27 avril 2006

Canada: Le criminel Paul Kagame démystifié par un Congolais Serges WELLO.



(Jeudi 27 Avril 2006 : www.benilubero.com) Il s'est passé une rencontre, ce mardi 25 avril 2006, à Montréal, que le président Rwandais Paul Kagame n'oubliera jamais dans sa vie. Pendant qu'il recevait une médaille d'honneur et qu'il allait ouvrir sa bouche pour parler; un congolais vivant au Canada lui a craché des mots lourds à la figure:"Criminel, Assassin"avant de terminer par: "Vive La RDC, Vive Lumumba".Paul Kagame serait resté bouche cousue. Beni-Lubero Online est arrivé à entrer en contact avec ce Congolais hors paire, du nom de Serges Wello, qui a démontré à Paul Kagame yeux dans les yeux, face à face, nez-à-nez...et devant des centaines des Rwandais le dégoût que les congolais lui portent.. Suivez cette interview exclusive.

Serges Wello BENI-LUBERO : Bonjour Monsieur Serges Wello. Depuis combien de temps vivez-vous au Canada?
SERGES WELLO : Je vis au Canada depuis dix ans, monsieur Magloire.
BENI-LUBERO : Qu'est ce qui s'est passé entre vous et Paul Kagamé, le Président Rwandais?
SERGES WELLO :Il est arrivé depuis lundi 24 avril à Montréal. Je regrette que le gouvernement conservateur du Canada ait délivré un visa d'entrée au plus grand criminel vivant, Paul Kagame. C'est lui l'artisan principal du génocide Rwandais et de la guerre d'occupation en RDC, mon pays.
BENI-LUBERO : Quelles sont les preuves qui vous poussent à l'accuser ainsi?
SERGES WELLO : Mais monsieur Magloire, quelles preuves voulez-vous encore? Vous savez que son ex-Lieutenant Abdoul Ruz Ibiza a prouvé noir sur blanc l'implication de Kagame dans la planification de l'attentat contre l'avion du président Juvénal Habyarimana. Paul Kagame savait que en faisant cela les Hutus allaient se venger sur les Tutsis. Il a laissé ses propres frères et soeurs mourir et périr pour sa propre gloire, pour qu'il arrive au pouvoir. Tout cela doit être dénoncé devant l'opinion publique.
BENI-LUBERO : Qu'est ce qui s'est passé le mardi 25 Avril entre vous deux?
SERGES WELLO : Il était invité par le conseil des relations internationales de Montréal; un conseil d'hommes d'affaires et de lobbying. Moi comme président de la Diaspora Congolaise de Partout (DIASCOPA) au Canada avec les forces vives du monde associé du Canada nous avons décidé d'infiltrer cette cérémonie. Je me suis porté volontaire, pour l'amour du Congo. J'ai payé, de ma propre poche, 150$ de droit d'entrée à la cérémonie. Je te dis, Magloire, j'ai été attristé, j'ai été peiné de voir le recteur de l'Université de Sherbrooke décerner un prix à ce monsieur, à ce criminel.
BENI-LUBERO : Et c'est en ce moment que vous avez crié contre Paul Kagame?
SERGES WELLO : J'étais dans la salle comme tout le monde. J'étais un convive parmi les autres. J'attendais le moment précis. Quand il est monté sur le podium pour parler, j'ai senti le sang de nos ancêtres chauffer dans mon corps. Je me suis mis débout et seul congolais contre plus de trois cents rwandais, devant des hommes d'affaires Canadiens, face à Kagame j'ai crié tout haut: "Ce Monsieur est un Criminel. Il a sur ses mains le sang de cinq millions de Congolais. C'est lui le déclencheur principal du génocide Rwandais de 1994. Pouqruoi vous devez passer un criminel pour un justicier?"
BENI-LUBERO : Et tout le monde vous a entendu?
SERGES WELLO : J'ai eu le temps de passer mon message. Les gardes de corps de Paul Kagame sont venus. Ils ont essayé de m'interrompre, sans succès. C'est la gendarmerie royale du Canada qui m'a maitrisé. Quand ils m'ont plaqué sur le sol; j'ai continué à crier: "Vive Lumumba, Vive la RDC. Le Congo sera libéré. Le peuple Congolais te traduira en justice."On m'a mit dehors, la gendarmerie Canadienne m'a interrogé; ils ont trouvé que je n'étais pas armé, j'ai été coopératif, j'ai dis que je voulais seulement lancer un message. J'ai été relâché mais la police m'a donné une promesse de comparution.
BENI-LUBERO : Quelle a était la réaction de Paul Kagame? Est-ce que vos yeux se sont croisés?
SERGES WELLO :Merci pour cette question. Je te dis, monsieur Magloire, je pense que Kagame a compris que le congolais qu'il pensait connaître; il les a mal connu. J'ai été en face de Kagame, je le fixais droit dans les yeux. Quand j'ai crié en face de lui; il n'a pas sû continuer son discours et il a baissé les yeux, il était comme abattu devant cette assemblée. J'ai défié Kagame devant ses lobbys. Je me suis dis:"que vaut ma vie devant celle des cinq millions de morts de congolais?"
BENI-LUBERO : Pourquoi, pour lui faire plus mal, vous n'avez pas crié "Vive Mzee Laurent Kabila?"
SERGES WELLO : Tout était spontané. J'étais prêt à citer tous les nationalistes.
BENI-LUBERO :Combien de temps vous êtes-vous préparé pour avoir le sang froid d'affronter Paul Kagame?
SERGES WELLO : C'est la détermination. C'est du patriotisme. J'ai pensé aux cinq millions de morts Congolais. C'était toute mon inspiration.
BENI-LUBERO : N'avez-vous pas peur maintenant des Rwandais et de la Justice canadienne? Ne craignez-vous pas pour votre vie après cet incident?
SERGES WELLO : Le Canada est un Etat des droits. Je crois à la justice canadienne. Ici c'est la démocratie. Je ne suis pas un criminel. Je n'étais pas armé. J'étais dans la salle pour m'exprimer, pour m'indigner vis-à-vis de ce criminel de Kagame. Les canadiens savent que c'est mon droit de parler.
BENI-LUBERO :Vous ne craignez pas que les Rwandais vous empoisonnent?
SERGES WELLO : Ah monsieur Paluku! C'est un mythe. Je ne suis pas de ce mythe là. Moi j'ai défié Kagame.
BENI-LUBERO : Je vous remercie monsieur Serges Wello.
SERGES WELLO : Merci.
Interview exclusive de Serges Wello accordée á Magloire Paluku depuis Montréal.
Source: www.benilubero.com

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