Comme l’histoire se répète, c’est de la même façon que l’Ambassadeur Bill Richardson s’était adressé en son temps au grand dictateur le Maréchal Mobutu, 20 ans après le départ de l’aigle de Kawele, l’histoire se répète contre le petit dictateur, l’homme de Kingakati.
Le Sénateur John Edward Markey a été clair que l’Amérique a déjà mis toutes les dispositions nécessaires pour en découdre avec J. Kabila et ses collaborateurs dont Néhemie Mwilanya, Kalev Mutondo, Evariste Boshab, Lambert Mende, …, les Généraux Kampeta, Kanyama, Jean-Claude Kifwa, Yav, … ainsi que les membres de la famille présidentielle Sifa Mahanya, Jaynet Kabila, Zoé Kabila, Sisi Kabila et toutes leurs bandes.
La Voix d’Afrique au Canada a eu à traduire presque le discours du Sénateur John Edward Markey en français et qui s’est exprimé en ces termes :
« La semaine passée, j’ai envoyé une lettre au Secrétaire d’Etat Mr Kerry concernant la situation préoccupante en République Démocratique du Congo, en particulier au Président Kabila qui tente de prolonger la date des élections et rester au pouvoir au-delà des temps limités par la Constitution congolaise.
Dans ma lettre, je vous ai supplié de fournir des efforts pour persuader le Président Kabila d’organiser les élections dans les délais constitutionnels.
C’est pourquoi nous tenons à communiquer clairement ces trois points au Président Kabila :
1. Il doit immédiatement, clairement et publiquement annoncer qu’il ne restera pas au pouvoir dès que son mandat finit à la fin de cette année ;
2. Il doit organiser des élections justes et libres cette année ;
3. S’il échoue d’organiser les premiers points, alors les Etats-Unis d’Amérique et ses partenaires vont appliquer des sanctions contre Kabila et son entourage.
C’est très clair, ce que Kabila est entrain de faire et d’accomplir. Je crois qu’il comprend comment ça sera-t-il pour lui lorsque les Etats-Unis d’Amérique vont se précipiter sur lui et son entourage. Sur lui personnellement et son entourage personnellement.
Nous avons un plan sur place, et Kabila doit comprendre que ce plan sera imposé sur lui. Que nous n’allons pas rester à côté et le regarder faire.
En mars 2015, plus de 400 corps ont été retrouvés enterrés dans une fosse commune à Kinshasa. Et Human Right Watch dit que certains corps sont des hommes que le gouvernement avait tués lors des manifestations du 19 janvier 2015.
Est-ce que les Etats-Unis d’Amérique sont-ils engagés de prendre des décisions fortes dans le cas où le Président Kabila continue dans la voie qu’il a choisie ? »
Réponse de l’Honorable Linda Thomas Greenfield
Certainement, nous sommes engagés. Nous avons utilisé toute la diplomatie de haut niveau pour faire comprendre Mr Kabila de se retirer. Et c’est inhabituel ce qu’on a fait. Il a reçu des appels du Président Obama, il a reçu des visites du Secrétaire d’Etat Mr Kerry, et nous l’encourageons de prendre la bonne décision. Et je souhaite qu’il va prendre la bonne décision. Les conséquences pour lui de prendre la mauvaise décision, les horribles conséquences pour lui de prendre la mauvaise décision, aura un impact sur son peuple.
D’après un Député de la majorité présidentielle qui a requis l’anonymat, ils ont déjà compris et qu’il faudrait être malade pour ne pas conjuguer le pouvoir de Joseph Kabila au passé. La plupart d’entre eux se proposent de la quitter au plus tard au mois de septembre 2016 le temps pour eux de se faire un peu d’argent.
C’est l’histoire du crapaud qui voulait se faire aussi grand que l’éléphant.
Wait and see
Geoffrey Kazadi
Aucun commentaire:
Publier un commentaire