26 septembre 2006

RDCONGO: Qui est Joseph Kabila KABANGE?


Fils de Laurent Désiré Kabila, ancien Président de la République Démocratique du Congo et de Mama Sifa Mahanya, le Président Joseph Kabila est né le 4 juin 1971 à Hewa Bora II, Collectivité de Lulenge, Territoire de Fizi, Province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo.Il est originaire de la localité d’Ankoro, chef-lieu de la Collectivité – secteur de Kamalondo, Territoire de Manono, District du Tanganyika.Etudes primaires, secondaire et supérieures.Le jeune Joseph Kabila commence ses études primaires à Fizi dans le maquis du Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo, études qu’il termine à l’école française de Dar-es –Salaam.Il poursuit et termine ses études secondaires en Tanzanie.La nécessité de poursuivre la révolution l’oblige à entreprendre en Tanzanie une formation militaire alors qu’il pouvait bien poursuivre une formation universitaire classique comme cela se passe souvent.En 1996, Joseph Kabila est nommé Commandant des opérations sur l’axe Kisangani ensuite Lubumbashi et Kinshasa pendant l’avancée des troupes de libération vers Kinshasa.
En 1997 Il se rend en Chine pour parfaire ses études militaires à l’Université de la Défense Nationale de Pékin.En 1998, Il est nommé Chef d’Etat – major Général adjoint des FAC (Forces Armées Congolaises) et plus tard Il devient en 2000 Chef d’Etat-major de la force terrestre.Le 26 janvier 2001, Il prête serment en qualité de Président de la République Démocratique du Congo, succédant ainsi à son Père le Président Laurent Désiré Kabila décédé à la suite de l’ignoble assassinat le 16 janvier 2001.Le Président Joseph Kabila est détenteur d’un Diplôme de Washington International University (Bachelor of Arts In International Studies and Diplomacy)Titre honorifiqueLe Président de la République Joseph Kabila est Docteur honoris causa de la Hankuk University of Foreign Studies en Corée du Sud.Fait à Kinshasa, le 28 février 2006.
KUDURA KASONGO Muana Luaba
Le Porte-parole du Chef de l’Etat

RDCONGO: Qui est Jean-Pierre Bemba GOMBO?


Né à Bokada, le 4 novembre 1962 ,marié à Mme Liliane Bemba et père de 6 enfants, Jean-Pierre Bemba est licencié en Sciences économiques de l’Institut catholique des hautes études économiques et sociales (Ichec), doublé d’un Master of Business affairs aux Usa.Fils d’un richissime congolais et initié aux affaires dès le bas âge, il est incorporé, à son retour du pays dans les milieux des années 80, dans l’équipe dirigeante des sociétés de son père. Puis, décide de prendre ses marques en créant ses propres entreprises, dont Comcell dans le domaine du communication.Réalisant la place et la force des médias dans la société d’aujourd’hui et caressant déjà à l’époque l’idée de jouer le rôle de 1er rang dans le pays, Jean-Pierre Bemba se lance dans les médias. Il crée, notamment, Canal Z télévision présentement Canal Kin télévision dans les années 90.Il entrevoie l’extension de ses affaires en 1997 quand survient un grand changement politique dans le pays : le régime Mobutu est renversé par un mouvement rebelle, Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (Afdl), mouvement parti de l’Est et soutenu par le Rwanda.Contraint à l’exil où il ne pouvait manquer de rien, Jean-Pierre Bemba fait, cependant, le choix le plus dur : il abandonne la bonne vie et prend le risque de rentrer au bercail pour faire entendre la voix congolaise dans un pays écartelé entre les étrangers.Avec quelques camarades, il fonde en 1998 à Kisangani (Nord-Est) un mouvement politico-militaire, le Mouvement de Libération du Congo (Mlc), aujourd’hui mué en parti politique.La finalité de son action militaire se révèle être la négociation entre tous les Congolais afin de recréer l’Etat. Il est ainsi le 1er signataire de l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka en 1999 quand les autres forces en présence tergiversent. C’est lui qui revendique l’implication désormais de l’opposition politique et de la société civile à la résolution de la crise politique. Ces dernières prennent part au dialogue intercongolais de Sun City qui accouche en décembre 2002 de l’Accord global et inclusif définissant l’architecture politique et institutionnelle de la transition.Vice-président de la République chargé de l’Economie et Finance au sein du gouvernement de la transition, Jean-Pierre Bemba est l’un des 33 candidats à la magistrature suprême.Il a une grande vision pour le Congo. Son savoir, son expérience d’homme d’affaires, son expérience militaire et politique sont autant d’atouts qui le prédisposent à présider aux destinées du pays.
Congointer.com

25 septembre 2006

RDCONGO: Joseph Kabila c'est un agent double et un tueur froid selon un ancien colonnel de l'AFDL de Laurent Désiré Kabila.


Lumumbiste proche de feu général André Kisase Ngandu, ancien commandant de brigade des Forces armées congolais (FAC) à Lodja sous Laurent-Désiré Kabila, JulesLumumba Onangando vit depuis plusieurs années en exil en France. Dans une interview accordée à Congoindependant. com, l’officier donne sa version sur la disparition du général Kisase Ngandu, le tout premier chef militaire de l’AFDl, et évoque ses déboires avec Joseph Kabila, alors chef d’état-major de l’armée congolaise.
« Joseph Kabila a travaillé dans les services de sécurité rwandais avant la guerre de l’AFDL»
Qui êtes-vous exactement ?
Je m’appelle Jules Lumumba Onangando. Je suis un militaire proche de feu général André Kisase Ngandu. Nous avons commencé la lutte dans les années 60 avec Kisase et le général Nicolas-Philippe Olenga dès que nous avons appris la mort du Premier ministre Patrice Lumumba en janvier 1961. J’ai fait partie de l’armée fidèle à Antoine Gizenga à Kisangani. Nous étions des nationalistes. C’est à cette époque que j’ai rencontré Laurent-Désiré Kabila, qui était un des nôtres.
Comment pouvait-on reconnaître un nationaliste- lumumbiste à cette époque ?
Un nationaliste est un citoyen qui aime passionnément son pays. Par extension, un nationaliste congolais était tout citoyen qui combattait Mobutu, responsable de la mort de Patrice Lumumba. LD Kabila fut un lumumbiste.
Quand avez-vous rejoint l’AFDL ?
Je suis arrivé à Goma six jours avant la disparition de Kisase Ngandu qui était le premier chef militaire de l’AFDL. J’ai assumé les fonctions d’officier de sécurité avec le grade de colonel.
En janvier 1997, l’opinion nationale apprenait la mort du général André Kisase Ngandu. Quelle est votre version des faits ?
André Kisase Ngandu a été exécuté par des militaires rwandais. Son élimination physique a été commanditée par le général Paul Kagame.
Pourquoi ?
Au départ, tout a commencé avec l’affaire des 40 kilos d’or de Kilo Moto emportés à Kigali par des soldats rwandais. Cette affaire avait mis le général Kisase dans tous ses états. Il a exigé la restitution de cet or dont le produit de vente devait servir à l’approvisionnement de l’AFDL en armes et munitions. LD Kabila, alors porte-parole, a été chargé de transmettre ce message à Kigali au général Kagame. Arrivé dans la capitale rwandaise, le messager en a profité pour régler ses comptes avec Kisase.
Voulez-vous dire qu’il y avait une rivalité entre « André » et « Laurent-Désiré » ?
Affirmatif. Un jour, Kisase a dit publiquement à Kabila qu’il devait cesser de s’arroger le titre de président de l’AFDL. « Vous êtes porte-parole et non le président de l’AFDL », lui avait-il dit crûment. Kabila n’avait pas digéré ce qu’il considérait comme un affront personnel. C’est le point de départ du conflit. A Kigali, LD Kabila a sollicité le concours de Kagame pour se défaire de l’ « encombrant » chef militaire.
Avez-vous rencontré un certain Joseph Kabila à l’étape de Goma ?
Effectivement. « Joseph » était souvent en compagnie de James Kabarebe, alors colonel de l’Armée patriotique rwandaise. « James » l’initiait aux métiers des armes.
On vous l’a dit ou avez-vous été un témoin direct ?
Je l’ai vécu. On entendait dire que c’est un fils Kabila. Etrangement, les autres enfants de LD Kabila autant que ceux de Jean-Claude Kifwa alias Tango Tango – un des neveux de LD Kabila - ne considéraient pas Joseph comme un des leurs. Ils lui déniaient la qualité de membre de leur famille. Nous avons fini par comprendre que Joseph était en réalité le fils d’une des « maîtresses » de Laurent-Désiré .
Est-ce peut-être parce que Joseph est né dans le maquis et a grandi à l’étranger ?
En vérité, Joseph Kabila est un soldat de l’armée patriotique rwandaise. C’est un fait connu de tous. Ce n’est qu’à l’étape de Lubumbashi (avril 1997) qu’une certaine propagande l’a présenté comme le fils de son père, donc Congolais.
Quid alors de Mama Sifa Mahanya ?
Mama Sifa Mahanya n’est pas la mère de Joseph.
Pouvez-vous le démontrer ?
Sifa est une « maman inventée » de toutes pièces pour les besoins de la cause. Il s’agit de crédibiliser l’histoire selon laquelle la mère de Joseph est congolaise. Alors que tous ceux qui ont eu à fréquenter le maquis de Kabila père savent que la génitrice de l’ actuel président est une femme tutsie que le Mzee avait prise à un militaire tutsi qui travaillait avec lui.
Que dites-vous alors de la déclaration solennelle du Grand Chef Kasongo Nyembo selon laquelle « Joseph Kabila est un MulubaKat à cent pour cent » ?
Je me demande si le chef Kasongo Nyembo - que je respecte par ailleurs - n’a pas été « conditionné » pour faire cette annonce.
Où étiez-vous le 17 mai 1997 lorsque les troupes de l’AFDL firent leur entrée à Kinshasa ?
Je suis arrivé à Kinshasa trois ou quatre jours après. J’ai été affecté au Conseil national de sécurité (CNS) dirigé à l’époque par Didier Kazadi Nyembwe. Je me rappelle que Kazadi procédait à plusieurs arrestations. La plupart des personnes arrêtées n’ont pas été « revus »…
Avez-vous eu des contacts avec Joseph Kabila lorsqu’il n’était « que » chef d’état-major de l’armée ?
Effectivement. Je l’ai approché surtout en 1998, après le départ du général rwandais James Kabarebe. Un jour, Didier Kazadi Nyembwe m’avait chargé de rechercher un certain Paul Mousoumbi, un proche parent du président brazzavillois Denis Sassou Nguesso, porté disparu à Kinshasa. Il s’agissait du président de la Chambre de commerce de Brazzaville. Après enquête, j’ai pu découvrir que Joseph Kabila l’avait fait emprisonner à Buluo, au Katanga.
Pourquoi ?
Joseph Kabila prétendait que Mousoumbi était trouvé en possession d’armes de guerre. En réalité, ce n’était qu’un fallacieux prétexte. En fait, Joseph voulait s’approprier le bateau de l’intéressé y compris les grumes qui s’y trouvaient. C’est Didier Kazadi qui a tout fait pour faire libérer M. Mousoumbi en le ramenant à Kinshasa. François Beya, alors conseiller politique au CNS, connaît bien cette affaire. Joseph redoutait que le Mzee soit au courant de ses turpitudes.
Voulez-vous insinuer qu’avant d’accéder à la magistrature suprême, Joseph Kabila se comportait en voyou ?
Joseph Kabila est un tueur froid !
D’aucuns rétorqueront que ce sont des accusations sans preuves
Nullement !
Pourquoi, selon vous, Joseph Kabila que l’on présente comme Rwandais est resté au Congo après le départ des soldats de l’armée rwandaise (APR) en 1998 ?
La raison est simple. Il était présenté comme le fils Kabila. Mais je vous dis que Joseph Kabila est un citoyen Rwandais à cent pour cent. Pour preuve, avant la guerre de l’AFDL, Joseph a travaillé dans les services de sécurité rwandais.
Pensez-vous qu’un Congolais peut être admis dans les « services » rwandais ?
Vous confirmez donc les déclarations de certains officiers ex-Faz qui affirment avoir été interrogés à Lubumbashi par le commandant Joseph Kabila, présenté alors comme un officier de sécurité de l’APR ?
Affirmatif. En mars 1997, à l’étape de Kisangani, Joseph était encore un membre de la sécurité rwandaise.
Selon vous, qui a tué Laurent-Désiré Kabila ?
Je peux vous dire que le lieutenant Rashidi Kasereka n’est pas l’assassin. Il a eu la malchance de découvrir, le premier, le corps sans vie de Laurent-Désiré Kabila. Il a immédiatement couru vers l’aide de camp, le colonel Eddy Kapend, pour l’informer. C’est ici que Kapend l’a abattu.
Quel est le mobile de l’assassinat de Mzee ?
C’est une vengeance. Une vengeance menée par des proches du général André Kisase Ngandu et ceux du commandant Anselme Masasu Nindaga.
En quelle circonstance avez-vous quitté les Forces armées congolaises (FAC) ?
J’étais commandant de brigade des FAC à Lodja (Kasaï oriental) lors de la deuxième guerre qui a commencé en août 1998. Les « Katangais » qui étaient avec moi me suspectaient d’être en intelligence avec les rebelles du MLC de Jean-Pierre Bemba. Alors que je n’ai jamais eu le moindre contact avec ce dernier. Ma situation a pris une tournure dramatique lorsque la localité de Lodja est tombée entre les mains des forces rebelles du RCD-Goma. En réalité, la chute de Lodja n’a été qu’un coup monté par l’état-major général à Kinshasa. Avant cette débâcle, je me suis rendu dans la capitale pour demander des armes et des munitions. Le général-major Joseph Kabila m’a ordonné de regagner mon poste en promettant de faire droit à ma requête. Joseph nous a envoyé des munitions qui ne correspondaient nullement aux armes. C’est le cas également des obus qui ne s’adaptaient pas aux canons.
C’est une accusation grave de dire que l’état-major général d’alors a envoyé sciemment des armes inutilisables. Dans quel but ?
Je persiste et signe. Le but était de fragiliser Kabila père. Lodja a été conquise par des rebelles du RCD, soutenus par le régime de Kigali.
Voulez-vous insinuer que Joseph Kabila était de connivence avec RCD, soutenu par le régime rwandais ?
Joseph Kabila est un agent double.
Qu’est ce qui s’est passé après la chute de Lodja ?
Sur ordre du général-major Joseph Kabila, j’ai été immédiatement mis aux arrêts et amené à Kinshasa via Mbuji-Mayi à bord d’un avion de la MIBA. Le colonel Jean-Claude Kifwa, alias Tango Tango, est venu à Mbuji Mayi avant mon transfert. J’ai été détenu dans l’ex-ferme du général Baramoto située sur la route du Bas-Congo. Plusieurs Hutus rwandais étaient emprisonnés en cet endroit. Des exécutions sommaires avaient régulièrement lieu.
Comment êtes-vous sorti de là?
J’ai eu la vie sauve grâce à la complicité bienveillante de quelques militaires.
Quel sentiment éprouvez-vous aujourd’hui ?
Un sentiment de colère et d’indignation. Aucun Congolais qui aime véritablement le Congo ne peut accepter que Joseph Kabila soit à la place où il se trouve. Jean-Pierre Bemba n’est pas parfait. Mais, c’est un Congolais. Nous devons le soutenir.
Pourquoi avez-vous décidé de parler seulement maintenant ?
On a tenté de m’exécuter dans la ferme de Baramoto. J’ai eu la vie sauve en faisant le mort après avoir été criblé de balles au niveau des jambes et des bras. C’est le général Yav qui avait donné l’ordre. C’est son jeune frère qui administrait cette prison clandestine. Plusieurs personnes ont été exécutées et enterrées aux alentours de la ferme. Je suis arrivé en France dans un piteux état. Je devais d’abord m’occuper de ma santé avant de parler.
Avez-vous de liens de parenté avec feu le Premier ministre Patrice Lumumba ?
C’est mon oncle.

Propos recueillis par B. Amba Wetshi

24 septembre 2006

RDCONGO: Discours de circonstance de Président Jean-Pierre BEMBA, "Mwana Mboka".


Mes chers compatriotes, Mesdames et Messieurs, Distingués invités, La proclamation des résultats des élections tenues le 30 juillet 2006 a été un moment historique pour notre pays. Une première depuis plus de 40 ans !
L’événement aurait pu être une grande fête, pour son engagement qu’il sonnait comme l’aboutissement de plusieurs luttes en faveur de la liberté de notre peuple. Et, Dieu combien ce peuple en a payé un lourd tribut!
C’était le moment où la Nation pouvait rendre un hommage mérité à nos nombreux martyrs pour la liberté et la démocratie dans notre pays.
L’occasion était donnée à la classe politique entière de remercier la population ainsi que la Communauté internationale pour l’accompagnement et l’aide substantielle de ce processus. Hélas! C’était sans compter avec certains réflexes, qui ont brutalement jeté le pays sur les chemins incertains de la violence irresponsable. Violence que nous n’avons cessé, et que nous continuerons de désapprouver, parce qu’elle jette un discrédit total sur notre pays, son peuple et ses dirigeants.
Ce qui aurait dû être une fête a été ainsi transformée, par les caprices des uns, en deuil pour la patrie.
La sagesse et le sens de l’Etat auraient pu épargner à la Nation ce lot de désolations supplémentaires, qui a piégé nos concitoyens dans leur conviction légitime de s’être engagés dans un Etat de droit démocratique.
Comme vous le savez tous, nul n’est besoin de se livrer à une comptabilité macabre, pour se rendre à l’évidence de la tragédie que traverse notre pays aujourd’hui.
La violence a inutilement encore frappé le long du processus électoral et, le cœur du pays s’est mis encore à battre au rythme de l’instabilité, voulue et entretenue par certains acteurs politiques. Nous avons vu tomber les manifestants de Bundu dia Kongo, des journalistes assassinés, des hommes politiques enlevés, séquestrés et menacés ouvertement. Comble de tout, nous avons été menacés dans notre intégrité physique, au grand jour, aux yeux et au su de tous;
C’est pourquoi, avant toutes choses, j’aimerais vous inviter à observer une minute de silence pour toutes les victimes de l’intolérance.
Mes chers compatriotes,
Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle, publiés par la CEI en date du 20 août 2006, nous ont placé dans la compétition du deuxième tour de ce scrutin, convoqué pour le 29 octobre prochain.
Malgré ce résultat, nous ne pouvons nous résigner et nous taire sur les nombreuses irrégularités et fraudes, qui ont entaché le processus et que nous ne voulons plus voir se reproduire au second tour.
Les agressions, dont nous avons été victimes du 20 au 22 août, nous ont empêché de remercier, conformément aux us et coutumes démocratiques, la population congolaise pour sa mobilisation ainsi que ceux des électeurs, qui nous ont fait confiance le 30 juillet.
Mieux vaut tard que jamais, et donner tard ce n’est pas refuser. Je tiens à exprimer ici, de vive voix, pour la première fois, mes vifs remerciements à toute la population congolaise pour la mobilisation manifestée.
Je reste convaincu qu’il n’aurait pas été possible d’obtenir le second tour de l’élection présidentielle, n’eurent été la mobilisation de la population, la vigilance des partis politiques, de la société civile, des Eglises ainsi que le refus de la compromission.
En conquérant, de haute lutte le deuxième tour de l’élection présidentielle, le peuple a préservé l’essentiel, en se donnant l’opportunité de trancher, une fois pour toutes, prenant date cette fois-ci d’être plus vigilant contre les fraudes massives et les irrégularités.
Par cette victoire, notre peuple a démontré à la face du monde qu’il était mûr, pour pouvoir opérer en toute liberté, en dépit des interférences et intimidations de tous ordres, des choix majeurs pour son devenir.
Si nous avons été capables de vaincre la peur, de ne pas céder à la provocation, de résister et de dire non à la force brute, nous sommes aussi en mesure de déjouer le destin que certains voudraient nous imposer.
Soyons maîtres de notre devenir; faisons-en une destinée voulue, dépassant ce destin auquel on voudrait nous contraindre.
Pour y parvenir, il nous revient toute la responsabilité d’opérer le choix judicieux, compatible avec l’intérêt supérieur de la patrie.
Mes chers compatriotes,
Tout l’enjeu de ce processus électoral se joue à l’occasion de ce deuxième tour de l’élection présidentielle. L’avenir politique, économique et social de notre pays en dépend.
Il s’agit notamment de :
1. marquer la volonté de rupture avec les antivaleurs dénoncées depuis des décennies et, qui ont malheureusement resurgi lors de ce processus;
2. rassembler la Nation congolaise autour des valeurs de paix, de justice sociale, de cohésion nationale et de concorde intérieure, pour la reconquête et la défense de notre souveraineté nationale, tout en promouvant le bon voisinage;
3. consolider l’unité nationale autour d’un projet politique qui libère réellement le congolais, le plaçant au devant de ses responsabilités et restaurant la dignité de notre peuple;
4. donner un contenu au changement, en vue de provoquer le ralliement de toutes les forces sociales et politiques, à travers un gouvernement d’Union nationale, en mettant en œuvre par un dialogue sincère et franc, un programme qui réponde aux aspirations de la majorité du peuple congolais.
Mes chers compatriotes,
Nous avons la possibilité de créer, par la coalition des intelligences, la magie de la Nation congolaise pour être au rendez-vous de la mise en place d’un Etat de droit démocratique.
Un Etat qui protège et un Etat qui rassure. Un Etat fort, de par son autorité, exercée dans le respect des formes prescrites par la loi où règnent la paix publique, la sécurité publique et une justice indépendante, garante de l’exercice de nos libertés.
Un Etat doté d’une armée et d’une police au service de la République et non des intérêts partisans. Un Etat fort au service de la force de la loi, capable de renforcer l’autorité de l’Etat à travers la force des Institutions et non pas accroître la force des individus au sein des Institutions faibles.
Mes chers compatriotes,
En somme, le défi qui nous est lancé aujourd’hui, à l’occasion de ce second tour de l’élection présidentielle, est celui de savoir si les dirigeants congolais sont capables de redonner la dignité au peuple congolais, par un projet mobilisateur et rassembleur contre l’exclusion de toute sorte.
La coalition des forces politiques et sociales que nous mettons en place ce jour répond à cette aspiration profonde du peuple congolais d’aller à la reconquête de son pays et de laver l’humiliation qui lui est infligée.
L’Union pour la Nation constitue notre instrument commun de la matérialisation de ce rassemblement, en vue de cette reconquête de notre pays.
L’Union pour la Nation se veut d’abord être un espace politique d’ouverture sur l’ensemble de notre pays. Elle est, de ce fait, l’affirmation responsable de notre identité en tant que peuple libre et uni, refusant les germes de la division.
Les divisions factices Est-Ouest, Centre-Sud-Nord, ne sont pas congolaises. Nous disons que le Congo est UN et restera UN et Indivisible. Nous avons forgé notre unité par le martyr de l’indépendance et de la démocratisation. Nous ne nous laisserons pas emporter par ceux qui ne rêvent que de nous diviser pour mieux régner sur nous.
L’Union pour la Nation n’est pas un instrument de vanité à la quête du pouvoir pour le pouvoir. Comme il est énoncé dans sa Déclaration constitutive, elle est construite sur des engagements réciproques de servir la patrie à travers la défense de ses intérêts vitaux.
L’Union pour la Nation est ainsi au service d’une vision fondée sur la transformation de notre pays vers une société où fonctionne un Etat de droit et où règnent à la fois la justice sociale et une économie prospère. Une société congolaise où nos concitoyens retrouvent les motifs d’espérer à travers une bonne gouvernance du pays dans tous les domaines.
Mesdames, Messieurs,
Laissez-moi vous dire que j’ai personnellement sillonné ce grand Congo de part en part. Dans toutes les provinces, et il n’y a aucune facette de ce pays qui me soit étrangère. J’en éprouve une seule passion : voir le Congo reprendre sa place dans la région et dans le monde, au service du bien être de nos populations.
Je ne peux douter de ce que le peuple congolais, tel que je le connais, ne manquera de déceler dans l’Union pour la Nation, cette coalition des forces morales, politiques et sociales, des dignes filles et fils du pays, capables de le servir avec compétence dans l’équité, la justice et le bien être de tous.
De ce point de vue, l’Union pour la Nation est l’alternative du peuple congolais pour dire NON:
- Non à la poursuite de notre déchéance en tant que peuple;
- Non à l’appauvrissement moral et matériel de notre pays;
- Non à la régression démocratique vers une société où règne un leadership faible et despotique.
Mais l’Union pour la Nation c’est aussi, et heureusement, .l’alternative du peuple congolais pour dire OUI:
- Oui au redressement moral et matériel de notre pays, dans une société fondée sur la crainte de Dieu et l’amour du prochain;
- Oui à une société déterminée à reconquérir sa souveraineté et sa dignité;
-Oui à une société plus juste et solidaire où le dialogue par la force des idées prime sur la force brute, et où, au demeurant, la force de la loi s’impose à tous.
Mes chers compatriotes,
Le 29 octobre, nos compatriotes vont se rendre à ce grand rendez-vous avec l’Histoire. Si nous nous donnons les moyens de reconquête de notre propre souveraineté, à travers l’alternative de l’Union pour la Nation, nous choisirons d’écrire cette page de notre histoire avec un «H» majuscule.
A présent, la Nation vous regarde !
Et l’histoire, ce juge incorruptible, qui fait son œuvre avec le temps, interrogera un jour, chacun d’entre les congolais, sur ses responsabilités lorsqu’il avait été confronté à ce défi devant l’urne. Ne soyons pas de ceux qui diront dans quelques années: si je savais. Puisque nous le savons désormais, prenons nos responsabilités!
Peuple congolais, levez-vous!
Faisons ensemble le choix à cette occasion d’une nouvelle gouvernance et d’un leadership, à la hauteur des ambitions du Congo:
-un leadership capable de rassembler la Nation, plutôt que de la diviser;
- un leadership capable de dialoguer avec la participation de tous, plutôt que l’exercice solitaire et autoritaire du pouvoir;
- un leadership capable d’assurer une correcte et active représentation du Congo dans le concert des Nations libres, plutôt que la réduction du Congo à une présence protocolaire, presque confidentielle.
Mes chers compatriotes,
Plus de 7 millions d’électeurs inscrits ne se sont pas rendus aux urnes le 30 juillet 2006. Ils ont, sans nul doute, des raisons légitimes pour lesquelles ils se sont abstenus de participer au premier tour.
Aujourd’hui que la vigilance de tous a déjoué les plans de ceux qui voulaient, à tout prix, escamoter le deuxième tour, plus rien ne devrait justifier l’abstention. C’est donc un devoir civique: une exigence de notre citoyenneté que d’aller voter massivement. Face aux grands dangers, démontrons la grandeur de notre peuple, en taisant nos différences pour sauver le CONGO.
Saisissons-nous de cette occasion pour exprimer démocratiquement notre volonté de Changement radical !
C’est pourquoi, je voudrais ici, le plus solennellement, demander à nos compatriotes qui n’ont pu voter au premier tour, par abstention, de se mobiliser massivement, cette fois ci, pour exprimer leurs attentes d’alternance.
Nous avons compris leur message, et nous en tiendrons compte!
En se joignant aux électeurs du premier tour, les abstentionnistes sont à même de contribuer de façon déterminante à la réussite du camp de l’Union pour la Nation.
Ce pourquoi vous vous êtes abstenus a été démonté; prenez maintenant le courage d’assurer la victoire de votre camp, celui des nationalistes, désireux de réinstaurer le dialogue et la concertation avec tout le monde.
Je vous prie, chers frères et sœurs, de saisir cette opportunité du 2ème tour, qui nous offre la possibilité de nous réapproprier définitivement le processus électoral, et de relancer la machine du dialogue politique et de la décision, par la recherche du consensus entre les principales forces politiques et sociales du pays, au travers d’un Gouvernement d’Union nationale.
L’ambition de l’Union pour la Nation est de sceller une véritable réconciliation nationale par un Gouvernement d’Union rassemblant, y compris, les forces politiques qui n’ont pas participé ni à la Transition, ni au processus électoral, et ceux contre qui il a été dressé des obstacles pour participer au processus électoral.
J’en appelle donc au sens élevé de patriotisme et de détermination du peuple congolais pour vaincre cette étape de la lutte.
Nous avons été capable de surprendre en imposant le deuxième tour, déjouant tous les calculs bien pensés. Nous sommes encore en mesure d’en remontrer à la face du monde, de nos enfants et de l’histoire, que nous sommes toujours capables de décider de ce que nous voulons pour le Congo.
Mesdames, Messieurs,
Je remercie ceux qui ont refusé de cautionner un «hold-up» au premier tour, en allant voter pour une alternance.
Je les appelle à demeurer constants dans cette voie, qui se cristallise autour de notre candidature au deuxième tour, contre l’immobilisme et la conservation d’un système que vous avez en majorité largement rejeté au premier tour.
Ce, d’autant plus, qu’à quelque chose malheur est bon, les événements du 20 au 23 août ont démontré à ceux qui en doutaient encore, le chemin qu’il ne faut surtout pas emprunter.
Les raisons pour lesquelles, vous avez refusé de donner votre voix au hold-up du premier tour, demeurent valables et tenez bon au second tour.
Mesdames, Messieurs
Le deuxième tour n’est ni la réplique ni la continuité du premier!
C’est un nouveau round pour le peuple congolais de se ressaisir et repartir du bon pied.
En réalité, nonobstant la fraude, plus de 70% de nos compatriotes n’ont pas voulu continuer l’expérience amorcée depuis 1997 et réactivée en 2001.
Le temps de la guerre, des intimidations, des mensonges, de la manipulation, de la diabolisation, de la corruption et des achats des consciences est définitivement révolu.
N’y cédez point! Votre avenir en dépend!
Nous porterons le message de l’Union pour la Nation auprès de nos compatriotes, qui ne nous ont pas compris au premier tour, au prix de la manipulation et du conditionnement par des moyens d’Etat.
Nous le ferons pour que vous affirmiez démocratiquement ce que vous voulez pour votre pays! De la sorte, vous aurez honoré la mémoire de ceux qui nous l’ont légué: ces pionniers de l’indépendance, qui ont été jusqu’au sacrifice suprême pour que vive la République, pour que vive le Congo.
Avec l’aide de Dieu, reprenons le bâton de pèlerins, pour entreprendre définitivement avec courage et détermination, la marche de notre libération.
Et si nous sommes réunis ici, au-delà de notre diversité, c’est pour donner corps à l’idée que les congolais sont capables du bien, en transcendant les divisions stériles et en effectuant un sursaut de dignité, pour redonner au pays son vrai visage, dans le respect de sa vocation africaine.
Et puisqu’il s’agit d’un sursaut de dignité, ce n’est pas une question du candidat Jean-Pierre Bemba seul, mais plutôt une exigence morale de chaque congolais de laver l’affront de l’humiliation par la reprise en mains de notre destin national.
Je manquerais à un devoir, si je terminais mon propos, sans remercier toutes ces personnalités de la République qui ont accepté de nous soutenir au second tour.
Je voudrais vous dire à tous, et chacun d’entre vous, infiniment merci pour le patriotisme, dont vous avez courageusement fait montre.
J’en appelle au sens patriotique d’autres avec lesquels nous poursuivons les discussions de se joindre à nous pour triompher de ce défi que nous lance l’Histoire.
Que vive la République démocratique du Congo Que vive l’Union pour la Nation! Que Dieu bénisse le CONGO! Avec Dieu, nous vaincrons!
Je vous remercie
Déclaration constitutive de « l’Union pour la Nation, « Un », en sigle
Nous, personnalités et forces politiques et sociales de la République Démocratique du Congo;
Prenant conscience des menaces, non seulement de balkanisation mais aussi de disparition, qui pèsent sur le Congo, notre cher pays, en tant qu’Etat et Nation libre;
Constatant, en effet que la souveraineté du Congo, l’intégrité territoriale, la dignité du peuple congolais, les ressources nationales sont en train d’être bradées, avec malheureusement, la complicité de certains fils et filles du pays qui servent les intérêts égoïstes des prédateurs;
Constatant aussi, dans ce contexte, de façon évidente, que l’enjeu fondamental d’un second tour de l’élection présidentielle ne concerne pas l’avenir des candidats, mais plutôt l’avenir du Congo et sa place parmi les nations libres et démocratiques;
Considérant à cet effet, qu’en réalité le second tour de la présidentielle présente au peuple congolais deux alternatives nettement opposées, à savoir:
1. la reconquête de notre liberté, de notre dignité nationale, de notre souveraineté et de notre indépendance totale;
2. la déclaration de notre incapacité de nous gouverner nous-mêmes et l’enracinement conséquent du régime de tutelle dans le pays;
Considérant donc qu’en vérité chaque candidat du second tour représente l’une de deux alternatives sus évoquées;
Considérant qu’à cet égard tout congolais digne de ce nom est appelé, par amour pour la nation, à opérer un choix judicieux au regard de cet enjeu majeur;
Considérant que, dans cette perspective, seul le candidat qui s’oblige devant le peuple congolais, une fois élu, à défendre, jusqu’au sacrifice suprême, les intérêts vitaux de la nation ci-après identifiés, est le candidat que le peuple congolais du nord, du sud, de l’est, de l’ouest et du centre de la République démocratique du Congo doit choisir sans la moindre hésitation;
Attendu que ces intérêts vitaux sont notamment:
1. La crainte de Dieu, notre Créateur, comme fondement de la gestion de la chose publique, de la bonne gouvernance et source de bénédiction éternelle de notre nation;
2. La reconquête de notre Liberté, de notre Dignité, de notre Indépendance totale et de notre Souveraineté nationale et internationale;
3. L’édification de l’Etat de droit fondé sur le respect des valeurs républicaines et démocratiques, la justice à tous égards, la promotion et la défense des droits de l’homme, la protection des citoyens;
4. Le rétablissement, la consolidation et la sauvegarde de la paix, de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale;
5. Le rétablissement des équilibres fondamentaux rompus par un processus électoral vicié;
6. L’intégration politique, la formation d’un gouvernement d’union nationale, la bonne gouvernance ;
7. La sécurisation de l’ensemble des populations et de leurs biens;
8. La sécurisation de l’ensemble des populations de l’est victime de l’agression armée par le retrait effectif et total des troupes étrangères;
9. La formation d’une armée nationale républicaine;
10. La protection de la jeunesse, de la femme, des personnes vulnérables et des plus démunies;
11. La protection de l’emploi, le développement économique et le bien-être social;
12. Le respect et la défense des résultats des urnes. Le respect des engagements internationaux;
Rassurés par l’engagement humble et ferme du candidat Jean Pierre Bemba Gombo, après de fraternelles concertations, de servir prioritairement et entièrement les intérêts vitaux de la Nation susvisés, avons décidé, ce samedi 23 septembre 2006, de rassembler le peuple congolais et tous ses leaders aspirant au changement et à une nouvelle espérance au sein d’une coalition politique nationale dénommée Union pour la Nation, «UN» en sigle.
Le but de cette union est d’éveiller la conscience du peuple congolais sur la nécessité vitale d’élire Jean Pierre Bemba Gombo en qualité de Président de la République Démocratique du Congo pour le triomphe de la cause nationale au second tour de l’élection présidentielle.
Fait à Kinshasa, le 23 Septembre 2006
Les personnalités et forces politiques et sociales de la République démocratique du Congo

19 septembre 2006

RDCONGO: Pierre Pay-Pay est formel: "Il n'y a pas d'alliance entre la DCF-COFEDEC et l'AMP"


La rumeur a circulé toute la semaine dernière jusqu'à être récupérée par une chaîne de télévision locale. Selon cette rumeur, la DCF-COFEDEC de Venant Tshipasa (Président) et Pierre Pay-Pay (Vice-président) aurait signé une alliance pour la majorité parlementaire avec l'AMP (Alliance pour la Majorité Présidentielle) de Joseph Kabila. Contactés par Le Phare, les deux ténors de la DCF-COFEDEC l'ont démentie de la manière la plus formelle qui puisse être.Pour Pierre Pay-Pay, candidat malheureux au premier tour d'une élection présidentielle qui s'est déroulée dans le flou que l'opinion nationale continue de déplorer, il s'agit d'une campagne d'intoxication destinée à désorienter les électeurs : " Les élus de la DCF-Cofedec dont moi-même (Ndlr : l'intéressé a été élu député) n'ont pas signé et ne sont pas au courant d'une quelconque alliance avec l'AMP ", confie-t-il avant de souligner : Jusqu'à preuve du contraire, notre parti est membre de la Coalition des Démocrates Congolais (Codeco). Et à ce jour, malgré les nombreuses sollicitations dont elle fait l'objet, notre plate-forme n'a pas encore décidé d'une alliance avec d'autres regroupements politiques, dans la perspective de former une majorité parlementaire ".Quant au numéro un de la DCF, Venant Tshipasa, ministre actuel des Affaires Foncières, il est lui aussi formel : " La DCF-Cofedec n'a pas signé d'alliance avec l'AMP.Au regard des réactions des leaders de la DCF-Cofedec, la question qui vient naturellement à l'esprit est de savoir à partir de quel champ a germé la graine de la rumeur et qui l'a semée. En promenant un regard circulaire, Le Phare constate que des doigts accusateurs sont pointés en direction de l'AMP. La famille politique du Chef de l'Etat, indique-t-on, multiplie des propositions pour obtenir l'adhésion de ce parti. " Les partisans de Joseph Kabila recourent à la même stratégie qu'ils avaient utilisée lors du premier tour de l'élection présidentielle ", se plaint un haut cadre de la Codeco avant d'expliquer : " Au premier tour de l'élection présidentielle, ils faisaient croire aux électeurs, qu'ils avaient du reste désabusés par ailleurs, en distillant des rumeurs à travers les médias, que tel ou tel autre candidat a rejoint Kabila ". Et de conclure : " Notre candidat en a fait les frais, mais nous n'allons pas laisser passer une telle malhonnetêté politique ".Les choses sont claires : la DCF-Cofedec reste en dehors de l'AMP. Selon certaines sources, la famille politique du Chef de l'Etat tient fermement à compter ce parti parmi ses alliés politiques. Pour ce faire, des appels du pied continueraient d'être lancés à Venant Tshipasa, Pierre Pay-Pay et leurs membres, dans le dessein bien arrêté de les faire fléchir. Non sans raison : car prendre la DCF-Cofedec, c'est automatiquement faire main basse sur la Codeco. Au regard des résultats des législatives publiés par la CEI, la Codeco avec tous les partis politiques et associations membres, a été créditée de 34 sièges de députés. Point n'est besoin de dire que cette plate forme pèse et que dans les rapports de force au futur Parlement ainsi que dans la perspective du second tour de la présidentielle, elle aura son mot à dire. Mais pour l'AMP, un regroupement politique qui veut absolument avoir une majorité écrasante au parlement, ne peut se permettre de renforcer les rangs de l'opposition. On laisse entendre que Joseph Kabila cherche à s'allier les principaux leaders de l'Est du pays dans le but de réaliser un carton plein lors du scrutin du 29 octobre prochain. Ceci peut donc expliquer cela. Mais pourquoi tant de précipitation dans l'annonce d'une alliance qui n'est pas encore conclue ?
Dossier à suivre.
2006-09-18 Par lephare.

13 septembre 2006

RDCONGO: Qui sont les hommes qui entourent Joseph KABILA?

A tout prendre, ce qui paraît drôle est le fait que un ancien mobutiste devient saint quand il travaille pour les Kabila (I et II) et il devient Satan dans le cas contraire.
Que chaque Congolais se demande si les personnes ci-après qui ont travaillé très étroitement avec Mobutu sont devenus tous très saints par blanchiment «kabilisateur» depuis qu’ils roulent pour les Kabila:Il s’agit notamment sans exhaustivité de :
1.Samba Kaputo, idéologue du MPR, institut Makanda Kabobi, sous Kabila, il est conseiller principal en matière de sécurité et patron des services secrets, député.
2. Sakombi Inongo, ancien ministre, dépositaire, «chantre» et du Mobutisme à travers le monde, aujourd’hui, sous Kabila, il est l'idéologue et inféodé auprès de la HAM Kabiliste
3. Bomboko Justin, ancien ministre et ambassadeur de Mobutu, ancien membre du bureau politique du MPR, il est aujourd’hui au sein du Cabinet de Kabila
4. Mira Ndjoku, ancien Faz et officiers des services de renseignements militaires sous Mobutu, aujourd’hui il est responsable de l’ANR sous Kabila
5. Mokolo Edouard, ancien Chef des services de renseignements et membre éminent du cabinet de Mobutu, aujourd’hui il évolue dans le cabinet de Kabila
6. Kyungu Wa Kumwanza Gebriel, ancien Gouverneur du Shaba et actuel stratège de Kabila
7. Kitima Bin Ramazani, Imminent idéologue et membre du bureau politique MPR et dépositaire du mobutisme, il est aujourd’hui membre du cabinet de Joseph Kabila
8. Marc Banguli, ancien ministre des finances de Mobutu, ancien parsec de Bisengimana, aujourd’hui il est ministre et membre influent de l’équipe Kabila
9. Prof. Kabuya Lumuna Sando, ancien Directeur adjoint et porte-parole du Cabinet de Mobutu, aujourd’hui il est PDG de la RVA, conseiller et chargé de mission de Kabila
10. Denis Kalume, conseiller militaire de Kabila et général de Faz sous Mobutu)
12. Kudura Kasongo, ancien député et honorable correspondant de l’AND (service secret de Mobutu), militant Mobutiste au verbe proche de l’idéologie extrémiste ayant joué un rôle dans le gouvernement Ngunz, il est aujourd’hui porte-parole et éminence grise de Kabila
13. Pierre Lumbi, ancien de la société civile du Kivu proche du MPR, aujourd’hui adjoint de Samba Kaputo
14. Mupapa Nsay Michel, ancien secrétaire d’Etat de Mobutu, aujourd’hui responsable d’organisation de la campagne électorale de Kabila)
15. André Kimbuta, Mobutiste de premier plan/JMPR, aujourd’hui allié inconditionnel de Kabila
16. Sekimonyo Wa Magango, ancien ministre de Mobutu, il est aujourd’hui député PPRD16. Tshala Mwana, chantre de la Mopap (Motu tosengi na Nzambe), aujourd’hui même fonction chez Kabila)
17. Bula Puluyo, ancien vice-ministre Mobutu, membre de la fraternité Kabila et PPRD pur sang
18. LOKONDO YOKA, ancien agent de l’AND, ancien vice ministre de Mobutu, aujourd’hui, il évolue dans le Cabinet de Kabila.
19. KAMHERE Vital, ancien militant zélé de la JMPR et membres de plusieurs cabinets ministériels, aujourd’hui maître à penser du PPRD et professeur privé de Joseph Kabila
20. Banza Mukalayi, ancien patron du MPR, aujourd’hui proche de Kabila
21. THAMBWE MWAMBA, plusieurs fois ministre et PDG sous Mobutu, ancien cadre du MLC, aujourd’hui il est l’un des éminences grises de Kabila
22. LIKULIA BOLONGO, général de Faz, plusieurs fois ministre, ancien chef des services secrets zaïrois, dernier Premier-ministre de Mobutu, aujourd’hui il est parmi les éminences grises de Kabila II après avoir été ministre sous Kabila I
23. KISOMBE KYAKU MWISI, ancien baron du régime Mobutu, aujourd’hui membre influent du PPRD
24. NZEGE ALAZIAMBINA, ancien ministre de Mobutu, aujourd’hui membre de PPRD
25. KOYAGIALO Louis, ancien gouverneur du Shaba, emprisonné suite aux malheureux événements des prétendus massacres de Lubumbashi, il évolue aujourd’hui dans le PPRD.
La liste est longue mais une chose à mettre en considération est que nous devons savoir est que les congolais ont la mémoire courte mais aussi l'UNITE doit caractériser nos actes car personne ne peut se dire qu'il n'a pas travaillé avec Mobutu en République Démocratique du Congo.
Rédaction.