24 septembre 2006

RDCONGO: Discours de circonstance de Président Jean-Pierre BEMBA, "Mwana Mboka".


Mes chers compatriotes, Mesdames et Messieurs, Distingués invités, La proclamation des résultats des élections tenues le 30 juillet 2006 a été un moment historique pour notre pays. Une première depuis plus de 40 ans !
L’événement aurait pu être une grande fête, pour son engagement qu’il sonnait comme l’aboutissement de plusieurs luttes en faveur de la liberté de notre peuple. Et, Dieu combien ce peuple en a payé un lourd tribut!
C’était le moment où la Nation pouvait rendre un hommage mérité à nos nombreux martyrs pour la liberté et la démocratie dans notre pays.
L’occasion était donnée à la classe politique entière de remercier la population ainsi que la Communauté internationale pour l’accompagnement et l’aide substantielle de ce processus. Hélas! C’était sans compter avec certains réflexes, qui ont brutalement jeté le pays sur les chemins incertains de la violence irresponsable. Violence que nous n’avons cessé, et que nous continuerons de désapprouver, parce qu’elle jette un discrédit total sur notre pays, son peuple et ses dirigeants.
Ce qui aurait dû être une fête a été ainsi transformée, par les caprices des uns, en deuil pour la patrie.
La sagesse et le sens de l’Etat auraient pu épargner à la Nation ce lot de désolations supplémentaires, qui a piégé nos concitoyens dans leur conviction légitime de s’être engagés dans un Etat de droit démocratique.
Comme vous le savez tous, nul n’est besoin de se livrer à une comptabilité macabre, pour se rendre à l’évidence de la tragédie que traverse notre pays aujourd’hui.
La violence a inutilement encore frappé le long du processus électoral et, le cœur du pays s’est mis encore à battre au rythme de l’instabilité, voulue et entretenue par certains acteurs politiques. Nous avons vu tomber les manifestants de Bundu dia Kongo, des journalistes assassinés, des hommes politiques enlevés, séquestrés et menacés ouvertement. Comble de tout, nous avons été menacés dans notre intégrité physique, au grand jour, aux yeux et au su de tous;
C’est pourquoi, avant toutes choses, j’aimerais vous inviter à observer une minute de silence pour toutes les victimes de l’intolérance.
Mes chers compatriotes,
Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle, publiés par la CEI en date du 20 août 2006, nous ont placé dans la compétition du deuxième tour de ce scrutin, convoqué pour le 29 octobre prochain.
Malgré ce résultat, nous ne pouvons nous résigner et nous taire sur les nombreuses irrégularités et fraudes, qui ont entaché le processus et que nous ne voulons plus voir se reproduire au second tour.
Les agressions, dont nous avons été victimes du 20 au 22 août, nous ont empêché de remercier, conformément aux us et coutumes démocratiques, la population congolaise pour sa mobilisation ainsi que ceux des électeurs, qui nous ont fait confiance le 30 juillet.
Mieux vaut tard que jamais, et donner tard ce n’est pas refuser. Je tiens à exprimer ici, de vive voix, pour la première fois, mes vifs remerciements à toute la population congolaise pour la mobilisation manifestée.
Je reste convaincu qu’il n’aurait pas été possible d’obtenir le second tour de l’élection présidentielle, n’eurent été la mobilisation de la population, la vigilance des partis politiques, de la société civile, des Eglises ainsi que le refus de la compromission.
En conquérant, de haute lutte le deuxième tour de l’élection présidentielle, le peuple a préservé l’essentiel, en se donnant l’opportunité de trancher, une fois pour toutes, prenant date cette fois-ci d’être plus vigilant contre les fraudes massives et les irrégularités.
Par cette victoire, notre peuple a démontré à la face du monde qu’il était mûr, pour pouvoir opérer en toute liberté, en dépit des interférences et intimidations de tous ordres, des choix majeurs pour son devenir.
Si nous avons été capables de vaincre la peur, de ne pas céder à la provocation, de résister et de dire non à la force brute, nous sommes aussi en mesure de déjouer le destin que certains voudraient nous imposer.
Soyons maîtres de notre devenir; faisons-en une destinée voulue, dépassant ce destin auquel on voudrait nous contraindre.
Pour y parvenir, il nous revient toute la responsabilité d’opérer le choix judicieux, compatible avec l’intérêt supérieur de la patrie.
Mes chers compatriotes,
Tout l’enjeu de ce processus électoral se joue à l’occasion de ce deuxième tour de l’élection présidentielle. L’avenir politique, économique et social de notre pays en dépend.
Il s’agit notamment de :
1. marquer la volonté de rupture avec les antivaleurs dénoncées depuis des décennies et, qui ont malheureusement resurgi lors de ce processus;
2. rassembler la Nation congolaise autour des valeurs de paix, de justice sociale, de cohésion nationale et de concorde intérieure, pour la reconquête et la défense de notre souveraineté nationale, tout en promouvant le bon voisinage;
3. consolider l’unité nationale autour d’un projet politique qui libère réellement le congolais, le plaçant au devant de ses responsabilités et restaurant la dignité de notre peuple;
4. donner un contenu au changement, en vue de provoquer le ralliement de toutes les forces sociales et politiques, à travers un gouvernement d’Union nationale, en mettant en œuvre par un dialogue sincère et franc, un programme qui réponde aux aspirations de la majorité du peuple congolais.
Mes chers compatriotes,
Nous avons la possibilité de créer, par la coalition des intelligences, la magie de la Nation congolaise pour être au rendez-vous de la mise en place d’un Etat de droit démocratique.
Un Etat qui protège et un Etat qui rassure. Un Etat fort, de par son autorité, exercée dans le respect des formes prescrites par la loi où règnent la paix publique, la sécurité publique et une justice indépendante, garante de l’exercice de nos libertés.
Un Etat doté d’une armée et d’une police au service de la République et non des intérêts partisans. Un Etat fort au service de la force de la loi, capable de renforcer l’autorité de l’Etat à travers la force des Institutions et non pas accroître la force des individus au sein des Institutions faibles.
Mes chers compatriotes,
En somme, le défi qui nous est lancé aujourd’hui, à l’occasion de ce second tour de l’élection présidentielle, est celui de savoir si les dirigeants congolais sont capables de redonner la dignité au peuple congolais, par un projet mobilisateur et rassembleur contre l’exclusion de toute sorte.
La coalition des forces politiques et sociales que nous mettons en place ce jour répond à cette aspiration profonde du peuple congolais d’aller à la reconquête de son pays et de laver l’humiliation qui lui est infligée.
L’Union pour la Nation constitue notre instrument commun de la matérialisation de ce rassemblement, en vue de cette reconquête de notre pays.
L’Union pour la Nation se veut d’abord être un espace politique d’ouverture sur l’ensemble de notre pays. Elle est, de ce fait, l’affirmation responsable de notre identité en tant que peuple libre et uni, refusant les germes de la division.
Les divisions factices Est-Ouest, Centre-Sud-Nord, ne sont pas congolaises. Nous disons que le Congo est UN et restera UN et Indivisible. Nous avons forgé notre unité par le martyr de l’indépendance et de la démocratisation. Nous ne nous laisserons pas emporter par ceux qui ne rêvent que de nous diviser pour mieux régner sur nous.
L’Union pour la Nation n’est pas un instrument de vanité à la quête du pouvoir pour le pouvoir. Comme il est énoncé dans sa Déclaration constitutive, elle est construite sur des engagements réciproques de servir la patrie à travers la défense de ses intérêts vitaux.
L’Union pour la Nation est ainsi au service d’une vision fondée sur la transformation de notre pays vers une société où fonctionne un Etat de droit et où règnent à la fois la justice sociale et une économie prospère. Une société congolaise où nos concitoyens retrouvent les motifs d’espérer à travers une bonne gouvernance du pays dans tous les domaines.
Mesdames, Messieurs,
Laissez-moi vous dire que j’ai personnellement sillonné ce grand Congo de part en part. Dans toutes les provinces, et il n’y a aucune facette de ce pays qui me soit étrangère. J’en éprouve une seule passion : voir le Congo reprendre sa place dans la région et dans le monde, au service du bien être de nos populations.
Je ne peux douter de ce que le peuple congolais, tel que je le connais, ne manquera de déceler dans l’Union pour la Nation, cette coalition des forces morales, politiques et sociales, des dignes filles et fils du pays, capables de le servir avec compétence dans l’équité, la justice et le bien être de tous.
De ce point de vue, l’Union pour la Nation est l’alternative du peuple congolais pour dire NON:
- Non à la poursuite de notre déchéance en tant que peuple;
- Non à l’appauvrissement moral et matériel de notre pays;
- Non à la régression démocratique vers une société où règne un leadership faible et despotique.
Mais l’Union pour la Nation c’est aussi, et heureusement, .l’alternative du peuple congolais pour dire OUI:
- Oui au redressement moral et matériel de notre pays, dans une société fondée sur la crainte de Dieu et l’amour du prochain;
- Oui à une société déterminée à reconquérir sa souveraineté et sa dignité;
-Oui à une société plus juste et solidaire où le dialogue par la force des idées prime sur la force brute, et où, au demeurant, la force de la loi s’impose à tous.
Mes chers compatriotes,
Le 29 octobre, nos compatriotes vont se rendre à ce grand rendez-vous avec l’Histoire. Si nous nous donnons les moyens de reconquête de notre propre souveraineté, à travers l’alternative de l’Union pour la Nation, nous choisirons d’écrire cette page de notre histoire avec un «H» majuscule.
A présent, la Nation vous regarde !
Et l’histoire, ce juge incorruptible, qui fait son œuvre avec le temps, interrogera un jour, chacun d’entre les congolais, sur ses responsabilités lorsqu’il avait été confronté à ce défi devant l’urne. Ne soyons pas de ceux qui diront dans quelques années: si je savais. Puisque nous le savons désormais, prenons nos responsabilités!
Peuple congolais, levez-vous!
Faisons ensemble le choix à cette occasion d’une nouvelle gouvernance et d’un leadership, à la hauteur des ambitions du Congo:
-un leadership capable de rassembler la Nation, plutôt que de la diviser;
- un leadership capable de dialoguer avec la participation de tous, plutôt que l’exercice solitaire et autoritaire du pouvoir;
- un leadership capable d’assurer une correcte et active représentation du Congo dans le concert des Nations libres, plutôt que la réduction du Congo à une présence protocolaire, presque confidentielle.
Mes chers compatriotes,
Plus de 7 millions d’électeurs inscrits ne se sont pas rendus aux urnes le 30 juillet 2006. Ils ont, sans nul doute, des raisons légitimes pour lesquelles ils se sont abstenus de participer au premier tour.
Aujourd’hui que la vigilance de tous a déjoué les plans de ceux qui voulaient, à tout prix, escamoter le deuxième tour, plus rien ne devrait justifier l’abstention. C’est donc un devoir civique: une exigence de notre citoyenneté que d’aller voter massivement. Face aux grands dangers, démontrons la grandeur de notre peuple, en taisant nos différences pour sauver le CONGO.
Saisissons-nous de cette occasion pour exprimer démocratiquement notre volonté de Changement radical !
C’est pourquoi, je voudrais ici, le plus solennellement, demander à nos compatriotes qui n’ont pu voter au premier tour, par abstention, de se mobiliser massivement, cette fois ci, pour exprimer leurs attentes d’alternance.
Nous avons compris leur message, et nous en tiendrons compte!
En se joignant aux électeurs du premier tour, les abstentionnistes sont à même de contribuer de façon déterminante à la réussite du camp de l’Union pour la Nation.
Ce pourquoi vous vous êtes abstenus a été démonté; prenez maintenant le courage d’assurer la victoire de votre camp, celui des nationalistes, désireux de réinstaurer le dialogue et la concertation avec tout le monde.
Je vous prie, chers frères et sœurs, de saisir cette opportunité du 2ème tour, qui nous offre la possibilité de nous réapproprier définitivement le processus électoral, et de relancer la machine du dialogue politique et de la décision, par la recherche du consensus entre les principales forces politiques et sociales du pays, au travers d’un Gouvernement d’Union nationale.
L’ambition de l’Union pour la Nation est de sceller une véritable réconciliation nationale par un Gouvernement d’Union rassemblant, y compris, les forces politiques qui n’ont pas participé ni à la Transition, ni au processus électoral, et ceux contre qui il a été dressé des obstacles pour participer au processus électoral.
J’en appelle donc au sens élevé de patriotisme et de détermination du peuple congolais pour vaincre cette étape de la lutte.
Nous avons été capable de surprendre en imposant le deuxième tour, déjouant tous les calculs bien pensés. Nous sommes encore en mesure d’en remontrer à la face du monde, de nos enfants et de l’histoire, que nous sommes toujours capables de décider de ce que nous voulons pour le Congo.
Mesdames, Messieurs,
Je remercie ceux qui ont refusé de cautionner un «hold-up» au premier tour, en allant voter pour une alternance.
Je les appelle à demeurer constants dans cette voie, qui se cristallise autour de notre candidature au deuxième tour, contre l’immobilisme et la conservation d’un système que vous avez en majorité largement rejeté au premier tour.
Ce, d’autant plus, qu’à quelque chose malheur est bon, les événements du 20 au 23 août ont démontré à ceux qui en doutaient encore, le chemin qu’il ne faut surtout pas emprunter.
Les raisons pour lesquelles, vous avez refusé de donner votre voix au hold-up du premier tour, demeurent valables et tenez bon au second tour.
Mesdames, Messieurs
Le deuxième tour n’est ni la réplique ni la continuité du premier!
C’est un nouveau round pour le peuple congolais de se ressaisir et repartir du bon pied.
En réalité, nonobstant la fraude, plus de 70% de nos compatriotes n’ont pas voulu continuer l’expérience amorcée depuis 1997 et réactivée en 2001.
Le temps de la guerre, des intimidations, des mensonges, de la manipulation, de la diabolisation, de la corruption et des achats des consciences est définitivement révolu.
N’y cédez point! Votre avenir en dépend!
Nous porterons le message de l’Union pour la Nation auprès de nos compatriotes, qui ne nous ont pas compris au premier tour, au prix de la manipulation et du conditionnement par des moyens d’Etat.
Nous le ferons pour que vous affirmiez démocratiquement ce que vous voulez pour votre pays! De la sorte, vous aurez honoré la mémoire de ceux qui nous l’ont légué: ces pionniers de l’indépendance, qui ont été jusqu’au sacrifice suprême pour que vive la République, pour que vive le Congo.
Avec l’aide de Dieu, reprenons le bâton de pèlerins, pour entreprendre définitivement avec courage et détermination, la marche de notre libération.
Et si nous sommes réunis ici, au-delà de notre diversité, c’est pour donner corps à l’idée que les congolais sont capables du bien, en transcendant les divisions stériles et en effectuant un sursaut de dignité, pour redonner au pays son vrai visage, dans le respect de sa vocation africaine.
Et puisqu’il s’agit d’un sursaut de dignité, ce n’est pas une question du candidat Jean-Pierre Bemba seul, mais plutôt une exigence morale de chaque congolais de laver l’affront de l’humiliation par la reprise en mains de notre destin national.
Je manquerais à un devoir, si je terminais mon propos, sans remercier toutes ces personnalités de la République qui ont accepté de nous soutenir au second tour.
Je voudrais vous dire à tous, et chacun d’entre vous, infiniment merci pour le patriotisme, dont vous avez courageusement fait montre.
J’en appelle au sens patriotique d’autres avec lesquels nous poursuivons les discussions de se joindre à nous pour triompher de ce défi que nous lance l’Histoire.
Que vive la République démocratique du Congo Que vive l’Union pour la Nation! Que Dieu bénisse le CONGO! Avec Dieu, nous vaincrons!
Je vous remercie
Déclaration constitutive de « l’Union pour la Nation, « Un », en sigle
Nous, personnalités et forces politiques et sociales de la République Démocratique du Congo;
Prenant conscience des menaces, non seulement de balkanisation mais aussi de disparition, qui pèsent sur le Congo, notre cher pays, en tant qu’Etat et Nation libre;
Constatant, en effet que la souveraineté du Congo, l’intégrité territoriale, la dignité du peuple congolais, les ressources nationales sont en train d’être bradées, avec malheureusement, la complicité de certains fils et filles du pays qui servent les intérêts égoïstes des prédateurs;
Constatant aussi, dans ce contexte, de façon évidente, que l’enjeu fondamental d’un second tour de l’élection présidentielle ne concerne pas l’avenir des candidats, mais plutôt l’avenir du Congo et sa place parmi les nations libres et démocratiques;
Considérant à cet effet, qu’en réalité le second tour de la présidentielle présente au peuple congolais deux alternatives nettement opposées, à savoir:
1. la reconquête de notre liberté, de notre dignité nationale, de notre souveraineté et de notre indépendance totale;
2. la déclaration de notre incapacité de nous gouverner nous-mêmes et l’enracinement conséquent du régime de tutelle dans le pays;
Considérant donc qu’en vérité chaque candidat du second tour représente l’une de deux alternatives sus évoquées;
Considérant qu’à cet égard tout congolais digne de ce nom est appelé, par amour pour la nation, à opérer un choix judicieux au regard de cet enjeu majeur;
Considérant que, dans cette perspective, seul le candidat qui s’oblige devant le peuple congolais, une fois élu, à défendre, jusqu’au sacrifice suprême, les intérêts vitaux de la nation ci-après identifiés, est le candidat que le peuple congolais du nord, du sud, de l’est, de l’ouest et du centre de la République démocratique du Congo doit choisir sans la moindre hésitation;
Attendu que ces intérêts vitaux sont notamment:
1. La crainte de Dieu, notre Créateur, comme fondement de la gestion de la chose publique, de la bonne gouvernance et source de bénédiction éternelle de notre nation;
2. La reconquête de notre Liberté, de notre Dignité, de notre Indépendance totale et de notre Souveraineté nationale et internationale;
3. L’édification de l’Etat de droit fondé sur le respect des valeurs républicaines et démocratiques, la justice à tous égards, la promotion et la défense des droits de l’homme, la protection des citoyens;
4. Le rétablissement, la consolidation et la sauvegarde de la paix, de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale;
5. Le rétablissement des équilibres fondamentaux rompus par un processus électoral vicié;
6. L’intégration politique, la formation d’un gouvernement d’union nationale, la bonne gouvernance ;
7. La sécurisation de l’ensemble des populations et de leurs biens;
8. La sécurisation de l’ensemble des populations de l’est victime de l’agression armée par le retrait effectif et total des troupes étrangères;
9. La formation d’une armée nationale républicaine;
10. La protection de la jeunesse, de la femme, des personnes vulnérables et des plus démunies;
11. La protection de l’emploi, le développement économique et le bien-être social;
12. Le respect et la défense des résultats des urnes. Le respect des engagements internationaux;
Rassurés par l’engagement humble et ferme du candidat Jean Pierre Bemba Gombo, après de fraternelles concertations, de servir prioritairement et entièrement les intérêts vitaux de la Nation susvisés, avons décidé, ce samedi 23 septembre 2006, de rassembler le peuple congolais et tous ses leaders aspirant au changement et à une nouvelle espérance au sein d’une coalition politique nationale dénommée Union pour la Nation, «UN» en sigle.
Le but de cette union est d’éveiller la conscience du peuple congolais sur la nécessité vitale d’élire Jean Pierre Bemba Gombo en qualité de Président de la République Démocratique du Congo pour le triomphe de la cause nationale au second tour de l’élection présidentielle.
Fait à Kinshasa, le 23 Septembre 2006
Les personnalités et forces politiques et sociales de la République démocratique du Congo

Aucun commentaire: