26 janvier 2009

RDCONGO: "La complicité au haut sommet de l'État" Par M. Mathias

Dans ma petite façon de comprendre et d'analyser la péripétie des événements, Joseph Kabila, a travers ses actes, est un garçon rwandais habille en toge congolaise. Le scénario qu'il vient de monter avec Paul Kagame n'est qu'une tentative d'officialiser l'occupation effective (si pas définitive) d'une partie du territoire congolais par les sujets rwandais.

Joseph Kabila a, d'une manière ou d'une autre, la vision de l'empire hima et celle de l'AFDL (je fais allusion ici aux mystérieux accords de Lemera (Uvira). C'est la même vision qui fut malignement utilisée par certains politiciens lors de la rédaction et de l'adoption la constitution actuelle du Congo-Kinshasa, une constitution qui hypothèque aujourd'hui la souveraineté du Congo-Kinshasa (lire l'article 217 de la constitution de la République Démocratique du Congo qui dit : « La République Démocratique du Congo peut conclure des traités ou des accords d'association ou de communauté comportant un abandon partiel de souveraineté en vue de promouvoir l'unité africaine. ».

Par ailleurs, Joseph Kabila est un oiseau du même plumage que Nkunda et Kagamé. Avons-nous tous déjà oublie que:

1) La rébellion conduite par Nkunda était, pendant longtemps, régulièrement payée sous la bénédiction de Joseph Kabila;
2) Des tonnes d’armes et minutions furent graduellement et intentionnellement abandonnées à Nkunda ;
3) Les chefs maï-maï furent délibérément retenus a Kinshasa sous l'ordre de Joseph Kabila alors que les rwandophones étaient encourages de rejoindre rapidement leurs milices juste après le séminaire;
4) Le Général Mbuza Mabe fut transféré de Bukavu à Kitona comme quoi il gênait le régime de Paul Kagame;
5) Les combattants maï-maï furent intentionnellement anéantis pendant que les rwandophones de Nkunda continuèrent à garder jalousement leurs armes et minutions;
6) Que les officiers militaires congolais furent mutés dans d'autres provinces afin de laisser place aux rwandophones à l'Est du pays;

Revenant au soit disant mandat de 15 jours accordés à l'armée rwandaise, il semble que lorsqu'on a affaire à une grande partie des politiciens et dirigeants congolais, on leur prenne parfois pour des enfants prodigues et myopes politiques.

En fait, les Interahamwe sont de militaires (une partie) de l'ancienne armée rwandaise. C'est-à-dire, ils maîtrisent mieux la logique du fusil parfois plus que l'armée rwandaise et « l'armée congolaise ». Ils sont éparpillés a travers l'ex-Province du Kivu voir même dans d'autres provinces proches de l'ex-Kivu.

Vous comprendre que le mandat de 15 jours accordés aux soldats de Kigali a une autre visée que celle de désarmer les Interahamwe. Il s'agit de créer une Palestine pour les "juifs noirs" sur le sol congolais.

Etant donnée que les auteurs du génocide rwandais de 1994 sont a Kigali (Paul Kagame, Rose Kabuye, Sam Kaka,Kayumba Nyamwasa, Jerome Ndahiro, etc.), moi je crois que la solution aux problèmes des Interahamwe et de l'Est du Congo-Kinshasa, devrait être une solution politique que militaire.

En d'autres mots, il faudrait qu'il y ait un (une):

1) Amnistie générale et rapatriement des Interahamwe vers leur pays d'origine;
2) Réconciliation nationale rwando-rwandaise (du type sud-africain) ;
3) Plan d'intégration des Interahamwe dans la société rwandaise;
4) Pression et sanctions internationales sur/contre Paul Kagame afin qu'il se désengage
définitivement du territoire congolais;
5) Pression du Parlement congolais sur Joseph Kabila afin que ses décisions soient des
décisions concertées et adoptées par les deux chambres du parlement;
6) Poursuite du programme de restructuration et intégration de l'armée congolaise, la police
nationale et les services de sécurité;
7) Mise en place des infrastructures de développement socio-économique durable pour le
bien-être des citoyens congolais.

M. Mathias
Californie, USA

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