Loin d'être une sinécure ou une plaisanterie de mauvais goût, cette question vaut tout son pesant d'or. Elle mérite qu'on s'y penche sérieusement avant d'y répondre. Depuis quelques mois, la transition sensée conduire le pays vers la démocratie a connu son épilogue. Les institutions dites démocratiques (présidence, parlement, gouvernement) sont en place. Mais que représentent ces institutions si elles ne sont pas à même d'apporter au peuple le bien-être auquel il aspire. Est-il insensé de se demander si elles sont réellement la volonté du peuple congolais ?
Dès lors, comment expliquer que depuis sa prestation de serment en qualité de Président de la République, monsieur Kabila garde un mutisme hallucinant sur des enjeux essentiels qui engagent la communauté nationale ? Qu'il s'agisse de Kahemba dont une partie est sous contrôle angolaise, du Mont Ruwenzori dont l'Ouganda a fait main basse, des massacres des adeptes du Bundu dia Kongo, des massacres de Kinshasa et de l'insécurité entretenue par Nkundabatware, son silence démontre effectivement qu'il est intellectuellement limité et est en connivence avec ces forces dites négatives. L'anarchie qui prévaut démontre également que toute l'équipe gouvernementale en place n'a la maîtrise d'aucun dossier. Le vieillard Gizenga n'a pas sa place dans un gouvernement sérieux. On peut comprendre que dans un pays où la gérontocratie revêt une certaine importance qu'il occupe de hautes responsabilités. Incapable de s'exprimer sur les problèmes sécuritaires du pays, le vieillard qui est réduit à sa plus petite expression passe le plus clair de son temps à dormir. L'incapacité du gouvernement est tout aussi criante lorsqu'on constate ce qui se passe aux différentes entrées du Congo. Pour mettre fin au chaos qui règne à l'aéroport dit international de N'djili, faut-il l'aide de la communauté internationale ? N'est-on pas en droit de s'interroger si le pays est gouverné ?
Voyager dans ce pays donne de la trouille à tout le monde. Qu'il s'agisse des nationaux ou des étrangers qui y vont pour la première fois, ce sont les mêmes questions qui reviennent : qui va m'accueillir à la descente de l'avion ? Pourquoi y a-t-il autant de taxes à l'aéroport, d'agents, de porteurs improvisés des bagages ? Pourquoi toutes ces tracasseries dans un lieu prétendument stratégique? Quand on débarque à l'aéroport de N'djili, on se retrouve tout de suite devant plusieurs « pomba », tous prêts à offrir leurs « services ». La porte d'entrée du pays qu'est l'aéroport international de N'djili continue à donner une image exécrable du pays. Qu'attend le gouvernement pour y mettre de l'ordre ?
L'aéroport dit international de N'djili est loin d'être un cas unique. Le port de Matadi offre le même spectacle. Un papa venu en France pour un court séjour auprès de ses enfants a eu cette réflexion : « Papa, pourquoi m'avez-vous acheté cette voiture ? Il aurait fallu que je reparte avec cet argent plutôt que d'avoir acheté une voiture ». En effet, au port de Matadi, tout le contenu de sa voiture avait été dévalisé. L'opération de dédouanement est en soi un véritable parcours de combattant. Plusieurs guichets auxquels il faut payer des montants inexpliqués. D'ailleurs, les inspecteurs au port de Matadi demandent carrément aux Congolais de l'étranger de faire comme tout le monde (c'est-à-dire de corrompre) et de laisser de côté leur « logique » de l'étranger.
Le président Kabila et le gouvernement Gizenga sont-ils dépassés par les événements ? Qu'ils cèdent alors la place à ceux qui peuvent faire mieux. Le peuple Congolais a l'impression que son pays n'est pas dirigé. Ce n'est pas seulement une carence de stratégie de communication qui fait défaut aux dirigeants du pays mais aussi et surtout une absence pathétique de vision sur la direction que doit prendre le pays.
Dès lors, comment expliquer que depuis sa prestation de serment en qualité de Président de la République, monsieur Kabila garde un mutisme hallucinant sur des enjeux essentiels qui engagent la communauté nationale ? Qu'il s'agisse de Kahemba dont une partie est sous contrôle angolaise, du Mont Ruwenzori dont l'Ouganda a fait main basse, des massacres des adeptes du Bundu dia Kongo, des massacres de Kinshasa et de l'insécurité entretenue par Nkundabatware, son silence démontre effectivement qu'il est intellectuellement limité et est en connivence avec ces forces dites négatives. L'anarchie qui prévaut démontre également que toute l'équipe gouvernementale en place n'a la maîtrise d'aucun dossier. Le vieillard Gizenga n'a pas sa place dans un gouvernement sérieux. On peut comprendre que dans un pays où la gérontocratie revêt une certaine importance qu'il occupe de hautes responsabilités. Incapable de s'exprimer sur les problèmes sécuritaires du pays, le vieillard qui est réduit à sa plus petite expression passe le plus clair de son temps à dormir. L'incapacité du gouvernement est tout aussi criante lorsqu'on constate ce qui se passe aux différentes entrées du Congo. Pour mettre fin au chaos qui règne à l'aéroport dit international de N'djili, faut-il l'aide de la communauté internationale ? N'est-on pas en droit de s'interroger si le pays est gouverné ?
Voyager dans ce pays donne de la trouille à tout le monde. Qu'il s'agisse des nationaux ou des étrangers qui y vont pour la première fois, ce sont les mêmes questions qui reviennent : qui va m'accueillir à la descente de l'avion ? Pourquoi y a-t-il autant de taxes à l'aéroport, d'agents, de porteurs improvisés des bagages ? Pourquoi toutes ces tracasseries dans un lieu prétendument stratégique? Quand on débarque à l'aéroport de N'djili, on se retrouve tout de suite devant plusieurs « pomba », tous prêts à offrir leurs « services ». La porte d'entrée du pays qu'est l'aéroport international de N'djili continue à donner une image exécrable du pays. Qu'attend le gouvernement pour y mettre de l'ordre ?
L'aéroport dit international de N'djili est loin d'être un cas unique. Le port de Matadi offre le même spectacle. Un papa venu en France pour un court séjour auprès de ses enfants a eu cette réflexion : « Papa, pourquoi m'avez-vous acheté cette voiture ? Il aurait fallu que je reparte avec cet argent plutôt que d'avoir acheté une voiture ». En effet, au port de Matadi, tout le contenu de sa voiture avait été dévalisé. L'opération de dédouanement est en soi un véritable parcours de combattant. Plusieurs guichets auxquels il faut payer des montants inexpliqués. D'ailleurs, les inspecteurs au port de Matadi demandent carrément aux Congolais de l'étranger de faire comme tout le monde (c'est-à-dire de corrompre) et de laisser de côté leur « logique » de l'étranger.
Le président Kabila et le gouvernement Gizenga sont-ils dépassés par les événements ? Qu'ils cèdent alors la place à ceux qui peuvent faire mieux. Le peuple Congolais a l'impression que son pays n'est pas dirigé. Ce n'est pas seulement une carence de stratégie de communication qui fait défaut aux dirigeants du pays mais aussi et surtout une absence pathétique de vision sur la direction que doit prendre le pays.
J. M. Mutuale/CV 30/4/2007
Source© Congo Vision
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