Ils vivent en Afrique du Sud dans la capitale Johannesburg. Eux, ce sont les congolais qui ont dénoncé cette fraude organisée par les individus à la solde du régime de Kinshasa en bourrant d’avance les urnes devant servir à la présidentielle de ce 28 novembre. Le pouvoir organisateur de ces élections en l’occurrence la CENI est aujourd’hui totalement discrédité. Personne ne fait plus confiance au fameux pasteur Daniel Ngoy Mulunda, proche parent de Joseph Kabila qui s’est juré à tout prix de faire relire l’homme de sa famille. Cette affaire qui a fait grand bruit sur le web et les réseaux sociaux a été reprise par un confrère sud africain Mail & Guardian online dans son édition du 25 novembre 2011.
Evoquant toutes les difficultés du monde qu’a le gouvernement congolais pour pouvoir acheminer les 210 ballots de sous centre vers les 13 principaux. Ce confrère évoque également l’apparition de ces mêmes bulletins de vote dans les rues de Johannesburg entre les mains de certains individus identifiés par les congolais de la diaspora sud-africaine comme étant membres du PPRD. Cette manœuvre frauduleuse a fait couler beaucoup d’encre du côté de Kinshasa où l’organe organisateur des élections la CENI est accusé de favoritisme en faveur de Joseph Kabila. Son président Ngoy Mulunda a même perdu son sang froid en portant plainte contre notre confrère Fidèle Musangu et son journal le quotidien Le Phare.
A court d’arguments, le régime trouve son bouc-émissaire en l’opposition par son leader Étienne Tshisekedi. C’est ce que rapporte notre confrère sud africain par les propos de l’ambassadeur de la kabilie à Johannesburg. Accuser aujourd’hui les partisans de Tshisekedi de chercher à discréditer Joseph Kabila dans l’affaire des bulletins de vote au nom du président sortant est une preuve de malhonnêteté avérée de la part de sieur Bene M’Poko. Pourtant, ces bulletins de vote pré-rempli au nom de Joseph Kabila se sont retrouvés entre les mains des individus qui se déclarent avoir été payé pour accomplir cette sale besogne de tricherie pour l’élection de ce lundi 28 novembre 2011…
Sinon, comment expliquer les failles dans la sécurisation des bulletins de vote alors que l’ambassadeur de Kabila ventait le professionnalisme sud-africain en cette matière. Ce, nonobstant le coût payé pour l’impression de ces bulletins de vote qui auront coûté 1.2 milliards de dollars américains alors que pour celles de 2006, le coût total revenait à peine 50 millions de dollars soit 400.000 millions de Rands. Comment donc expliquer ce dérapage budgétaire si ce n’est par un jeu de détournement de fonds publics par ceux à qui l’Etat congolais a confié l’organisation des élections, en l’occurrence Ngoy Mulunda qui passe être un proche parent du même Joseph Kabila.
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