Dans ce marathon électoral, Katebe Katoto aurait mis la main à la pâte pour appuyer financièrement celui qui vilipendait l’organisation des élections générales de 2006, affirmant qu’elles étaient un simulacre d’élections dont le vainqueur était connu d’avance. En se lançant pour la présidentielle de 2011, l’UDPS avec ses milliers de militants dans cette élection à la magistrature suprême, est fortement soutenue par les milieux conservateurs occidentaux, eux aussi convaincus du fait que seul Etienne Tshisekedi a le profil requis parmi les leaders congolais le plus en vue et des puissants groupes financiers canadiens, sud-africains voire des institutions chinoises. Mais, l’appui le plus sérieux et actif lui serait apporté par le richissime katangais d’origine juif belge Katebe Katoto, le frère aîné de Moïse Katumbi Chapwe, gouverneur du Katanga. Katebe Katoto ne jurerait que par l’élection d’Etienne Tshisekedi.
En 2006 déjà, les deux personnalités politiques étaient très rapprochées ; leur collaboration politique avait suscité bien des inquiétudes au gouvernement 1+4. A cette époque, ils avaient formé un gouvernement de transition en vue de combler la vacance créée par la fin de la première tranche de la période de transition instaurée par le Dialogue intercongolais de Sun City. Dans le gouvernement qu’ils avaient formé, Tshisekedi était désigné président de la République et Katebe Katoto, premier ministre mais c’était sans compter sur JP Bemba, Azarias Ruberwa et d’autres détenteurs du pouvoir qui avaient tôt fait d’étouffer leurs velléités. Les fréquents voyages de Tshisekedi en Europe sont loin d’être purement touristiques. Le Sphinx de Limete y renforce ses appuis extérieurs. Et c’est dans ce contexte et dans les perspectives de partage des responsabilités dans le futur gouvernement, une fois leur candidat élu, que Vital Kamerhe, JP Bemba, Léon Kengo wa Dondo et les autres acceptent finalement de cautionner Etienne Tshisekedi comme le candidat commun et unique de l’opposition.
Source: Kongo times
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