27 octobre 2005

La Zone d'Uvira, les infiltrations massives

Rugombo (Cibitoke, République du Burundi) – Grands-Lacs Confidentiel (GLAC) tient ici à avertir la Communauté congolaise à travers le monde, le Gouvernement de la République démocratique du Congo, l’Union Africaine, l’Organisation des Nations Unies et toutes les organisations non gouvernementales amies de la République Démocratique du Congo, que des infiltrations de mercenaires et de tutsis en provenance du Rwanda et de l’Uganda ont actuellement lieu dans l’Est du Congo, à partir du Burundi, plus précisément dans la Plaine de la Ruzizi. L’objectif est de relancer une guerre imminente qui partira d’Uvira, Sud-Kivu, embrasera tout le pays, et perturbera les efforts de paix et de démocratie en République Démocratique du Congo.
De sources SURES, VÉRIFIÉES et AUTHENTIFIÉES, Grands-Lacs Confidentiel certifie ici que ces préparatifs des ennemis du Congo ont lieu continuellement et se passent nuitamment sur la rivière Ruzizi par des infiltrations de militaires rwandais et ougandais. Les informations obtenues par Grands-Lacs Confidentiel à ce sujet sont les suivantes :
1. Une organisation créée et entretenue par Kigali et Kampala et connue sous le nom de Synergies pour la Libération du Congo, en alliance avec Patrick Masunzu et d’autres tutsis de la région, organise des infiltrations pour relancer la guerre en RDC dans une période ne dépassant pas deux mois à partir de la date de ce communiqué de Grands-Lacs Confidentiel.
2. Le secrétaire général de Synergies pour la Libération du Congo est un Congolais basé à Uvira. Il a été élu à ce titre au cours une réunion sécrète qui a eu lieu du 5 au 9 mai 2005 à Kigali et dont l’objectif principal était de préparer la guerre prochaine qui partirait d’Uvira pour embraser toute la RDC.
3. Les mêmes informations précisent que le dernier passage de Ruberwa dans la zone d’Uvira avait pour but vérifier l’efficacité et l’applicabilité des moyens mis en jeu pour faciliter l’usage des pistes frontalières d’infiltration. À Minembwe, la visite avait pour but de passer en revue les troupes qui s’y trouvent déjà afin de les encourager à reprendre les armes pour conquérir le Congo jusqu’à Kinshasa.
4. Le plan de cette guerre consiste à attaquer la zone d’Uvira, Mwenga, jusqu’à Kalemie en passant par Fizi pour reprendre tout l’Est du Congo qui est en fait la zone utile pour les multinationales occidentales et facilement accessible à partir de leurs instruments, le Rwanda et l’Uganda.
5. Après une vérification certaine, Grands-Lacs Confidentiel confirme ici que dans la nuit du vendredi à samedi, les 9 et 10 septembre 2005, un convoi de mercenaires en partance pour la Zone d’Uvira, commandé par un officier dont le premier nom est Abdallah, a traversé la rivière Ruzizi à partir de la sixième avenue à Cibitoke (à quelques kilomètres de Rugombo). Cette traversée de la Ruzizi s’est fait uniquement sur des cordes militaires conçues pour de telles opérations.
6. Pour préparer cette traversée destructrice vers la RDC, on peut remarquer certaines actions qui prouvent la complicité du gouvernement burundais et celle de certains vendus parmi les autorités militaires et civiles en poste à Uvira. Du coté burundais 99 soldats étaient affectés à la surveillance des pistes frontalières, le gouvernement les a réduits à 8 militaires plus coopératifs envers les nouveaux objectifs. Du coté congolais aussi, on a observé simultanément une réduction drastique des effectifs militaires aux postes frontaliers.
7. Peu avant cela, l’arrestation d’un agent de la Mission de l’Onu pour le Burundi (Monub) à Luberizi (territoire congolais) vêtu en tenue civile et venu pour explorer le lieu est un autre signe qui ne trompe pas. L’individu a été remis aux mains du Colonel Nakabaka et de l’administrateur Ngundu qui ont assuré son retour au Burundi après l’avoir présenté à Uvira comme un représentant de la Monuc venu parler aux organisations non gouvernementales. C’est à la piste frontalière que les agents de la douane ont découvert un autre fait embarrassant : il était détenteur d’un passeport qui avait expiré et travaillait pour la Monub (au Burundi).
8. Un fait très significatif : les sources de Grands-Lacs Confidentiel signalent le passage du Commandant Nakabaka dans cette même région, quelques heures avant la traversée de la Ruzizi par les ennemis du Congo. Les rumeurs dans la population à Uvira disent qu’il est dans le coup. Par ailleurs, à Uvira même, on accuse Nakabaka d’avoir vendu une arme très importante que les Mai-Mai avaient récupérée des rwandais au cours d’une bataille. L’arme a été revendue aux troupes rwandaises.
9. Cette situation d’insécurité arrive dans la zone d’Uvira après la visite récente de Agolowa Tangila, le nouveau commandant de la dixième région militaire qui, par étonnement de tous les Congolais qui tiennent à la survie de leur pays, a été désigné pour remplacer Mbuza Mabe le courageux nationaliste qui avait réussi à solidifier la sécurité dans cette zone.
10. Pour ceux qui ne le savent pas, Matthieu Agolowa Tangila est très bien connu dans la zone d’Uvira. Lors des infiltrations qui ont mené à l’occupation actuelle, il a été le commandant des Bérets Verts dans le camp militaire de Luberizi. C’est lui qui, à la surprise de la population, a été le coordonnateur des infiltrations de mercenaires tutsis dans la région pour attaquer la zone d’Uvira en 1996. C’est lui encore qui avait vendu aux envahisseurs du Congo, les armes appartenant aux Bérets Verts congolais pour que ces derniers ne puissent pas résister à l’occupation. Sa nomination aujourd’hui qui a désemparé les habitants du Kivu, est-elle une simple coincidence ?
11. Pour préparer et faciliter l’infiltration des ennemis du Congo, des changements au sein de la structure organisationnelle des Mai-Mai se font sous les ordres de Matthieu Agolowa Tangila en défaveur des Mai-Mai jugés durs et nationalistes. Ainsi, le camp du colonel Kayamba jugé intraitable contre l’occupation du Congo a été divisé en deux : une partie de ses troupes a été confiée au Colonel Nakabaka qui supervise depuis Mutarule jusqu’à la rivière Kahwizi. L’autre partie a été fusionnée avec les Mai-Mai sous la supervision de Musara qui supervise depuis Luberizi jusqu’aux escarpements de Ngomu vers Bukavu. Quant à Kayamba, on ne lui confie pas de responsabilités. Ceux qui ont refusé de se soumettre à ces jeux de l’occupation ont été arrêtés, mis en prison et d’autres ont carrément fui. À Uvira, on peut citer Fujo, un dur contre l’occupation, qui a fui pour sauver sa vie et le commandant Baleke qui a été arrêté et mis en prison. A Mwenga, le commandant Nakiriba, un munyindu qui conscientisait les Mai-Mai sur les dangers qui pointent à Uvira, a aussi été arrêté. Toutes ces mesures sont prises par les autorités locales déjà vendues pour faciliter l’infiltration des rwandophones.
12. Face à cette situation, les sources de Grands-Lacs Confidentiel précisent que les Mai-Mai sont en alerte maximale du côté congolais. Une chose est certaine, si la masse ne s’organise pas pour restructurer patriotiquement les Mai-Mai et sauver leurs dirigeants nationalistes, on peut même se demander si cette mise en alerte des Mai-Mai ne vient pas trop tard, étant donné que certains des leurs chefs sont déjà accusés de collaborer avec l’ennemi contre la survie de la RDC.
Il serait naïf de croire que tous ces signes ne veulent rien dire et sont trompeurs. Si ces séries d’infiltrations continuent, sous la passivité et l’inaction prolongée du gouvernement de Kinshasa, rien ne pourra arrêter le début de la troisième guerre en RDC.
RECOMMANDATIONS:
Dans ce cadre des actions impératives et immédiates s’imposent pour arrêter de nouvelles guerres au Sud-Kivu, dans tout l’Est et dans tout le Congo en général. Glac fait les recommandations suivantes au gouvernement de Kinshasa, aux amis du Congo et à tous les Congolais qui réfutent du revers de la main le nouveau régime d’Apartheid tutsi que Paul Kagame et Museveni tiennent à imposer au peuple Congolais.
- Le gouvernement actuel de Kinshasa doit agir sans aucune lenteur, excuse ou alibis et couper court à cette guerre qui s’annonce dans le Sud-Kivu.
- Mbuza Mabe ou d’autres officiers nationalistes doivent être affectés dans l’Est du Congo.
- Matthieu Agolowa Tangila doit quitter l’Est du Congo.
- Des troupes doivent être envoyées immédiatement au Sud Kivu pour renforcer celles qui opèrent déjà dans les zones frontalières.
- Une commission d’enquête composée d’hommes intègres et fidèles à la patrie doit être dépêchée sans tarder dans le Sud-Kivu pour suivre de près ces infiltrations.
- Des officiers intègres et des combattants dévoués à la patrie doivent être affectés en assez grand nombre pour surveiller toutes les frontières.

source: le journal les Grands lacs confidentiel.

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