
Bemba, le chairman qui ne renonce jamais.
Croire que, détenu à Scheveningen par la Cour pénale internationale pour des crimes commis par ses hommes en Centrafrique, Jean-Pierre Bemba – allait renoncer à se porter candidat, c’est mal le connaître. Né en 1962 dans la province de l’Équateur, fils du patron des patrons Jeannot Bemba, un proche de Mobutu, cette force de la nature n’a jamais douté de lui, de son destin, national. Licencié en sciences commerciales à Bruxelles, il se lance d’abord dans les affaires et gère -sans beaucoup de succès- les entreprises familiales. La guerre puis la politique scelleront son destin : en 1998, il crée le Mouvement pour la libération du Congo -MLC-, un mouvement implanté dans la province de l'Équateur. En 2003 il accepte le poste de vice-président, en charge de économie dans le gouvernement de transition (1 + 5). Durant la campagne électorale de 2006, surnommé Igwe fils du pays, il fait preuve d’un charisme incontestable et soulève les foules à Kinshasa et en Équateur. Mais à la suite de violences imputées à ses gardes, sa résidence est bombardée et il fuit la capitale. En 2008, la justice internationale rattrape le sénateur en exil qui n’a jamais renoncé à reconquérir la première place. Du jamais vu sauf au Congo Kinshasa où un prisonnier se déclare candidat à la présidence de la république.
Croire que, détenu à Scheveningen par la Cour pénale internationale pour des crimes commis par ses hommes en Centrafrique, Jean-Pierre Bemba – allait renoncer à se porter candidat, c’est mal le connaître. Né en 1962 dans la province de l’Équateur, fils du patron des patrons Jeannot Bemba, un proche de Mobutu, cette force de la nature n’a jamais douté de lui, de son destin, national. Licencié en sciences commerciales à Bruxelles, il se lance d’abord dans les affaires et gère -sans beaucoup de succès- les entreprises familiales. La guerre puis la politique scelleront son destin : en 1998, il crée le Mouvement pour la libération du Congo -MLC-, un mouvement implanté dans la province de l'Équateur. En 2003 il accepte le poste de vice-président, en charge de économie dans le gouvernement de transition (1 + 5). Durant la campagne électorale de 2006, surnommé Igwe fils du pays, il fait preuve d’un charisme incontestable et soulève les foules à Kinshasa et en Équateur. Mais à la suite de violences imputées à ses gardes, sa résidence est bombardée et il fuit la capitale. En 2008, la justice internationale rattrape le sénateur en exil qui n’a jamais renoncé à reconquérir la première place. Du jamais vu sauf au Congo Kinshasa où un prisonnier se déclare candidat à la présidence de la république.
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