" Il est souhaitable qu'il y ait un débat contradictoire entre les deux candidats retenus au second tour de l'élection présidentielle. Ce débat pourra permettre aux électeurs indécis de se déterminer pour aller voter pour l'un de deux". C'est en ces termes que Reinhard Buchholz, ambassadeur de la République Fédérale d'Allemagne en République Démocratique du Congo s'est exprimé au cours d'un point de presse tenu à sa résidence de Kinshasa/Gombe. Il a ajouté qu'un tel débat n'est pas une nouveauté, car il est pratiqué dans toutes les démocraties. Puisque la loi électorale le prévoit, il est normal, selon lui, que les deux candidats s'affrontent sur le plan des idées.
" Il n'y a pas d'autre alternative, il faut ce débat ", a-t-il insisté.Lors de cette rencontre avec la presse kinoise, l'ambassadeur allemand qui avait à ses côtés le 1er secrétaire d'ambassade Adrian Seufert, a tenu à donner sa lecture de la situation politique en RDC après les affrontements sanglants du 20 au 22 août dernier ayant opposé les hommes de Kabila à ceux de Bemba. En tant que membre du CIAT et représentant de la présidence finlandaise de l'Union européenne en RDC, Reinhard Buchholz a estimé que les deux candidats au second tour doivent s'abstenir des actes qui risquent d'anéantir tous les efforts consentis pendant toutes ces années de transition. Et de préconiser un dialogue entre les deux protagonistes avant d'aller au second tour. Il s'est montré très réservé sur le bilan de derniers incidents, estimant qu'il n'est pas bon de perdre une vie de trop, comme cela a été le cas lors de la campagne électorale pendant laquelle on a enregistré plus ou moins neuf morts. Parlant de la Force de l'Union européenne (Eufor), le diplomate allemand s'est interrogé sur l'incrédulité de la presse congolaise qui n'arrive toujours pas à croire que cette force est venue pour sauver le processus électoral. Il a expliqué que les éléments de l'Eufor quitteront le pays une fois les élections terminées. Il a rejeté les affirmations selon lesquelles l'unique intervention de l'Eufor du 21 juillet dernier était liée au fait que les diplomates étaient bloqués dans la résidence de Jean-Pierre Bemba. Selon lui, les membres du CIAT discutaient des problèmes du Congo, il était normal que l'Eufor les fasse sortir de là.A une question sur les contacts amorcés par les membres du CIAT à quelques jours de la publication des résultats provisoires de la présidentielle, auprès de certains politiciens à l'instar du patriarche Antoine Gizenga du Palu. Reinhard Buchholz a répondu que les diplomates étaient préoccupés par la tension qui régnait dans la capitale. Il était impérieux de rencontrer les leaders politiques qui ont une assise populaire dans une perspective d'apaisement.Et pourquoi pas Etienne Tshisekedi qui a aussi une assise populaire ? Le diplomate allemand lâche sur un ton ferme : " Il faut laisser aux membres du CIAT leur liberté de choix ".
" Il n'y a pas d'autre alternative, il faut ce débat ", a-t-il insisté.Lors de cette rencontre avec la presse kinoise, l'ambassadeur allemand qui avait à ses côtés le 1er secrétaire d'ambassade Adrian Seufert, a tenu à donner sa lecture de la situation politique en RDC après les affrontements sanglants du 20 au 22 août dernier ayant opposé les hommes de Kabila à ceux de Bemba. En tant que membre du CIAT et représentant de la présidence finlandaise de l'Union européenne en RDC, Reinhard Buchholz a estimé que les deux candidats au second tour doivent s'abstenir des actes qui risquent d'anéantir tous les efforts consentis pendant toutes ces années de transition. Et de préconiser un dialogue entre les deux protagonistes avant d'aller au second tour. Il s'est montré très réservé sur le bilan de derniers incidents, estimant qu'il n'est pas bon de perdre une vie de trop, comme cela a été le cas lors de la campagne électorale pendant laquelle on a enregistré plus ou moins neuf morts. Parlant de la Force de l'Union européenne (Eufor), le diplomate allemand s'est interrogé sur l'incrédulité de la presse congolaise qui n'arrive toujours pas à croire que cette force est venue pour sauver le processus électoral. Il a expliqué que les éléments de l'Eufor quitteront le pays une fois les élections terminées. Il a rejeté les affirmations selon lesquelles l'unique intervention de l'Eufor du 21 juillet dernier était liée au fait que les diplomates étaient bloqués dans la résidence de Jean-Pierre Bemba. Selon lui, les membres du CIAT discutaient des problèmes du Congo, il était normal que l'Eufor les fasse sortir de là.A une question sur les contacts amorcés par les membres du CIAT à quelques jours de la publication des résultats provisoires de la présidentielle, auprès de certains politiciens à l'instar du patriarche Antoine Gizenga du Palu. Reinhard Buchholz a répondu que les diplomates étaient préoccupés par la tension qui régnait dans la capitale. Il était impérieux de rencontrer les leaders politiques qui ont une assise populaire dans une perspective d'apaisement.Et pourquoi pas Etienne Tshisekedi qui a aussi une assise populaire ? Le diplomate allemand lâche sur un ton ferme : " Il faut laisser aux membres du CIAT leur liberté de choix ".
Par J-Alain Kabongo.
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