Selon le calendrier de la CENI pour les élections en RD Congo, 4 Aout 2011, date de début du dépôt des candidatures à la députation nationale et à la magistrature suprême s’approche pour finalement savoir le rôle que compte jouer le Parti National pour la Réforme (PNR) dans la prochaine élection présidentielle. Le PNR, parti cher à M. Delphin Kyubwa, dans sa position de centriste : ni dans l’opposition ou dans la Majorité Présidentielle (MP), n’a jamais été clair sur sa tendance politique.
Lors de la récente tournée au pays, à la question adressée à M. Kyubwa concernant sa candidature à la présidence en 2011, sa réponse était toujours simple ‘’sa candidature n’est pas exclue mais qu’il fallait laisser d’abord le temps au temps pour implanter le parti afin que le peuple comprenne ce message de réforme que prône le PNR’'. Contacté récemment par le Journal CONGOPRESS, il dit que l’Etat-major de son parti est entrain de statuer sur cette question au sujet de sa participation à la prochaine élection présidentielle: briguer pour représenter le parti à la magistrature suprême ou apporter leur soutien à un autre candidat en lice.
A l’Est du Congo où le PNR a des bases solides, le parti se positionne comme un des potentiels grand allié dans cette partie du pays aux réalités différentes des autres provinces. Mais va-t-il se rallier à la plateforme de la MP ou de l’opposition qui comprend entre autres, celle soutenant la candidature du leader de l’Union de Démocrate pour le Progrès Social (UDPS), M. Etienne Tshisekedi ou de l'Union Nationale pour le Congo (UNC), M. Vital Kamerhe, pour ne citer que ces deux.
Comme partout ailleurs, une forte présence des formations politiques de l’opposition et des alliés de la MP se fait sentir. Il y a également des indépendants visibles, tel que le PNR qui est encore neutre, dont ses membres ne jurent que pour le changement, la réforme fondamentale que prône ce parti. Selon certains analystes politiques, si cette émergeante force politique au Kivu se décidait de soutenir un autre candidat à la présidence, son soutien dans cette région du pays peut être utile à l'un des trois candidats favoris pour rempoter les élections à la magistrature suprême plutôt que de se présenter en 2011.
A l’instar de tous les partis politiques au Congo qui jouissent d’un soutien inconditionnel dans la région d’origine de leurs leaders, dans l’axe sud du Sud-Kivu, base forte du parti, nombreux attendent la candidature du président national du PNR dans la course à la présidence. Toutefois, avec la nouvelle règle du jeu de tour unique, qu’est-ce qu’une telle course apportera-t-elle à ce jeune parti?
Comme tout parti qui se veut dans le rang des grands aux dimensions nationales du poids des députés dans son état-major, il serait mieux pour le parti de focaliser cette année sur la bataille parlementaire à l’Est et dans d’autres provinces où le parti a des bases visibles, telles que le Katanga, l’orientale et l’Equateur, fief du Secrétaire général, Dr. Nenele Mompongo. En plus de ces provinces, le parti se fait aussi de temps à temps entendre sur l’étendue du territoire national par ses analyses intéressantes et approfondies de la situation sociopolitique au Congo à travers ses bulletins d’information qui circulent sur l’Internet dont semble-t-il sont aussi affichés dans leurs bureaux respectifs.
En son actif positif, son idéologie de la reforme du PNR parle d’elle-même car le système actuel au Congo nécessite cette réforme fondamentale dans tous les secteurs de la vie du pays pour mieux répondre aux attentes du peuple. Cependant, dans un pays à la dimension continentale comme la RDC Congo avec des infrastructures quasi inexistantes, comment ce message peut atteindre tous les coins et recoins du pays dans deux mois seulement?
Dans son récent message pour le 51e anniversaire de l’indépendance de la RD Congo, M. Kyubwa a élaboré en grandes lignes le projet de société de son parti et sa vision d’un Congo nouveau et moderne où le combat contre la pauvreté sera la priorité nationale à travers des initiatives d’amélioration du climat des affaires capables de créer d’emplois au peuple Congolais.
L'homme a non seulement une vision politique pour le changement au Congo mais possède aussi des connaissances et une expérience professionnelle utile pour la RDC. Il est expert en gestion de projet et ingénieur en informatique de formation et de profession qui a évolué dans le Gouvernement de Californie en Amérique comme Directeur Informatique au Ministère de la Technologie.
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