impliquant jusqu’à la présidence de la republique.

Il a été écarté au moment de la publication de son nom dans le rapport du panel des experts de l'ONU et ce, pour quelques temps, avant de revenir au pouvoir par une autre porte. Cet homme qui survit à tous les remaniements et qui n’a jamais pris de position tranchante face aux mercenaires qui tentent de controler l’Est du Congo n’inspire pas confiance. Dans les milieux politiques à Kinshasa on croit qu’il a été placé à ce poste, non pas pour jouer le role de défenseur du Congo, mais plutot comme un homme du chef de l’Etat.

b- Habarugira Ministre de la défense du gouvernement 1+4, après avoir été vice-ministre de l'intérieur dans le même gouvernement :

Qui est cet ancien Ministre de la défense écarté du gouvernement Gizenga ? De nationalité rwandaise, Habarugira est le ministre de la défense issu de la formule 1+4. Il est marié à la petite sœur de M. Djamboleka, l’ancien gouverneur de la banque centrale du Congo sous le gouvernement Kengo. Habarugira, grace a sa triple nationalite (rwandaise, congolaise et canadienne), est l'interlocuteur potentiel entre les milieux canadiens et le gouvernement rwandais. La maison d'Habarugira à Gatineau, banlieue d’Ottawa, a vu défiler des personnages aussi lugubres que sinistres tous complotant contre la RDC. Quel autre endroit serait bien indiqué que cette ville d’Ottawa, capitale nationale canadienne pour servir à cette besogne? Habarugira a été recommandé comme ministre de la défense par le Rwanda et introduit à ce poste par Ruberwa dans le cadre de la formule 1+4.

c- . Antipas Mbusa Nyamwisi Ministre d’Etat du gouvernement Gizenga chargé des Affaires étrangères et de la coopération internationale :

L’homme qui passait plusieurs heures dans l’enclos de la résidence de Yoweri Museveni à Kampala, insistant et persévérant pour avoir la chance de lui parler, n’est autre que le petit frère de Mbusa Nyanmwisi. C’est lui qui va occuper le Ministère des Affaires Etrangères pour représenter les intérêts du Congo au niveau international. Lui et Bemba sont tous deux sous la même tutelle de Kampala.

La question que nous nous posons est de savoir si ces hommes vont vraiment représenter le Congo ou plutot représenter les intérêts de leur maitre qui leur a facilité leur positionnement à Kinshasa, après des crimes qui ont endeuillé toute la nation et pour lesquels la Communauté Internationale ferme sciemment les yeux.

8. L’alliance tardive de Ruberwa à la majorité présidentielle :

Ruberwa, après avoir subi un échec cuisant au niveau national, se tourne vers ceux qui, croyait-il, pouvaient l’entendre, pour négocier des alliances. Comment quelqu'un comme Ruberwa peut etre accepté par la majorité présidentielle alors que c’est un candidat malheureux rejeté par la population et qui n’avait plus de place dans le gouvernement en cours? Ce geste présente encore une fois l’évidence indéniable d’un penchant pour les instruments du Rwanda.

Notons que Ruberwa et Bemba sont des oiseaux d’un même financement dans leur « rébellion ». La encore, les ennemis du Congo utilisent le principe de cet amibe qui se sépare en deux pour vivre dans un environnement qui lui est hostile. Comment les ennemis du Congo peuvent-ils perdre quand ils ont leurs joueurs dans toutes les équipes?

Si les congolais ne restent pas vigilants, le Congo cessera d’exister. Car, le plan concocté par les tutsi contre le Congo n’est pas un plan à court terme. C’est un plan qui mis en œuvre lentement mais surement, au cours des décennies à venir.

9. Casser toute initiative d’amener devant la justice les auteurs des crimes contre l’humanité commis en RDC :

Tout le monde sait que la Cour Pénale Internationale (CPI) a condamné l’Ouganda pour son occupation du Congo et que l'ONU a declare Nkundabatware criminel contre l'humanité. Les autorités congolaises semblent avoir passé l’éponge sur l'un et sur l'autre et avoir renvoyé ces dossiers aux oubliettes, au nom de quelle moralité? A Kinshasa, personne n’en parle plus. Le peuple peut-il savoir pourquoi ce silence de la part de ceux qu'il a élu avec fierté ?

Cette attitude complaisante envers les envahisseurs qui ont commis des crimes au Congo et dont le gouvernement ne fait aucun effort pour les faire comparaitre à la CPI est une autre évidence du penchant des autorités congolaises envers les envahisseurs du pays.

10. L’échange du mandat d’arrêt contre la liberté de Laurent Nkundabatware :

Le fait que le gouvernement de Kinshasa puisse accepter de descendre aussi bas est un signe révélateur de ce qui risque d’arriver à Kinshasa si les fils et filles du Congo perdent de vue le contrôle de la souveraineté nationale. C’est aussi un exemple suffisant qui peut déjà garantir que les crimes effroyables commis sous l’occupation de Kagame resteront impunis. Tous ces morts appartiennent donc à la terre et aux oubliettes de l’histoire. Une telle attitude, quel que soit le régime démocratique qui la soutiendra à Kinshasa, ne sera que celle d’un régime à la merci du Rwanda.

11. Le brassage des troupes :

Sous le terme innocent de brassage des troupes, ce qui se passe vraiment est l’inclusion dans les Forces Armées Congolaises, de traitres au Congo, de rwandais ou d’outils du Rwanda, dont le role consistera à laisser la porte grande ouverte aux ennemis du Congo pour commettre d'autres crimes qui se traduiront en génocide total. Comme on peut le voir, la procédure avance rapidement, et le plan est en place depuis longtemps. Les ennemis sont au Nord Kivu et à Minembwe, en Ituri et au Nord Katanga, à l'Equateur et au Congo Central. Partout dans le pays il y a une population dépouillée de toute défense. Qui peut aujourd'hui affirmer qu'il ne le savait pas ?

Les raisons de notre conviction sont nombreuses et nous lançons un appel humanitaire pour que tous nos lecteurs nous fassent parvenir d’autres signes qui sont en leur connaissance pour que le tableau soit complet. GLAC se fera le grand plaisir de les diffuser comme suite à cet article, dans une prochaine édition.

Source GLAC.

19 février 2007

RDCONGO: Des congolais arrêtés, détenus et portés disparus par les services de securité dépendant du Chef de l'Etat


La Voix des Sans-Voix pour les droits de l’homme (VSV) vient d’apprendre la participation annoncée d’une délégation congolaise au 24ème sommet France- Afrique à Cannes en France les 15 et 16 février 2007 où les chefs d’Etat et des gouvernements vont se réunir à l’invitation de monsieur Jacques Chirac, président de la république française.
Le déplacement de messieurs Vital Kamerhe et Léonard She Okitundu, respectivement président de l’Assemblée nationale de la RDCongo et directeur du cabinet du chef de l’Etat intervient au moment où le pays fait face à des situations difficiles caractérisées par la répression de fidèles du mouvement politico-religieux Bundu Dia Kongo (BDK) ayant fait plus d’une centaine de morts, dans la province du Bas-Congo ; le dossier sur la double nationalité de plus d’une centaine de députés nationaux au niveau du l’Assemblée nationale, de l’insécurité à l’Est du pays, des détentions illégales et arrestations arbitraires des paisibles citoyens et autres membres des partis politiques d’opposition et leurs proches, la pratique de la torture ou peines et autres traitements cruels, inhumains et dégradants …
Aussi, la VSV saisit-elle cette occasion pour dénoncer fermement la politique d’arrestation et de détention prolongée sans jugement ni griefs valables des officiers supérieurs, subalternes, gradés, soldats, policiers, agents de services de sécurité et autres civils qui croupissent indûment au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK) ex prison centrale de Makala, aux cachots de la Direction de Renseignements Généraux et Services Spéciaux de la Police (DRGS) et à ceux de la Garde Républicaine (GR, ex Groupe Spécial de Sécurité présidentielle, GSSP) au camp Tshatshi.
Il s’agit notamment de plusieurs détenus dont :


1. 43 personnes du groupe Bobo Toromina de l’ « Opération Pentecôte ».


Ces personnes, en majorité originaires de la province de l’Equateur, ont été arrêtées après avoir tiré des coups de feu la nuit du 27 au 28 mars 2004 dans plusieurs sites à Kinshasa. Le gouvernement congolais a qualifié, à l’époque, cette action d’une tentative de coup d’Etat, de manœuvres de déstabilisation, des attaques terroristes… Par contre, les membres de ce groupe déclarent que leur action constitue un mouvement de revendication et de dénonciation des injustices dont sont victimes les militaires des ex Forces Armées Zaïroises (FAZ) en particulier et tous les militaires des Forces Armées de la RDCongo (FARDC) en général. Et aussi, de la mauvaise administration de l’armée, du non paiement des soldes des ex FAZ depuis la prise du pouvoir par l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL) le 17 mai 1997 et de la politique d’exclusion et de discrimination des ex FAZ par le gouvernement de transition. Depuis la réception d’une décision de renvoi en janvier 2005, la procédure judiciaire est restée pendante.


2. Le groupe Victor Digekisa et consorts


Monsieur Victor Emmanuel Digekisa Piluka est enlevé en compagnie de messieurs Jacques Hamuli et Djuma Ndengi depuis le 24 août 2004 au niveau de la gare centrale à Kinshasa/Gombe par des militaires de ex Détection Militaire des Activités Anti-Patrie (DEMIAP). Les victimes sont soupçonnées de fomenter un coup d’Etat contre le régime du président Joseph Kabila. Elles ont été conduites au cachot de la DEMIAP et y ont été gardées au secret avant d’être transférées au CPRK où elles croupissent au pavillon 11 dépendant de la DEMIAP devenue plus tard Etat-major de Renseignements Militaires.
D’autres personnes ont été arrêtées et détenues au CPRK pour la même affaire et détenues au Pavillon 11 de cet établissement penitentiaire. Il s’agit de messieurs Moïse Kalula Musualu, Kikati Makiana Libanais, Zihindula Rigobert, Kasi Kalula Gaston, Elvis Kirongozi Banganba et Kokale Ilunga Romain.
Aucune procédure judiciaire n’est engagée jusqu’ à ce jour.


3. Les dirigeants de différents mouvements politico-militaires de l’Ituri en détention


Plusieurs dirigeants de différents mouvements politico-militaires de l’Ituri ont été arrêtés et détenus au cachot de l’Etat major des renseignements militaires, (ex DEMIAP) en février 2005.
Il s’agit des généraux Germain Katanga et Godas Sukpa, de messieurs Floribert Ndjabu, président du front des nationalistes intégrationnistes (FNI), de Thomas Lubanga et Bède Ndjokaba Lambi, respectivement président et porte-parole de l’Union des Patriotes Congolais (UPC), Justin Ngole Ndalo, ....
Plusieurs autres personnes ont été arrêtées et détenues en mars 2005 pour avoir rendu visite aux détenus. Il s’agit de Joël Lema Bahati, Pitchou Iribi, Mbondina, Philémon Manono, Masudi Georges. A l’exception de M. Thomas Lubanga transféré à la CPI pour y être jugé, les autres prévenus continuent à croupir au CPRK sans être fixés sur le sort réservé à leur dossier.
4. Me Marie-Thérèse Nlandu Nene Mpolo et ses 8 codétenus
Me Nlandu Thérèse Mpolo-Nene, avocate au barreau de Kinshasa, présidente du parti politique « Congo pour la Paix » et membre de l’alliance politique Union pour la Nation (UN) est appréhendée mardi 21 novembre 2006 au siège de la Direction des Renseignements Généraux services spéciaux de la police (DRGS) lorsqu’elle s’y rend dans le but de rechercher ses proches collaborateurs enlevés par des hommes armés en tenue de la Police d’Intervention Rapide (PIR) lundi 20 novembre 2006 vers 15h00 et détenus au cachot de la DRGS. Il s’agit de Charles Félix Kianza Bata, Lusiladio Mavambu Gauthier, Bienvenu Ntungu Makumbu, pasteur José Inonga, Gbala Kukambisa, Bona Kongbo Nzinagba, Gayo Lemvo Claude, L’avocate est arrêtée sous un fallacieux prétexte de détention d’armes de guerre.
L’enlèvement de ses collaborateurs est opéré au niveau de la paroisse catholique Saint Luc de Macampagne à Kinshasa/Ngaliema lorsque l’avocate est entrée dans une parcelle d’une connaissance. Elle a été transférée au CPRK en compagnie de ses collaborateurs le 22 novembre 2006. Déférés devant la Haute Cour Militaire, Mme Nlandu et ses collaborateurs comparaissent devant le tribunal de garnison de Kinshasa/Gombe pour « tentative de mise en place d’un mouvement insurrectionnel ».


5. Groupe Topwa et consorts


Quarante-neuf (49) personnes militaires et policiers originaires de la province de l’Equateur sont enlevées par les policiers des services des renseignements généraux de la police et conduits à l’Immeuble Kin-Mazière où elles ont été placées en détention en début décembre 2006. Il s’agit de : Topwa Mbeman Jean Pierre, Dembele Gbabolo A, Ndokai-Mbango Paul, Yawa Gomonza, Kesangana Tigre, Nambunzi Gbamor,Demodedo Jean-Remy,Godet Loyangu, Wele Mapasa, Lana Demogo, Daya Gracia, Daya Dambola, Ngbelo Longina, Eboma Ngboko Michel, Wangu Gayo Roger, Gombali Weledi, Kifunda Max, Kanda Tanda, Ngando Boloswa, Luwawa Musangu,Tukebana Bayela, Edjanga, Dido, Bosange Ernesto, Guy Molea, Ikekema Lomanga, Moîse Mutosi, Mme Lisasi, Mlle Lisasi Cockette, Mme Julie Babowa, Mme Wantime Chantal, Badibanga Alain, Kongbo Zinagba B.Samba-Samba, M. Sanu Mathieu, Bokolombe Eugenie, Ndalenge Ngoboso,Kpalafio Jean, Mbutu Gbamo, Kombema Vumgbo, Kazangba Wa Mboongo, Zeli Basu Luc, Mbanya Te Mbanya, Ndanyo Bula
Pendant leur détention, elles ont été soumises nuitamment et pendant les interrogatoires à la torture et autres traitements cruels, inhumains et dégradants. La plupart d’entre elles ont été enchaînées aux pieds depuis le jour d’arrestation jusqu’au 20 décembre 2006. Elles sont soupçonnées par la DRGS d’appartenir ou d’être en collusion avec le Mouvement de Libération du Congo (MLC) de M. Jean-Pierre Bemba et de tentative de coup d’Etat contre le régime en place. Plusieurs femmes ont été enlevées, détenues au cachot des services généraux de renseignements de la police avant d’échouer à de différentes dates le même mois au CPRK où elles ne sont pas, jusqu’à présent, fixées sur leur dossier.


6. Théophile Kazadi Mutombo alias Fofana


A la suite d’une tentative de putsch par major Eric Lenge, major Théophile Kazadi Mutombo alias Fofana recherché par les services de sécurité s’est enfui à Brazzaville en république du Congo où il a été arrêté et extradé à Kinshasa dans la nuit de samedi 03 au dimanche 04 juillet 2004.
Placé en détention sans droit des visites au cachot de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), Direction Sécurité Intérieure (DSI) sise Kinshasa/Gombe, major Théophile Kazadi Mutombo alias Fofana s’est évadé dans la nuit de dimanche 12 au lundi 13 septembre 2004 avant d’être capturé à Kingabwa dans la commune de Limete et transféré au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK, ex Prison Centrale de Makala pavillon 11) vendredi 17 septembre 2004 sans droit des visites. Il lui est reproché d’avoir participé au coup d’Etat manqué du major Eric Lenge et croupit au CPRK sans qu’il ne soit présenté devant un magistrat.


7. Pasteurs Kuthino Fernando et son interprète Bompere Mbo


Dimanche 14 mai 2006, vers 13h30, en son bureau installé au siège de l'Eglise, sis avenue de l'Enseignement, commune de Kasa-Vubu, pasteur Kuthino Fernando a été enlevé sur ordre du major Van sous la supervision du colonel Raus Chalwe, commandant des services spéciaux de la police par des hommes armés en uniforme de la police et en tenue civile.
Lors de cet enlèvement, des coups, des sévices corporels et autres mauvais traitements ont été infligés à la victime avant son acheminement au cachot des services spéciaux de la police et son transfert au CPRK, pavillon 4 où le pasteur a été rejoint plus tard par son collaborateur et interprète bishop Bompere Mbo.
Celui-ci continue de croupir au pavillon 4 du Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK) où il est maintenu en détention, et ce, malgré la dégradation continuelle et alarmante de sa santé affectée par des troubles cardio-vasculaires, l'hypertension artérielle et l'ulcère gastrique.
Le tribunal militaire de la garnison de Gombe qui s'est saisi de l'affaire sous le dossier RMP 1664/NKK/2006 et RP 210/206 retient à sa charge trois chefs d'accusation, à savoir : association des malfaiteurs ; tentative d'assassinat du pasteur Dr Aggrey Ngalasi de l'Eglise la Louange en décembre 2002 ; détention illégale d'armes de guerre…
Vendredi 16 juin 2006, le tribunal militaire qui siégeait dans l'enceinte de l'Inspection Provinciale de la police de Kinshasa (IPKIN) a rendu son verdict au terme de onze audiences en condamnant l'archbishop Kuthino Fernando à 20 ans de servitude pénale principale (SPP) et bishop Bompere Mbo à 10 ans de SPP.
L’arrestation de l'archbishop Kuthino Fernando procède d’une logique visant de le réduire au silence et de l'exclure du processus électoral par son maintien par tous les moyens en détention.


8. Docteur Sosso


Docteur Sosso Gesevene Faustin, conseiller médical du vice-président Jean-Pierre Bemba Gombo est porté disparu depuis dimanche 20 août 2006, vers 17h00, à Kinshasa/Gombe.
Dr Sosso Gesevene Faustin est enlevé par des militaires de la Garde républicaine (GR, ex Groupe spécial de sécurité présidentielle, GSSP) au sortir d’une visite privée sur l’avenue de l’Ouganda à Kinshasa/Gombe et amené vers une destination inconnue. Depuis lors, la victime ne fait plus signe de vie.
Des informations parvenues à la VSV font état de son exécution sommaire et extra-judiciaire.


9. Des militaires et civils disparus à l’Etat-major des renseignements militaire, ex DEMIAP


En fin septembre 2006, l’exécution sommaire et extrajudiciaire d’une vingtaine des personnes militaires, policiers et civiles enlevées entre juillet et août 2002 semble se confirmer avec l’absence totale et prolongée d’informations sur leur existence. Après leur enlèvement par l’ex-Détection Militaire des Activités Anti-Patrie (Demiap) devenue naguère Etat-major des renseignements militaires, les victimes ont été d’abord détenues au cachot de ce service de sécurité militaire, sis commune de Kintambo avant d’être extraites en fin février 2003 et transférées vers une destination inconnue.
Elles ont été accusées de tentative de coup d’Etat contre le pouvoir du chef de l’Etat Joseph Kabila. Il s’agit notamment de messieurs Assamgba Omari Mopere, Jules Agbiakindo, Wanga, Roger Ndenu, Bolasenge Roger, Nzuzi, Mosolo, Youssouf, Amisi, Michel, Kambo Wali, Takani, Ebende, Liahu Liongo Oscar, Selengbe Teto Jacques, Ngbelema Tutu Justin,…
Les épouses de certaines victimes qui ont haussé le ton pour condamner la disparition de leurs maris ont été nuitamment recherchées par des militaires.


10. Groupe Gaston Tulinabo et ses quatre frères


Ancien conseiller de monsieur Anselme Enerunga, monsieur Gaston Tulinabo Hamulonge est arrêté en septembre 2006 avec ses frères (Xavier Balymwabo Hamulonge, Kalungu Muyangendo, Antoine Mitaro et Bamwisho) au cours d’une mission de service à l’Est du pays. Les victimes sont transférées à Kinshasa accompagnées par le colonel Kekambezi et conduites directement aux cachots de la Direction de Renseignements Généraux de la Police (DRGS) pour leur détention. Il leur reproché d’être envoyés par l’ancien ministre Anselme pour préparer une rébellion et solliciter les services des marabouts pour chasser les interahamwe et ex FAR.
Dimanche 11 février 2007, monsieur Théophile Mutarumbu Munda (frère aîné de M. Anselme Enerunga est enlevé par colonel Dido Fataki, dispo au bataillon Q.G/EMG-FARDC et acheminé au cachot de la Garde républicaine (GR, ex GSSP) où il est présentement placé en détention sans aucun grief.


Conclusion et recommandations :


C’est pratiquement la consécration de l’arbitraire au sommet de l’Etat dans la mesure où des personnes arrêtées et détenues sur base d’aucune preuve matérielle continuent à croupir en prison pendant de nombreuses années, et ce, en dehors et en violation de toute procédure judiciaire dans un pays qui se veut pourtant un Etat de droit.
L’absence chronique de la volonté politique manifeste dans le chef des dirigeants porte à croire que tous les groupes de personnes en détention au CPRK sont des détenus personnels d’un poignet d’individus au pouvoir.
Par conséquent, la VSV en appelle urgemment à :
- l’organisation d’un procès juste et équitable en faveur de tous les détenus, sinon leur libération pure et simple ;
- la prise et l’application effective d’une mesure d’amnistie générale et non discriminatoire pour tous les détenus politiques, d’opinion et autres arrêtés pour faits de guerre ;
- l’indemnisation de certains détenus pour privation arbitraire de liberté, arrestation arbitraire et détention prolongée ;
- la poursuite de tous les auteurs et complices des arrestations arbitraires, détentions illégales et des exécutions sommaires et extra judiciaires ;
- la confirmation officielle par le gouvernement de l’exécution sommaire et extrajudiciaire du docteur Soso Gesevene Faustin, des militaires disparus à la DEMIAP en 2002, etc.

Fait à Kinshasa, le 15 février 2007
LA VOIX DES SANS-VOIX POUR LES DROITS DE L’HOMME (VSV).

17 février 2007

RDCONGO: Le Gouvernement GIZENGA est là.

L’actuel gouvernement est le gouvernement Gizenga, formé par Antoine Gizenga. Après 37 jours d’attente, il est mis en place par l’ordonnance n° 07/001 du 6 février 2007 signé par le président de la République. C’est le premier gouvernement de la Troisième république. Ce gouvernement compte 60 ministres ou vice-ministres, dont 9 femmes.
L’équipe gouvernementale est composé de six ministres d’État, trente-quatre ministres et vingt vice-ministres.
Une des innovations est la création d’un poste de vice-ministre chargé des Congolais de l’Étranger.
La désignation de ce gouvernement intervient trois jours après les émeutes du Bas-Congo de février 2007 suite aux manifestations du Bundu dia Kongo.

La rédaction de blog kitundu tiens à FELICITE le Ministre des affaires sociales et de la Solidarité nationale Prof. Martin BITIJULA. Cette nomination illustre bien la reconnaissance unanime par tous les fils et filles du pays en général et d'Uvira en particulier de vos mérites et de votre capacité à diriger. Que le plus Haut te précède et te guide dans cette lourde mission qu'on vient de te confier car nous connaissons tous que le social en RDC est un élément très capital mais longtemps sombré dans la négligence.

Premier Ministre

Premier Ministre : Antoine Gizenga (PALU)

Ministres d’État

Agriculture : François-Joseph Mobutu Nzanga Ngbangawe (UDEMO)
Intérieur, décentralisation et sécurité : Denis Kalume Numbi (PPRD)
Affaires étrangères et de la coopération internationale : Antipas Mbusa Nyamwisi (RCD-K-ML/Forces du Renouveau)
Enseignement supérieur et universitaire : Sylvain Ngabu Chumbu (PALU)
Infrastructures, travaux publics et reconstruction : Pierre Lumbi Okongo (MSR)
ministre d’État près le Président de la République : Nkulu Mitumba Kilombo (PPRD)
Ministres
Ministre près le Premier ministre : Godefroid Mayobo Mpwene Ngantien (PALU)
Affaires foncières : Liliane Mpande Mwaba (CODECO)
Affaires humanitaires : Jean-Claude Muyambo Kyassa. (CODECO)
Affaires sociales et de la solidarité nationale : Martin Bitijula Mahimba (MSR)
Budget : Adolphe Muzito (PALU)
Commerce extérieur : Kasongo Ilunga (UNAFEC) jusqu'au 12 février 2007
Condition féminine : Philomène Omatuku Atshakawo Akatshi (PPRD)
Culture et des arts : Marcel Malenso Ndodila (ACDC)
Défense nationale et des anciens combattants : Chikez Diemu (PPRD)
Développement rural : Charles Mwando Nsimba (UNADEF)
Droits humains : Eugène Lokwa Ilwaloma (PDC)
Économie nationale : Sylvain Joël Bifuila Tshamuala (PANU)
Énergie : Salomon Banamuhere Baliene (PPRD)
Enseignement primaire, secondaire et professionnel : Maker Mwangu Famba (PPRD)
Environnement : Didace Pembe Bokiaga (PDC)
Finances : Athanase Matenda Kyelu (Indépendant)
Fonction publique : Zéphyrin Mutu Diambu-di-Lusala Nieva (MSR)
Hydrocarbures : Lambert Mende Omalanga (CCU)
Industrie : Simon Mboso Kiamputu (ARC/Forces du Renouveau)
Information, Presse et communication nationale : Toussaint Tshilombo Send (PPRD)
Intégration régionale : Ignace Gata Mavinga (PPRD)
Jeunesse et des sports : Pardonne Kaliba Mulanga (PRM)
Justice : Georges Minsay Booka (PALU)
Mines : Martin Kabwelulu Labilo (PALU)
Petites et moyennes entreprises : Jean François Ekofo Panzoko (UDEMO)
Plan : Olivier Kamitatu Etsu (ARC/Forces du Renouveau)
Portefeuille : Jeannine Mabunda Lioko Mudiayi (PPRD)
Postes, téléphones et télécommunications : Kyamusoke Bamusulanga Nta-Bote (PPRD)
Recherche scientifique : Sylvanus Mushi Bonane (UPRDI)
Santé publique : Victor Makwenge Kaput (PPRD)
Tourisme : Elias Kakule Mbahingana (DCF/COFEDEC)
Transports et voies de communication : Remy Henri Kuseyo Gatanga (PPRD)
Travail et de la prévoyance sociale : Marie-Ange Lukiana Mufwankol (PPRD)
Urbanisme et habitat : Laurent-Simon Ikenge Lisambola (MSR)

Vice-ministres

Affaires étrangères : Alain Lubamba wa Lubamba (UDEMO)
Agriculture : Gentiny Ngobila Mbaka (PPRD)
Anciens combattants : Yvonne Iyamulemye Kabano (PANADI)
Budget : Célestin Mbuyu Kabango (PPRD)
Congolais de l’étranger : Colette Tshomba Ntundu (Forces du Renouveau)
Défense nationale : Nelson Paluku Syayipuma (RCD-K-ML/Forces du Renouveau)
Énergie : Arthur Sedea Ngamo Zabusu (PDC)
Enseignement primaire, secondaire et professionnel : Modeste Omba Sakatolo (UNAFEC)
Enseignement supérieur et universitaire : Marie-Madeleine Mienze Kiaku (PPRD)
Finances : Hangi Binini (MSR)
Fonction publique : Vincent Okoyo Nembe. (RCD-K-ML/Forces du Renouveau)
Intérieur : Joseph-Davel Mpango Okundo (PALU)
Justice : Odette Kalinda Mitumbala Odya (PPRD)
Mines : Victor Kasongo Shomary (PPRD)
Plan : Ferdinand Essambo Lukye (PPRD)
Santé publique : Ferdinand Ntua Osiamba (CODECO)
Sécurité : Daruwezi Mokombe (PPRD)
Transports : Laure Marie Kawanda Kayena (PALU)
Travail et de la prévoyance sociale : Télésphore Tsakala Munikengi (CODECO)
Travaux publics : Gervais Ntirumenyerwa Kimonyo (PANADI).

Source: wikipedia.org

Modeste Matenga, Canada.

11 février 2007

RDCONGO: Ces étrangers qui dirigent le Congo par défi : Kabila Kabange, Mwando Nsimba…


La nationalité congolaise est une et exclusive. Cette axiome constitutionnelle est aujourd’hui au cœur d’une crise majeure susceptible de paralyser le fonctionnement de toutes les institutions de la troisième République kabiliste. Les effets boomrang découlant de l’excès de zèle de l’AMP Lambert Mende Omalanga qui avait saisi la Commission électorale indépendante (CEI) en vue de disqualifier deux candidats gouverneurs de province proches de Jean-Pierre Bemba obligent le camp kabiliste à se faire hara-kiri.
Des confidences-confession faites par Saïdi Kabila à son curé qui s’est confié à Congoone sous le sceau de l’anonymat vont au delà de l’agitation politique signée Mende Omalanga.
En effet, se confiant à son curé dont la paroisse est située dans les environs du Palais de marbre à Kinshasa, Saïdi Kabila, qui se dit fils de Laurent-Désiré Kabila et de Sifa Mahanya, affirme que la famille de feu le tombeur de Mobutu est divisée face à la conduite à tenir face à Joseph Kabila dit Kabange. Et pour cause, ce dernier fils adoptif de Laurent-Désiré Kabila n’est pas sorti des entrailles de Sifa Mahanya et n’est pas non plus jumeau et Jaynet Kabila n’est pas sa jumelle !
Lors de cette troublante confession, Saïdi reconnaît volontiers Etienne Kabila comme l’aîné des enfants de Laurent-Désiré Kabila et chef de file de ceux qui au niveau de la famille n’entendent pas composer avec Joseph Kabila qu’ils accusent d’avoir planifié l’assassinat en janvier 2001 du tombeur du maréchal Mobutu. En face d’eux se trouve la bande dite des « réalistes » à laquelle appartient Saïdi. Sans aller par le dos de la cuillère, Saïdi affirme que Joseph Kabila ayant et le pouvoir et les moyens, il leur a semblé, à lui et d’autres, intelligents de se ranger derrière lui pour jouir des privilèges liés au pouvoir.
Mais comment Sifa Mahanya, fervente catholique selon ce prêtre, qui a eu des enfants avec Laurent-Désiré Kabila, est-elle devenue la mère officielle de Joseph Kabila ? Saïdi affirme que la filiation a été arrangée par des proches de Laurent-Désiré Kabila dont Yerodia, Kakudji et Mwenze Kongolo qui s’était époumoné à expliquer, en janvier 2001, sur la très officielle RTNC que le commandant Hyppo dit Joseph Kabila était issu de la bêtise humaine entre Laurent-Désiré Taratibu Kabila ka Makolo et Sifa Mahanya, et donc qu’il était congolais parce que son père était un muluba du Katanga et sa mère une mubangu-bangu du Maniema.
Face à cette troublante confession révélée par le curé dont nous faisons mystère de l’identité pour des raisons évidentes, en plein débat sur la congolité, Congoone a dû joindre Etienne Kabila pour avoir sa réaction face aux confessions de son frère ( ?)qui a choisi le camp du réalisme digestif.
De son exil sud-africain, le fils aîné de Laurent-Désiré Kabila confirme les révélations de Saïdi en soulignant qu’elles ne sont pas un scoop et y met aussitôt un bémol en affirmant : « tout comme Joseph-Hyppolite Kanambe, Saïdi est aussi un fils adoptif de M’zée. Si mes souvenirs sont bons, je crois avoir déclaré lors de ma première interview à Congoone l’année dernière que Saïdi faisait partie des enfants adoptifs de Laurent-Désiré Kabila. Je ne vais pas me contredire en le reconnaissant comme mon frère seulement parce qu’il me reconnaît comme le fils aîné de M’zée ».
Soit !
Pendant ce temps, alors que l’Assemblée nationale majoritairement AMP a la tête dans les nuages à cause de la double nationalité de certains animateurs des institutions en violation de la constitution, la diaspora congolaise, bien qu’exclue du processus électoral, entend contribuer à l’émergence d’une culture démocratique en mettant à la lumière du soleil des données vérifiables à sa disposition pour éviter qu’il n’y ait deux poids et deux mesures dans le traitement de la question majeure de la double nationalité.
Aussi, Congoone a-t-il été saisi des éléments vérifiés et vérifiables sur la double nationalité détenue par un ministre AMP chargé du Développement rural dans le gouvernement Gizenga, à savoir Charles Mwando Nsimba, né à Moba le 12 octobre 1936 et naturalisé belge depuis 2002 ainsi que l’atteste le Moniteur belge du 28 mai 2002.
Au fur et à mesure que d’autres données vérifiables seront à sa portée, CongoOne se fera le devoir de les mettre à la disposition des Congolais pour les sortir de l’obscurantisme en dépit du moratoire que négocie l’AMP et L’UN pour taire cette question sensible. Ce, jusqu’à ce que cette disposition constitutionnelle qui veut que la nationalité congolaise ne soit détenue concurremment avec une autre soit élaguée de notre charte fondamentale. Il semble que c’est dans l’intérêt du Congo et des Congolais.
Source: CongoOne , Mise en ligne le 11-02-07