Face à ce génocide en République démocratique du Congo, l’attitude des responsables des institutions nationales inquiète. Bouleverse même plusieurs esprits.
Pas de décret pour un deuil national. Pas de convocation de plénières extraordinaires tant au Sénat qu’à l’Assemblée nationale. Seules quelques déclarations médiatiques de bonnes intentions comme si tout ce monde était frappé d’amnésie.
Autant que l’on s’est levé pour rejeter le rapport de Human Rights Watch, autant on doit le faire pour ce génocide qui est en train de tendre vers des proportions inquiétantes.
Pas de décret pour un deuil national. Pas de convocation de plénières extraordinaires tant au Sénat qu’à l’Assemblée nationale. Seules quelques déclarations médiatiques de bonnes intentions comme si tout ce monde était frappé d’amnésie.
Autant que l’on s’est levé pour rejeter le rapport de Human Rights Watch, autant on doit le faire pour ce génocide qui est en train de tendre vers des proportions inquiétantes.
Depuis le 28 août avec la reprise des combats, les populations congolaises vivent un calvaire et un cauchemar : tuées, pillées, déracinées, violées, elles ont tout perdu, jusqu’à leur dignité dans leur propre pays.
Comment les institutions nationales ne peuvent-elles pas constituer un « dossier solide » sur ce génocide congolais avec 5 millions de tués pour des actions judiciaires et politiques conséquentes ? Peu importe les causes de cette guerre complexe déjà connues de tout le monde avec leurs implications économiques.
Comment les institutions nationales ne peuvent-elles pas constituer un « dossier solide » sur ce génocide congolais avec 5 millions de tués pour des actions judiciaires et politiques conséquentes ? Peu importe les causes de cette guerre complexe déjà connues de tout le monde avec leurs implications économiques.
Serait-ce une raison valable pour tuer 5 millions de Congolais ?
Toute la valse diplomatique n’aura de sens que si les institutions nationales parviennent à faire accepter aux instances internationales compétentes qu’il y a génocide en République démocratique du Congo. Ce qui permettrait d’ouvrir un dossier en vue de poursuivre tous les « génocidaires nationaux et étrangers » afin qu’ils soient jugés.
Il y a déjà un précédent en Afrique avec ce qui s’est passé au Rwanda. Aujourd’hui des voix s’élèvent pour qu’il n’y ait plus de « génocide silencieux ». Les institutions nationales sont plus que jamais interpellées.
Toute la valse diplomatique n’aura de sens que si les institutions nationales parviennent à faire accepter aux instances internationales compétentes qu’il y a génocide en République démocratique du Congo. Ce qui permettrait d’ouvrir un dossier en vue de poursuivre tous les « génocidaires nationaux et étrangers » afin qu’ils soient jugés.
Il y a déjà un précédent en Afrique avec ce qui s’est passé au Rwanda. Aujourd’hui des voix s’élèvent pour qu’il n’y ait plus de « génocide silencieux ». Les institutions nationales sont plus que jamais interpellées.
Tirée du journal le potentiel
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