
Le Conseil de sécurité de l’Onu a demandé à l’Ouganda et au Rwanda de collaborer activement pour mettre fin à l’exploitation illégale des ressources naturelles et minières de la République démocratique du Congo.
Au terme d’une séance à huis clos, le président en charge de l’organisme a dit que les membres du Conseil de sécurité sont “dérangés par le manque de coopération de la part de quelques pays avec les experts de l’Onu”, qui enquêtent sur le saccage systématique du ‘trésor minier’ de l’ex-Zaïre. Sans les nommer, il a fait explicitement référence aux autorités ougandaises et rwandaises.
Dans le dernier rapport des experts onusiens, présenté fin janvier, les deux pays voisins sont accusés d’offrir leur soutien financier et militaire à plusieurs groupes armés présents dans la zone orientale du Congo. Malgré le fait que le conflit de 1998-2003 soit officiellement terminé, des factions rebelles de plusieurs types continuent de jouer un rôle décisif dans l’exploitation criminelle des ressources, également grâce au soutien des pays voisins, à commencer par l’Ouganda et le Rwanda, qui ont tous deux envahi l’est de l’ex-Zaïre durant les années du conflit, et s’enrichissent aujourd’hui encore de façon illicite du commerce des ressources naturelles congolaises (or, coltan, cuivre, diamants).
Déjà en août dernier, un rapport de l’Onu soutenait que les exportations croissantes de minerais (or vers l’Ouganda et cassitérite vers Kigali) pourraient provenir de l’est du Congo, vu que les deux pays ne semblent pas avoir de ressources suffisantes pour justifier le niveau de leurs exportations. Selon le dossier, tant que les activités d’extraction et les réseaux de transport ne seront pas soumis au contrôle étroit de l’état, il “sera impossible de garantir la paix et la sécurité”.
Au terme d’une séance à huis clos, le président en charge de l’organisme a dit que les membres du Conseil de sécurité sont “dérangés par le manque de coopération de la part de quelques pays avec les experts de l’Onu”, qui enquêtent sur le saccage systématique du ‘trésor minier’ de l’ex-Zaïre. Sans les nommer, il a fait explicitement référence aux autorités ougandaises et rwandaises.
Dans le dernier rapport des experts onusiens, présenté fin janvier, les deux pays voisins sont accusés d’offrir leur soutien financier et militaire à plusieurs groupes armés présents dans la zone orientale du Congo. Malgré le fait que le conflit de 1998-2003 soit officiellement terminé, des factions rebelles de plusieurs types continuent de jouer un rôle décisif dans l’exploitation criminelle des ressources, également grâce au soutien des pays voisins, à commencer par l’Ouganda et le Rwanda, qui ont tous deux envahi l’est de l’ex-Zaïre durant les années du conflit, et s’enrichissent aujourd’hui encore de façon illicite du commerce des ressources naturelles congolaises (or, coltan, cuivre, diamants).
Déjà en août dernier, un rapport de l’Onu soutenait que les exportations croissantes de minerais (or vers l’Ouganda et cassitérite vers Kigali) pourraient provenir de l’est du Congo, vu que les deux pays ne semblent pas avoir de ressources suffisantes pour justifier le niveau de leurs exportations. Selon le dossier, tant que les activités d’extraction et les réseaux de transport ne seront pas soumis au contrôle étroit de l’état, il “sera impossible de garantir la paix et la sécurité”.
Source: Misna
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