
À 41 ans, Joseph Kabila est déjà un vétéran de la politique : ayant succédé à son père assassiné en 2001, il totalise dix années à la tête de l’État. Le bilan de cet homme jeune et sportif, que rien, et surtout pas ses goûts personnels, ne semblait prédestiner à cette tâche, n’est pas négligeable. Voici dix ans, le Congo divisé était mis en coupe réglée par huit armées africaines et 25 milices. Aujourd’hui, le pays est réunifié, globalement pacifié, à part des poches de violence dans les deux Kivu. Les élections générales de 2006 ont jeté les bases de la démocratie, la reconstruction a commencé, symbolisée par les cinq chantiers entamés par les Chinois. «Si vous ne croyez pas en moi, au moins voyez mes œuvres », assure Kabila qui voudrait poursuivre durant cinq ans encore afin que le redressement soit irréversible.
Mais ses adversaires estiment que la bouteille est restée vide : entourage corrompu, armée hétéroclite et accusée de nombreuses exactions, insécurité et violences sexuelles à l’Est. Si le redressement économique est indéniable, ses retombées sociales demeurent invisibles. En outre, dans ce pays où le verbe est roi, le président agit et travaille, sans aucun doute, mais oublie souvent de communiquer. Ses adversaires l'acquise d'être d'origine rwandaise et que sa gestion du pays est catastrophique.
1 commentaire:
les congolais doivent éviter le sentimentalisme et le fanatisme, le président KABILA est entrent de nous redonne la couleur que nous avons perdue il y a très longtemps. donnons lui sa nouvelle chance pour un Congo meilleur demain. la crainte de plusieurs est qu'il a réussis la où eux avaient échouer, car la plus part ne sont pas nouveaux dans la politique de notre pays, c'est-à-dire que nous nous connaissons bien. salutation a tout les congolais qui ont le soucis du changement dans ce pays.
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