Par Fidèle Musangu du Journal le Phare.
C'est un véritable pavé dans la marre que viennent de jeter les catholiques par la bouche de l'un de leurs chefs spirituels en la personne du cardinal Etsou, Archevêque de Kinshasa. Intervenant sur les antennes de la RFI hier au journal de 19 heures trente, le Cardinal Frédéric Etsou s'est déclaré " très inquiet parce que les choses ne se déroulent pas comme elles devraient se dérouler. Les résultats de plusieurs coins ne sont pas ceux publiés par la CEI et moi comme pasteur je n'accepte pas des mensonges. Malumalu, en tant qu'abbé ne peut pas cautionner des mensonges ".
Qu'on l'aime ou pas, le cardinal Frédéric Etsou est un homme qui n'a pas l'habitude de garder sa langue dans sa poche et surtout lors des grands évènements. On rappelle qu'au début de cette année, il avait été le premier dans le camp des chefs des confessions religieuses à emboîter le pas à l'UDPS pour réclamer la requalification de ce processus électoral. Prenant ses responsabilités de pasteur, l'archevêque de Kinshasa avait estimé que le parcours de ce processus électoral était émaillé de nombreuses irrégularités, notamment l'exclusion des forces politiques les plus représentatives et que si rien n'était fait pour corriger les erreurs constatées, le pays courait le risque de plonger dans une grave crise politique et de sortir de ces élections sur un déficit de légitimité derrière lequel il court depuis le lâche assassinat de Patrice Emery LUMUMBA. Aujourd'hui, la réalité semble lui donner raison de part la pluie des contestations qui ne cessent de tomber sur la table de la CEI et celles qui sont en examen devant la Cour Suprême de Justice. Que va-t-il se passer ? Il est certain que ce pavé ouvre la voie à une série de contestations que vont déverser dans la rue de nombreuses organisations de défense des droits de l'homme et probablement des institutions des observateurs nationaux et internationaux dont entre autres la Mission des observateurs de l'Union Européenne qui avait accusé les centres provinciaux de compilation d'être des lieux de magouilles et de tricheries avérés. Avant de réclamer la présence des observateurs dans lesdits centres.Ce que bon nombre d'observateurs attitrés de la scène politique congolaise craignaient est tombé comme par hasard et cela par la bouche de la confession religieuse la plus importante du pays avec 75% d'adhérents et qui dispose des paroisses dans tous les coins de la République. Depuis quelque temps, le bruit courait avec persistance selon lequel les catholiques détenaient leurs résultats et qu'au moment donné ils allaient les rendre publics, mais très peu de gens leur prêtaient la moindre attention, croyant avoir affaire à de l'intox. Aujourd'hui, tout porte à croire que la CENCO va donner une coloration beaucoup plus technique aux propos de l'un de ses membres les plus influents. Hier soir, on a appris que les abbés de l'archidiocèse de Kinshasa étaient en réunion et qu'une déclaration allait être rendue publique à l'issue de leurs cogitations. En attendant, veillons et prions.
2006-11-14
C'est un véritable pavé dans la marre que viennent de jeter les catholiques par la bouche de l'un de leurs chefs spirituels en la personne du cardinal Etsou, Archevêque de Kinshasa. Intervenant sur les antennes de la RFI hier au journal de 19 heures trente, le Cardinal Frédéric Etsou s'est déclaré " très inquiet parce que les choses ne se déroulent pas comme elles devraient se dérouler. Les résultats de plusieurs coins ne sont pas ceux publiés par la CEI et moi comme pasteur je n'accepte pas des mensonges. Malumalu, en tant qu'abbé ne peut pas cautionner des mensonges ".
Qu'on l'aime ou pas, le cardinal Frédéric Etsou est un homme qui n'a pas l'habitude de garder sa langue dans sa poche et surtout lors des grands évènements. On rappelle qu'au début de cette année, il avait été le premier dans le camp des chefs des confessions religieuses à emboîter le pas à l'UDPS pour réclamer la requalification de ce processus électoral. Prenant ses responsabilités de pasteur, l'archevêque de Kinshasa avait estimé que le parcours de ce processus électoral était émaillé de nombreuses irrégularités, notamment l'exclusion des forces politiques les plus représentatives et que si rien n'était fait pour corriger les erreurs constatées, le pays courait le risque de plonger dans une grave crise politique et de sortir de ces élections sur un déficit de légitimité derrière lequel il court depuis le lâche assassinat de Patrice Emery LUMUMBA. Aujourd'hui, la réalité semble lui donner raison de part la pluie des contestations qui ne cessent de tomber sur la table de la CEI et celles qui sont en examen devant la Cour Suprême de Justice. Que va-t-il se passer ? Il est certain que ce pavé ouvre la voie à une série de contestations que vont déverser dans la rue de nombreuses organisations de défense des droits de l'homme et probablement des institutions des observateurs nationaux et internationaux dont entre autres la Mission des observateurs de l'Union Européenne qui avait accusé les centres provinciaux de compilation d'être des lieux de magouilles et de tricheries avérés. Avant de réclamer la présence des observateurs dans lesdits centres.Ce que bon nombre d'observateurs attitrés de la scène politique congolaise craignaient est tombé comme par hasard et cela par la bouche de la confession religieuse la plus importante du pays avec 75% d'adhérents et qui dispose des paroisses dans tous les coins de la République. Depuis quelque temps, le bruit courait avec persistance selon lequel les catholiques détenaient leurs résultats et qu'au moment donné ils allaient les rendre publics, mais très peu de gens leur prêtaient la moindre attention, croyant avoir affaire à de l'intox. Aujourd'hui, tout porte à croire que la CENCO va donner une coloration beaucoup plus technique aux propos de l'un de ses membres les plus influents. Hier soir, on a appris que les abbés de l'archidiocèse de Kinshasa étaient en réunion et qu'une déclaration allait être rendue publique à l'issue de leurs cogitations. En attendant, veillons et prions.
2006-11-14
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