La communauté internationale et quelques voix congolaises multiplient les appels au calme en République démocratique du Congo (RDC) pour éviter toute violence, quelques jours avant l'annonce des résultats provisoires de l'élection présidentielle historique du 30 juillet placée sous haute sécurité.
Ces appels au calme interviennent alors que le chef de l'Etat de la République démocratique du Congo Joseph Kabila est toujours en tête de la présidentielle du 30 juillet, mais passe sous les 50% des suffrages exprimés, selon les résultats partiels de jeudi portant sur plus de la moitié des inscrits.
M. Kabila recueille 48,6% des suffrages exprimés, devant l'un des vice-présidents Jean-Pierre Bemba, qui arrive en deuxième position avec 16,2% des suffrages, selon les chiffres affichés sur le site internet de la Commission électorale indépendante (CEI) et compilés par l'AFP.
Ces résultats portent sur 13.030.650 inscrits sur un total de quelque 25 millions, soit environ 52% des inscrits. Le taux de participation national n'est pas encore connu.
Mercredi, la Mission de l'Onu en RDC (Monuc) a exhorté les candidats à "s'abstenir de tout acte ou déclaration qui pourrait inciter à la violence", estimant qu'"on ne peut pas prétendre à la plus haute charge publique et tenir des propos qui sèment (...) le doute dans l'esprit de la population".
Ces derniers jours, des candidats ont dénoncé des fraudes et remis en cause les résultats partiels affichés par la Commission électorale indépendante (CEI), qui donnent en tête le chef de l'Etat sortant Joseph Kabila, devant le vice-président Jean-Pierre Bemba.
Ce week-end, ce sont les confessions religieuses qui ont lancé "un vibrant appel au calme", alors que la CEI doit annoncer les résultats provisoires d'ici dimanche.
"On passe d'un régime politique de cooptation à un régime démocratique. C'est une révolution. Quand il y a tant d'enjeux dans la balance, des personnes peuvent être prêtes à tout faire pour garder un certain pouvoir", explique à l'AFP un diplomate, qui a requis l'anonymat.
L'élection présidentielle du 30 juillet, couplée avec les législatives, est en effet le premier scrutin libre et démocratique organisé en plus de quarante ans dans l'ex-Zaïre.
Ces élections doivent mettre fin à une fragile transition politique, après près de cinq années de guerre (1998-2003). La transition, lancée en 2003, se caractérise par des institutions dont les membres sont nommés parmi les anciennes rébellions, la société civile, l'opposition politique et l'ex-gouvernement.
En cette période électorale, "la situation est plus volatile que d'habitude", ajoute le diplomate.
"Il y a des risques à Kinshasa et Mbuji-Mayi", respectivement la capitale, où le président sortant n'est pas populaire, et une ville du centre, fief du parti d'opposition de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), estime-t-il. L'UDPS a appelé au boycott des élections.
"Les chancelleries disent +calme+" aux différents partis, ajoute un second diplomate sous couvert d'anonymat. "Mais le message sera-t-il entendu ?".
Dans ce contexte, l'autorité de régulation des médias congolais, la Haute Autorité des médias (Ham), a suspendu pour 24 heures, à compter de jeudi matin, trois chaînes de télévision accusées d'incitation à la violence".
Parmi ces deux télévisions, on trouve la chaîne qui appartient à M. Bemba et la télévision officielle.
La campagne a été marquée par l'assassinat par balles de plusieurs personnes, dont trois policiers en marge d'une manifestation des partisans de M. Bemba le 27 juillet à Kinshasa.
Mais les scrutins du 30 juillet se sont dans l'ensemble déroulés dans le calme, sous très haute sécurité: environ 17.600 Casques bleus sont déployés dans le pays, et un millier de militaires d'une force européenne (Eufor) à Kinshasa. Jeudi, l'Eufor a d'ailleurs mis en garde contre toute violence, affirmant que les fauteurs de troubles la "trouveront sur le chemin".
En dehors de la RDC, l'Angola, qui entretient des relations étroites avec M. Kabila, a récemment renforcé sa présence militaire le long de ses frontières avec l'ex-Zaïre par "mesure de précaution", selon l'armée angolaise.
"On espère qu'il y aura un second tour, ça devrait calmer les esprits", estime le deuxième diplomate. Et au vu des derniers résultats partiels affichés jeudi par la CEI, l'hypothèse d'un second tour est probable, selon des sources concordantes.
Ces appels au calme interviennent alors que le chef de l'Etat de la République démocratique du Congo Joseph Kabila est toujours en tête de la présidentielle du 30 juillet, mais passe sous les 50% des suffrages exprimés, selon les résultats partiels de jeudi portant sur plus de la moitié des inscrits.
M. Kabila recueille 48,6% des suffrages exprimés, devant l'un des vice-présidents Jean-Pierre Bemba, qui arrive en deuxième position avec 16,2% des suffrages, selon les chiffres affichés sur le site internet de la Commission électorale indépendante (CEI) et compilés par l'AFP.
Ces résultats portent sur 13.030.650 inscrits sur un total de quelque 25 millions, soit environ 52% des inscrits. Le taux de participation national n'est pas encore connu.
Mercredi, la Mission de l'Onu en RDC (Monuc) a exhorté les candidats à "s'abstenir de tout acte ou déclaration qui pourrait inciter à la violence", estimant qu'"on ne peut pas prétendre à la plus haute charge publique et tenir des propos qui sèment (...) le doute dans l'esprit de la population".
Ces derniers jours, des candidats ont dénoncé des fraudes et remis en cause les résultats partiels affichés par la Commission électorale indépendante (CEI), qui donnent en tête le chef de l'Etat sortant Joseph Kabila, devant le vice-président Jean-Pierre Bemba.
Ce week-end, ce sont les confessions religieuses qui ont lancé "un vibrant appel au calme", alors que la CEI doit annoncer les résultats provisoires d'ici dimanche.
"On passe d'un régime politique de cooptation à un régime démocratique. C'est une révolution. Quand il y a tant d'enjeux dans la balance, des personnes peuvent être prêtes à tout faire pour garder un certain pouvoir", explique à l'AFP un diplomate, qui a requis l'anonymat.
L'élection présidentielle du 30 juillet, couplée avec les législatives, est en effet le premier scrutin libre et démocratique organisé en plus de quarante ans dans l'ex-Zaïre.
Ces élections doivent mettre fin à une fragile transition politique, après près de cinq années de guerre (1998-2003). La transition, lancée en 2003, se caractérise par des institutions dont les membres sont nommés parmi les anciennes rébellions, la société civile, l'opposition politique et l'ex-gouvernement.
En cette période électorale, "la situation est plus volatile que d'habitude", ajoute le diplomate.
"Il y a des risques à Kinshasa et Mbuji-Mayi", respectivement la capitale, où le président sortant n'est pas populaire, et une ville du centre, fief du parti d'opposition de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), estime-t-il. L'UDPS a appelé au boycott des élections.
"Les chancelleries disent +calme+" aux différents partis, ajoute un second diplomate sous couvert d'anonymat. "Mais le message sera-t-il entendu ?".
Dans ce contexte, l'autorité de régulation des médias congolais, la Haute Autorité des médias (Ham), a suspendu pour 24 heures, à compter de jeudi matin, trois chaînes de télévision accusées d'incitation à la violence".
Parmi ces deux télévisions, on trouve la chaîne qui appartient à M. Bemba et la télévision officielle.
La campagne a été marquée par l'assassinat par balles de plusieurs personnes, dont trois policiers en marge d'une manifestation des partisans de M. Bemba le 27 juillet à Kinshasa.
Mais les scrutins du 30 juillet se sont dans l'ensemble déroulés dans le calme, sous très haute sécurité: environ 17.600 Casques bleus sont déployés dans le pays, et un millier de militaires d'une force européenne (Eufor) à Kinshasa. Jeudi, l'Eufor a d'ailleurs mis en garde contre toute violence, affirmant que les fauteurs de troubles la "trouveront sur le chemin".
En dehors de la RDC, l'Angola, qui entretient des relations étroites avec M. Kabila, a récemment renforcé sa présence militaire le long de ses frontières avec l'ex-Zaïre par "mesure de précaution", selon l'armée angolaise.
"On espère qu'il y aura un second tour, ça devrait calmer les esprits", estime le deuxième diplomate. Et au vu des derniers résultats partiels affichés jeudi par la CEI, l'hypothèse d'un second tour est probable, selon des sources concordantes.
Source: AFP.
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