
À chaud, Mende annonce d'abord qu'une cinquantaine d'hommes non encore identifiés auraient attaqués la résidence du président de la république située à Gombe et le camp Kokolo. La source sécuritaire congolaise avance qu'une centaine d'hommes auraient pris d'assaut la résidence du président Joseph Kabila à l'Agence France Presse.
Selon Lambert Mende, le chef de l'État était à sa résidence au moment de l'attaque mais ce lundi 28 février 2011, la version change sur la voix de l'Amérique, le même Mende se contrédit en disant que le Chef de l'État était parti avant les événements pour visiter un chantier près de l'aéroport de Ndjili, et y serait revenu peu après.
Selon toujours Mende, ces présumés assaillants seraient en fuite dans la ville après que 10 de leurs collègues auraient tombés sous la contre attaque de la force républicaine. Selon Congo planète, il est surprenant qu'un coup d'état soit manqué à l'encontre d'un chef d'état et que rien n'a été fait pour décréter un couvre-feu et un match opposant Vita-Club de Kinshasa à un Club venu de la Tanzanie se déroule comme si rien n'était.
On peut se demander d'où vient le chiffre que le ministre de communication et porte parole du gouvernement M. Mende avance pour annoncer le nombre d'assaillants? En évitant de décréter un couvre-feu, est-ce que le gouvernement était assuré que la vague d'attaque était maîtrisée?
Le peuple congolais a besoin de savoir qu'est-ce qui s'est réellement passé aux alentours de la résidence du Chef de l'État le 27 février 2011 à 13 heures? Mais aussi, si les hommes en fuite ont été appréhendés.
Amunobe Katwashile
Notre correspondant à Kinshasa
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