KINSHASA, Congo (AP) - Des affrontements ont éclaté lundi à Kinshasa devant le domicile d'un candidat à la présidentielle, Jean-Pierre Bemba, alors que ce dernier recevait le chef de la mission de l'ONU au Congo-Kinshasa et de hauts diplomates étrangers, qui ont dû être évacués par les casques bleus, selon un porte-parole des Nations unies dans la capitale.
Des forces loyales au président sortant Joseph Kabila et des hommes fidèles à Jean-Pierre-Bemba échangeaient des tirs nourris, comme la veille après l'annonce de la présence au deuxième tour de la présidentielle des deux hommes. Lundi, les affrontements ont eu lieu devant la résidence de M. Bemba alors qu'il y rencontrait le chef de la mission de l'ONU, William Swing, ainsi que des émissaires des Etats-Unis, de la France, de la Chine et d'autres pays.
L'armée a ordonné à toutes les troupes présentes à Kinshasa de déposer leurs armes alors que l'ONU a envoyé aux abords de la résidence 150 de ses soldats à bord d'une vingtaine de véhicules blindés de transport, qui ont pu évacuer sains et saufs les diplomates, a précisé Jean-Tobias Okala, porte-parole de l'ONU.
Tentant de rétablir le calme, le porte-parole de l'armée, le colonel Richard Leon Kasonga, a interdit lors d'une allocution télévisée à tous les soldats de la capitale de porter leurs armes en public, sauf autorisation écrite.
"Nous sommes tous membres de la même armée", a-t-il plaidé, exhortant les combattants à se contenir.
On ignorait s'il y avait des victimes lundi. La veille, au moins deux personnes sont mortes dans des échanges de tirs alors que les résultats officiels du premier tour de l'élection présidentielle étaient rendus publics par la commission électorale dans la soirée.
Joseph Kabila a remporté 45% des voix au premier tour de l'élection présidentielle qui s'est tenue le 30 juillet au Congo-Kinshasa, contre 20% à son principal adversaire, Jean-Pierre Bemba, ex-dirigeant rebelle et actuel vice-président dans le gouvernement d'union nationale. Les deux hommes devraient donc s'affronter lors d'un second tour, probablement en octobre. AP
Des forces loyales au président sortant Joseph Kabila et des hommes fidèles à Jean-Pierre-Bemba échangeaient des tirs nourris, comme la veille après l'annonce de la présence au deuxième tour de la présidentielle des deux hommes. Lundi, les affrontements ont eu lieu devant la résidence de M. Bemba alors qu'il y rencontrait le chef de la mission de l'ONU, William Swing, ainsi que des émissaires des Etats-Unis, de la France, de la Chine et d'autres pays.
L'armée a ordonné à toutes les troupes présentes à Kinshasa de déposer leurs armes alors que l'ONU a envoyé aux abords de la résidence 150 de ses soldats à bord d'une vingtaine de véhicules blindés de transport, qui ont pu évacuer sains et saufs les diplomates, a précisé Jean-Tobias Okala, porte-parole de l'ONU.
Tentant de rétablir le calme, le porte-parole de l'armée, le colonel Richard Leon Kasonga, a interdit lors d'une allocution télévisée à tous les soldats de la capitale de porter leurs armes en public, sauf autorisation écrite.
"Nous sommes tous membres de la même armée", a-t-il plaidé, exhortant les combattants à se contenir.
On ignorait s'il y avait des victimes lundi. La veille, au moins deux personnes sont mortes dans des échanges de tirs alors que les résultats officiels du premier tour de l'élection présidentielle étaient rendus publics par la commission électorale dans la soirée.
Joseph Kabila a remporté 45% des voix au premier tour de l'élection présidentielle qui s'est tenue le 30 juillet au Congo-Kinshasa, contre 20% à son principal adversaire, Jean-Pierre Bemba, ex-dirigeant rebelle et actuel vice-président dans le gouvernement d'union nationale. Les deux hommes devraient donc s'affronter lors d'un second tour, probablement en octobre. AP
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