30 novembre 2011

RDCONGO: Les signes avant coureur, Colette Braeckman reconnaît la force imperturbable de Tshisekedi


Devant la maison de Limete, un vieux quartier résidentiel de Kinshasa, les ambassadeurs, les observateurs internationaux font la file sous l’auvent, accueillis par des fondateurs de l’UDPS. Des jeunes garçons font le V de la victoire. Chemise bleue, visage détendu, Tshisekedi, calé derrière son petit bureau, n’a pas changé d’un pouce. Ni de look, ni d’idées, le doute ne l’effleure en rien. Alors que quatre candidats à la présidentielle, dont Kengo et Kamerhe, ont demandé l’annulation du scrutin pour cause d’irrégularités, (on vote encore au Katanga !) il se garde bien de remettre en cause les élections elles-mêmes et s’engage à en accepter les résultats : « absolument, d’autant plus que nous en connaissons déjà d’avance les orientations… Nous attachons une importance décisive à ces élections…Malgré toutes les provocations dont nous avons été victimes, nos militants sont calmes et confiants… »Vigilants aussi : Tshisekedi rappelle que « ce sont les électeurs eux-mêmes qui ont détecté les irrégularités et réagi en conséquence. J’insiste : le mandat de Kabila prend fin le 6 décembre et nous ne pouvons pas nous permettre de lui accorder une heure de plus… »

Assuré de sa victoire, Tshisekedi estime que mardi prochain « rien ne va se passer, tout le monde va accepter les résultats, y compris Kabila lui-même…N’écoutez pas les bruits qui tournent autour de cela… »Ayant déjà accepté la validité d’un scrutin qui, selon lui, lui donnera la victoire, (un acquiescement qui, en cas d’échec éventuel, le privera de moyens de contestation…) Tshisekedi tient aussi à se démarquer des autres candidats. Avant les élections déjà, il avait refusé tout accord avec ces derniers, aujourd’hui encore il assure : « c’est une idiotie. Comment pouviez vous, avant les élections, exiger le poste de Premier Ministre sans même savoir combien de députés vous alliez avoir au Parlement ? En politique, il n’y a pas de cadeau, il faut savoir combien chacun pèsera… »Le Tshisekedi d’après les élections n’est pas plus tendre qu’avant avec ses rivaux :« lors de leurs meetings, ils n’arrivaient même pas à réunir 50 personnes, c’est pour cela qu’ils veulent faire annuler le scrutin. J’ai toujours exclu de choisir parmi eux un Premier Ministre, et maintenant moins que jamais… »Lors de ses séjours en Europe, Tshisekedi reconnaît qu’il a subi des pressions. En vain : « j’ai toujours refusé cette idée qui venait de chez vous, selon laquelle pour l’emporter l’opposition aurait du s’unir. Ce n’est pas cela que le peuple veut. Unanimement, il veut le changement… » Un changement qu’il incarne…

A l’ égard des autres candidats, le vieux leader assure « ils n’ont qu’une ou deux voix, celle de leur femme, de leurs enfants… Les voix récoltées par Kamerhe au Kivu, cela ne me concerne pas. Avant-hier, il est venu ici et j’ai refusé de le recevoir… Cela ne me dit rien…Quant à Kengo wa Dondo, il fait partie de ces hommes que j’ai toujours combattus… »

Quant à l’Assemblée, là aussi « Ya TshiTshi » se montre optimiste : « j’ai tout fait pour avoir la totalité des parlementaires…Comme nous n’avons pas beaucoup d’argent, j’ai fait moi-même la campagne de mes députés en province et demandé qu’on leur fasse confiance. Sans aucun doute, le futur Premier Ministre sortira des rangs de mon parti… »

Se souvenant des années 80, où il engagea la lutte contre feu le président Mobutu, Tshisekedi le vieux lutteur revient sur le sens de ces élections : « malgré les irrégularités, j’ai toujours estimé qu’il fallait y aller ; c’est la fin de trente années de combat, cette date marque le départ d’un Congo prospère, bientôt un pays émergent… C’est aussi la fin du mandat de Kabila…»

Tshisekedi rejette sur le pouvoir la responsabilité des débordements, rappelant que dix de ses militants ont été tués : « quand un peuple doit se dégager de la peur pour assurer sa légitime défense, c’est ce que vous appelez violence… » Quant à sa santé, elle semble bien rétablie. L’oeil vif, la répartie facile et incisive, il assure: “j’ai un moral d’acier, et la santé en découle…”

Source: carnet de colette Braeckamn

29 novembre 2011

RDCONGO: Élections- Un haut responsable de la MP concède qu’il est surpris par la percée de l’opposant historique Etienne Tshisekedi.



Deux jours après le vote, qui se poursuit encore dans certains endroits, les premières estimations commencent à circuler dans les états-majors des candidats à la présidentielle. L’ambiance n’est pas la même partout. Par ailleurs, la compilation des résultats a commencé, et de graves dysfonctionnements sont d'ores et déjà à signaler.

Dans le camp Kabila, on affiche la sérénité. Officiellement, on ne donne pour l’instant aucun résultat, mais on se dit sûr de la victoire avec une avance raisonnable sur Etienne Tshisekedi. Un haut responsable de la majorité présidentielle concède toutefois qu’il est surpris par la percée de l’opposant historique.

Dans le camp Tshisekedi, on se dit tout aussi sûr de la victoire, et on l’affirme publiquement. Hier, lors d’une conférence de presse, le secrétaire général de l’UDPS a déclaré que les premiers chiffres de son état-major donnaient une telle avance à son candidat qu’il ne pouvait plus être rattrapé.

Dans le camp Kamerhe et dans celui de Kengo, la déception est perceptible. Beaucoup d’électeurs de l’opposition semblent avoir eu le réflexe du vote utile en faveur de Tshisekedi, et les autres opposants en feraient les frais.

Un signe qui ne trompe pas : hier, sur la base des multiples incidents qui ont émaillé le scrutin, Vital Kamerhe et Kengo Wa Dondo, ainsi que Mbusa Nyamwisi et Adam Bombolé, ont réclamé l’annulation des deux élections présidentielle et législatives de ce lundi.

Source: RFI

RDCONGO: Premiers dépouillements en RDC alors que le vote continue


KINSHASA (Reuters) - Le dépouillement a débuté en République démocratique du Congo au terme d'un processus électoral chaotique qui a vu des électeurs dans l'impossibilité de voter dans certaines régions.

A Kinshasa, des habitants scrutaient attentivement mardi les premiers résultats affichés à l'extérieur de 18 bureaux de vote. Etablir une première tendance est prématuré car les résultats préliminaires doivent en théorie être annoncés le 6 décembre.

Les autorités ont maintenu le scrutin présidentiel et législatif, le deuxième depuis la guerre civile de 1998-2003, en dépit de problèmes logistiques et de retards dans la préparation du vote qui pourraient donner lieu à des contestations.

"Ici, à Kinshasa, nous n'avons pas confiance dans le processus, mais dans ce bureau de vote, nous avons fait tout notre possible (pour éviter des fraudes)", a déclaré Henriette Kilonda, qui supervise le scrutin au bureau de l'école de la gare, dans le quartier de Gombe, dans le centre de la capitale.

La mission de l'Onu au Congo a indiqué que les Nations unies continuaient à acheminer, notamment par hélicoptère, du matériel électoral dans certaines régions où le vote n'avait pas débuté, notamment dans la province de Bandundu (Centre).

Vital Kamerhe, l'un des principaux candidats de l'opposition, a demandé l'annulation du scrutin en raison des fraudes systématiques qui ont, selon lui, été commises.

"Il ne peut y avoir aucun doute sur l'ampleur de la fraude, préméditée par ceux qui sont au pouvoir de connivence avec la commission électorale nationale.

"La police a chassé les témoins des bureaux de vote avant le début du dépouillement", a-t-il déclaré, citant notamment les observateurs internationaux déployés à Kinshasa.

Trois autres prétendants ont invité les Congolais à refuser le résultat de la consultation, dénonçant fraudes et problèmes techniques. "Les résultats de ces élections ne nous inspirent aucune confiance", disent Kengo wa Dondo, Antipas Mbusa Nyamwisi et Adam Bombole dans un communiqué commun.

Le président Joseph Kabila brigue sa réélection face à dix candidats, dont l'opposant historique Etienne Tshisekedi. Pas moins de 18.500 candidats convoitent les 500 sièges du Parlement.

TENSION

La commission électorale a pour sa part jugé "satisfaisant" le déroulement du scrutin, qui s'est prolongé tard dans la nuit ou a été reporté à mardi dans certaines régions.

"Nous avons 63.000 bureaux de vote. Si nous en avons un millier qui posent problème, ce sera gérable. Nous voulons avant tout que tout le monde puisse voter", avait déclaré dimanche soir le porte-parole de la Commission électorale nationale indépendante, Matthieu Mpita.

Des électeurs se sont plaints de la complexité du vote. Pour les législatives, certains bulletins comptent des dizaines de pages que les scrutateurs parcourent longuement avant de trouver le "X" signalant le choix de l'électeur.

Le scrutin a en outre été perturbé par des violences.

Des hommes armés et masqués ont attaqué un bureau de vote dans le province du Katanga dans le sud du pays et trois des assaillants ont été abattus par les forces de l'ordre.

A Kananga, chef-lieu de la province du Kasai occidental (centre), une douzaine de bureaux de vote ont été incendiés, a déclaré Anaclet Tshimbalanga, président du groupe de défense des droits de l'homme TDH, car des habitants ont découvert des bulletins déjà marqués en faveur de Joseph Kabila.

"Je les ai vus, les observateurs les ont vus, les journalistes les ont vus. Ils existent", a-t-il dit.

Mardi, le calme semblait prévaloir dans le centre de Kinshasa, en grande partie favorable à Etienne Tshisekedi où des heurts entre camps rivaux ont fait au moins deux morts samedi.

Un haut responsable du PPRD (Parti du peuple pour la réconciliation et la démocratie), le parti du chef de l'Etat, a dit que ses partisans avaient été intimidés dans des bastions de l'opposition, en particulier dans les provinces du Kasai.

"Les partisans du PPRD n'ont pas pu entrer dans les bureaux de vote à moins qu'ils acceptent de voter pour Tshisekedi", a-t-il déclaré à Reuters.

La dernière élection en RDC remonte à 2006. Joseph Kabila, qui avait accédé au pouvoir après l'assassinat de son père Laurent-Désiré en 2001, avait remporté la présidentielle lors d'un scrutin jugé relativement libre et équitable.

"J'ai voté en 2006. Ce n'était pas difficile à l'époque", a déclaré un artiste kinois de 30 ans, Murphy Mbemba. "Mais, cette fois je n'ai pu trouver mon nom dans aucun centre. Je ne sais même pas où je dois voter."

Jean-Stéphane Brosse et Benjamin Massot pour le service français, édité par Gilles Trequesser

Source: Reuters

28 novembre 2011

RDCONGO: La mascarade électorale sous le fond de tricherie à grande échelle partout.

Devant un bureau de vote à Lubumbashi, des électeurs attendent l'arrivée de matériel électoral pour pouvoir voter.
Devant un bureau de vote à Lubumbashi, des électeurs attendent l'arrivée de matériel électoral pour pouvoir voter.
AFP/ Phil Moore

Par RFI

Des violences ont été rapportées en RDC en cette journée électorale, notamment dans la province du Katanga où deux policiers et une électrice ont été tués dans l'attaque d'un bureau de poste de Lubumbashi par des hommes armés, deux militaires ont, eux, été blessés. Les opérations électorales se déroulent de manière chaotique sur l'ensemble du territoire congolais.

Une multitude d’incidents ont été signalés presque partout dans le pays. Des électeurs baladés d’un bureau à l’autre qui finissent par se lasser... Mais ce n’est pas le plus grave.

Dossier spécial élections en RDC

A Kananga, dans le Kasaï Occidental des urnes déjà remplies avant le vote ont été brûlées par la population en colère. Ces cas de bourrage d’urnes sont dénoncés un peu partout. A Fizi, dans le sud-Kivu des bureaux de vote ont été fermés en début d’après-midi parce que les urnes étaient déjà pleines. A Kinshasa, dans les quartiers populaires à l’Est, à Masina, des bureaux de vote n’ont que les bulletins des législatives, ils n’ont pas reçu ceux de la présidentielle.

Deux villes du Bandundu Tembo et Banzi n’ont pas reçu le matériel électoral ce lundi matin parce que l’avion qui le transportait – ça ne s’invente pas – s’est retrouvé à court de carburant et a dû se poser ailleurs où il n’a pas pu refaire le plein.

Impossible de citer tous les incidents. L’un des derniers en date : la découverte de centaine de bulletins déjà cochés dans le coffre d’une voiture. Une foule en colère est allée montrer cette découverte au bureau des Nations unies.

Etienne Tshisekedi a finalement pu voter

Etienne Tshisekedi a pu voter après avoir tenté en vain de rejoindre une circonscription où manquaient les bulletins de la présidentielle. Sans doute pour mettre en exergue ce fait, il a fait demi-tour devant un barrage policier et s’est rendu dans un autre bureau. Pour le président sortant Joseph Kabila cela s’est passé plus calmement dans un bureau du centre-ville, l’un des rares à avoir fonctionné normalement.

Source: RFI

RDCONGO: Élections- Beni le manque des bulletins de vote et les listes électorales au centre du cafouillage électoral

Le cafouillage Electoral de ce 28 novembre 2011 en Territoire de Beni démontre que la CENI n’était pas prête pour le scrutin et que ses agents dans les différents centres n'étaient pas neutres politiquement.

Au point de vue logistique les fins limiers de Beni-Lubero Online en Territoire de Beni révèlent que la carence des bulletins et leur arrivée en retard dans les bureaux de vote est la cause principale du cafouillage électoral observé dans les centres où ils se trouvent. A cela, ils ajoutent la confusion des listes électorales où plusieurs électeurs n’ont pas trouvé leurs noms.

Certains membres de la CENI dans les bureaux de vote visités par les fins limiers de Beni-Lubero Online ont montré qu’ils étaient à la solde de certains candidats.

Au Centre de vote E.P. Bulambo, Numéro 17034, en chefferie des Bashu, c’est la voiture du Ministre Provincial Jim Balikwisha, lui-même candidat à la députation nationale de l'aile DCF-N soutenant Joseph Kabila, et originaire de Bulambo, qui a, sans témoins d'autres candidats, amené les bulletins de vote avec 7 heures de retard, c’est-à-dire 5 heures avant la fermeture des bureaux de vote. Sa voiture qui transportait les bulletins de vote était toujours parée des affiches et effigies de sa campagne électorale. Plusieurs électeurs lassés d’attendre les bulletins de vote étaient déjà rentrés à la maison. Les autres candidats se demandent pourquoi la CENI a autorisé qu'un candidat aux élections transporte sans témoins et sur une distance de 26 km, les bulletins de vote du centre où il est originaire...

Au centre de vote E.P. Kibwe, Numéro 17256, en Chefferie des Bashu, les bulletins de vote sont arrivés ce matin à 11h10’. Le vote a commencé à 11h30’. A 16h00, le stock des bulletins était épuisé pendant que les ¾ d’électeurs faisaient encore des longues queues devant les six bureaux du centre. Les agents de la CENI au centre de vote de Kibwe n’avaient pas la même interprétation de la dérogation publiée par la CENI selon laquelle un électeur qui ne trouvait pas son nom sur la liste électorale du bureau figurant sur sa carte était autorisé à voter. Certains agents de la CENI ont ainsi renvoyés les électeurs dont les noms ne se trouvaient pas sur les listes électorales affichées à l’E.P. Kibwe. Aussi les électeurs qui étaient arrivés à six heures du matin s’étaient découragés et sont rentrés chez eux vers 10h00 avant l’arrivée des bulletins de vote. La candidate Gentille Mbambu de ‘U.DE.C.F dont le fief électoral est la localité de Kibwe se demande pourquoi la CENI n’a pas fait parvenir en temps les bulletins de vote à Kibwe qui n’est qu’à 20 minutes de voiture de Butembo le long d’une route en bon état.

Au Centre de vote E.P. PABUKA, Numéro 17080, en Secteur de Ruwenzori, il y avait un surplus de bulletins de vote pendant que le centre de vote de Kabasha sur la route de Beni, n’avait pas de bulletins de vote. Notez que le centre de Kabasha ne figure pas sur le site internet de la CENI. Après six heures de vote, la CENI du territoire de Beni a décidé de fermer le centre de vote de Kabasha et d’envoyer ses électeurs à PABUKA, un village situé à 23 km de Kabasha. PABUKA est un petit village situé non loin du Parc National des Virunga et des campements des retournés du Graben-Mwighalika avec 7 bureaux de vote contrairement à la grande agglomération de KABASHA qui comptait 15 bureaux de vote. Il était 12h30’ heure de Kabasha quand la décision de fermeture du centre de Kabasha était tombée. Pour aller à pieds à PABUKA, il faut au moins 3 heures pour les jeunes et 5 heures pour les vieux. Conséquence tous les électeurs de Kabasha ont été privés de leur droit de voter.

Le Centre de vote E.P. MATABA, Numéro 17048 dans la périphérie de la ville de Beni s’est retrouvé avec les listes électorales de l’E.P. MATABA de MA MAUVAIS d’Oïcha et vice-versa. Cette erreur serait due au fait que les deux centres différents portent le même nom bien qu’ils soient séparés de 50 Km l’un de l’autre. A 15h00, aucune solution n’avait été trouvée pour les électeurs de ces deux centres homonymes.

Le Centre de vote de l’E.P. Mabuku, Numéro 22668 qui n’avait au départ que 150 bulletins de vote, a reçu ce matin vers 11h00, un surplus de bulletins de vote grâce à la bravoure du Président du Centre qui a passé la nuit à Beni pour réclamer des bulletins de vote au bureau de liaison de la CENI. Mais à 16 heures, le nouveau stock était épuisé pendant que des longues queues d’électeurs attendaient de voter.

Au Centre de vote de l’E.P. Maboya, Numéro 17039, les 15 bureaux de vote ont ouvert à 8h51’ avec un retard d’environ 3heures. A 16h00, les bulletins de vote étaient épuisés pendant que des longues queues d’électeurs toujours de voter.

Source: Beni-Lubero online

27 novembre 2011

RDCONGO: J'ai choisi Etienne Tshisekedi wa Mulumba (candidat no.11) pour 11 raisons



1. Sa lutte pour les vertus dans la gouvernance
Le Congo souffre d’un problème de type d’homme qui le gouverne. Le vrai problème du Congo n’est pas d’abord celui des compétences, qui pullulent dans tous les domaines, sauf à en recycler un grand nombre, ou de programme d’action, une gymnastique intellectuelle à la portée de n’importe quel esprit pouvant simplement recourir au bon sens.
Tshisekedi est le seul, le seul, le seul candidat qui a placé, depuis le début de son opposition, la barre haut en recherchant les vertus en politique (respect du peuple, respect des biens publics, transparence dans la gestion de la chose publique, respect de la Constitution et des lois de la République, exercice de la légitime défense face à une oppression anticonstitutionnelle ou contraire aux textes internationaux en matière des droits humains et la justice pour tous).
Il est le seul à lutter ouvertement et avec acharnement contre les anti-valeurs (confusion entre la caisse de l’Etat et la poche du gouvernant, pensée unique, non respect de la vie humaine, instrumentalisation de la jeunesse pour créer la violence, la torture, la subordination des institutions publiques à la volonté d’un homme, la privatisation de l’Etat au profit des membres de la famille du gouvernant, vagabondage politique, trahison du pays pour servir des intérêts étrangers…)
2. Son courage de quitter le camp de Mobutu pour devenir le champion incontesté de la lutte pour le bien et la dignité des congolais
Nombreux avaient quitté le dictateur Mobutu et lui étaient retournés pour ne pas continuer à souffrir d’une lutte en apparence sans lendemain. Ceux qui ont combattu Mobutu, Kabila Laurent ou Joseph Kabila dans des rébellions visant la démocratie n’ont pas pu résister à l’appât du gâteau-pouvoir à partager. Ils se sont vite muer en prédateurs et assoiffés du pouvoir pour le pouvoir en adoptant les valeurs négatives qu’ils avaient décriées. Tshisekedi est l’exemple vivant d’un homme qui sait changer et rester constant dans sa nouvelle tenue. En quittant Mobutu, il n’a pas oser retourner aux valeurs du moboutisme que l’AFDL-PPRD-MP sait bien reproduire et améliorer.
3. Sa constance dans la lutte pour l’avènement de la démocratie
Si en RDCongo, les libérateurs et autres combattants de la démocratie sont facilement devenus des corrompus, des prédateurs et des dinosaures, Etienne Tshisekedi a prouvé qu’il est un homme des principes et sait les défendre contre vent et marrée. Il est le type d’homme qui convient au Congo en ce moment : un incorruptible et une personnalité forte. La situation particulière du Congo exige une personnalité politique forte et incorruptible qui sait allier la rigueur (la discipline) au respect des droits humains et des lois. Son autorité personnelle sera donc limitée par l’autorité de la loi.
4. Son courage face à la terreur de la dictature
La peur du dictateur a été longtemps une seconde nature du peuple congolais. Etienne Tshisekedi, face à toutes les dictatures connues en RDC, est celui qui a su les démystifier et éduquer ses compatriotes à combattre sa peur et à affronter le dictateur. Il a éduqué le peuple congolais en donnant l’exemple sur le courage de l’expression libre de son opinion, sur la dénonciation des maux sociaux et sur l’exercice de la légitime défense face à la terreur d’un régime d’oppression. Les tortures physiques, les injures, les humiliations, les calomnies, les arrestations n’ont pas eu raison de lui. Imperturbable, il continue sa route.
5. Son charisme à se faire écouter par le peuple
Depuis l’indépendance, le peuple congolais n’a pas été véritablement entraîné dans une démarche passionnée et soutenue du développement de son pays. Des dictateurs, en vue de justifier leur présence au pouvoir et de mieux masquer leur enrichissement personnel, ont réalisé des ouvrages sans une implication réel du peuple : quelques routes bitumées, agrandissement et éclairage de quelques centaines de mètres de routes et quelques immeubles érigés). Etienne Tshisekedi est celui qui ne promet pas des ouvrages, pouvant, par ailleurs, relever de la compétence des gouverneurs ou des bourgmestres. Il veut, par son charisme, entraîner tout le peuple dans un vaste chantier du développement du pays dans les secteurs clefs : l’enseignement, l’agriculture, l’énergie (eau et électricité pour tous) , la santé, le transport.
6. Son attachement profond et sincère à la nation
Congolais d’origine, de père et de mère, sans aucune contestation, sans aucun doute, Etienne Tshisekedi aime son peuple et se fond en lui pour partager ses conditions. Il est dans le peuple et vit ses souffrances dans son âme et sa chair. Il a ainsi accepté tous les sacrifices, y compris sa propre vie, pourvu que le grand Congo connaisse un Etat de droit, où le mensonge est banni et les intérêts du gouvernant et ceux des membres de sa famille sont gérés sous l’autorité de la loi. Un patriotisme qui n’est pas à la portée d’un étranger.
Tshisekedi est tellement attaché aux intérêts de son peuple qu’il voit toute intervention étrangère, dans n’importe quel domaine, à travers ce prisme de l’amour de son pays, ayant en vue la soif du peuple congolais de se libérer d’une tutelle réelle étrangère dans tous les domaines de souveraineté (politique, économico-financière, sécuritaire et diplomatique).

Pour Tshisekedi, la RDCONGO est tout ce peuple et toutes se tribus installés sur les frontières héritées de la colonisation. Un de ses grands mérites est de considérer qu'aucun mètre carré du territoire congolais ne doit aller ailleurs. Sa vision d'un peuple congolais et fort cadre avec l’entièreté de son territoire, sol et sous-sol. C'est ce nationalisme qui dérange beaucoup.
7. Sa soif du pouvoir libérateur et serviteur en faveur de son peuple
Si les dirigeants congolais ont montré leur soif du pouvoir, nombreux l’ont exercé pour eux-mêmes, pour des ambitions personnelles étrangères aux aspirations des congolais et pour des intérêts étrangers. Etienne Tshisekedi veut le pouvoir et il ne ménage pas les efforts pour l’obtenir, afin de servir son peuple en le libérant du système dictatorial. Sa soif du pouvoir est saine, il est le seul leader de l’opposition qui a repoussé plusieurs fois des offres politiques alléchantes pour la simple raison qu’il ne saura pas servir le peuple avec un pouvoir truqué et piégé. Si c’était pour se servir, il aurait sans doute accepté de prendre le saisir les nombreuses occasions qui s’étaient facilement à lui.
Néanmoins, sans être au pouvoir, la personnalité de Tshisekedi wa Mulumba a exercé une influence certaine sur la politique du Congo depuis 1982, et plus particulièrement à partir de 1990. Les décisions sont parfois prises par rapport à lui, en vue de diminuer son pouvoir d’influence ou pour répondre à une de ses critiques. Sans être au gouvernement, il est consulté la nuit par les dirigeants politiques et au grand jour par les diplomates. Son aura a dépassé les limites des frontières nationales, laissant croire à l’exercice d’un pouvoir politique réel dans un pays.
8. Sa connaissance des hommes et de l’histoire des institutions de la République
Le Congo est vaste et complexe. Les différentes cultures des populations et les ambitions à caractères tribal, ethnique ou régional ont une influence certaine dans la maîtrise du personnel politique et dans la compréhension des problèmes politiques du Congo. Les institutions politiques ont été conçues et ont évolué en tenant compte des considérations culturelles et géopolitiques, tout comme le comportement des politiciens bien connus et toujours actifs a sensiblement influencé négativement la vie de la nation. Dans ce cas le génocide sur les kasaiens au Katanga, l’importation des conflits tutsi-hutu, la naissance spontanée de la tribu « banyamulenge », les guerres tribales, la politique des « originaires » et le tribalisme dans les milieux sociaux sont quelques phénomène de l’ordre culturel ou géopolitique vécus au Congo. Et ils retardent son développement.
Victime de tribalisme du fait que ses adversaires du pouvoir aiment à le juger à travers son appartenance à une tribu, pourtant comptée parmi les centaines que compte la pays. Il a vécu le massacre des frères et sœurs de sa tribu au moment où il était premier ministre, et il put, malgré cela, garder la dignité d’un homme d’Etat et s’interdire la passion dans la vengeance. Sans attiser le feu, il avait gardé son sang froid et sa ligne de conduite de non violent. Avec raison, il demande aux congolais de s'aimer.
Acteur politique de première heure, intellectuel de haut niveau (docteur en droit), rédacteur d’une constitution de la République (constitution bipartite de 1967), rédacteur d’un plan de développement et de gouvernance ambitieux (manifeste de la N’sele), plusieurs fois ministre du gouvernement central, député honoraire élu plusieurs fois par sa base, ambassadeur honoraire, membre actifs de la Conférence Nationale Souveraine, deux fois Premier Ministre, participant au Dialogue intercongolais, Tshisekedi offre la carte de visite la plus appropriée pour le Congo. Il connaît tous les acteurs politiques, ainsi que leurs caprices et insuffisances, sachant mieux mesurer la part de l’intérêt personnel dans leurs discours, actions politiques et démarches diplomatiques. Il a l’autre avantage de maîtriser l’évolution des institutions politiques du pays, étant concepteur d’une partie d’elles et acteurs dans leur animation. Il saura inspirer une évolution heureuse des institutions politiques du Congo.
9. Son ambition d’un Etat de droit au Congo
Le Congo n’est pas encore un Etat de droit, et la vie politique et les réalités sociales l’étalent si bien. La Constitution et les lois s’appliquent encore en fonction de l’intérêt et de l’interprétation du clan politique au pouvoir. Les lois sont calquées sur les individus et pour l’intérêt des dirigeants. Les magistrats ne sont pas réellement indépendants. Les politiciens et officiers supérieurs de l’Armée et de la Police influencent considérablement le cours de la justice. L’argent intervient pour beaucoup dans la teneur des décisions judiciaires. La famille du président de la République et ses proches peuvent impunément violer les lois pénales (ils ne sont inquiétés que lorsque les intérêts du Chef sont menacés). Les intérêts des individus ont le dessus sur l’intérêt général. Les personnes et leurs biens sont dans un état d’insécurité permanente face à l’incapacité des institutions publiques à leur garantir la paix sociale, les intérêts de l’Etat sont bradés au vu et au su de tout le monde.
Etienne Tshisekedi prend le défi difficile de renverser la vapeur pour instaurer un Etat de droit. C’est-à-dire mettre tous les citoyens sous la coupe de la loi, afin que l’application de la Constitution, la sécurité juridique, la sécurité judiciaire, la constitutionnalité des lois et règlements de l’administration, ainsi que la poursuite de l’intérêt général soient une réalité et des fins absolues pour tous les gouvernants et pour les gouvernés.
10. Son choix d’une lutte sans violence pour l’instauration de la démocratie
Le sang des congolais a coulé à profusion depuis la colonisation jusqu’à ce jour. Les pseudos libérateurs ont fait couler le sang de leurs compatriotes pour revendiquer la démocratie. Une fois au pouvoir, la démocratie est pour eux le fait de laisser quelques opinions s’exprimer librement sur des sujets bien choisis, tout en créant par la terreur de coulisse une longue liste de sujets tabous. Ils confondent les élections, qui ont lieu dans toutes les dictatures des temps modernes, à la démocratie, même lorsque ces élections sont un chapelet de fraudes et de magouilles financières.
Tshisekedi a mis le cap sur la non violence en refusant de la manière la plus catégorique de prendre les armes pour tuer et marcher sur l’adversaire la tête haute, avec la satisfaction du bon chasseur du pouvoir. Poussé à bout, dos au mur et au fait de sa popularité, avec des populations prêtes au sacrifice suprême, il est celui qui a dit non à cette façon facile de conquérir le pouvoir. Il l’a refusé aussi des mains des généraux de Mobutu pendant les pillages des années 1990, étant convaincu que c’est un pouvoir arraché par la violence des armes. La rébellion et le coup d’Etat militaire procèdent pour lui de la même logique de violence. C’est pourquoi il croit dans les élections légales, libres et transparentes.
Mais, Etienne Tshisekedi appréhende bien la différence entre la non violence et la légitime défense à la quelle le non violent a le devoir de recourir pour sauver sa vie, celle d’autrui ou un bien plus important comme la dignité humaine et les moyens de l’exercice de sa souveraineté. Il est celui, le seul opposant, qui éduque le peuple en lui apprenant à défendre son pouvoir souverain ou sa victoire des urnes à tout prix contre des individus qui tentent de le lui voler.
11. Sa jeunesse dans la vieillesse
Aujourd’hui vieux, Etienne Tshisekedi a gardé son esprit jeune de combat politique, de revendication des droits confisqués, d’assiduité dans la recherche du bien collectif, de courage dans les choix difficile, d’audace au péril de sa vie. Lui est resté intact sa capacité à répondre aux questions de façon spontanée, juste, incisive et avec plusieurs mots enchaînés à une vitesse déconcertante pour l’adversaire politique.
Sa vieillesse, un atout de sagesse et d’expérience, dont le Congo a besoin. Elle renferme la force directrice indispensable à un pays longtemps géré de manière désastreuse par des jeunes.
Déjà habitué à se contenter du peu, malgré les multiples et hautes fonctions assumées pour le compte de l’Etat, Tshisekedi wa Mulumba représente l’espoir d’avoir une classe politique qui fera de l’enrichissement sans cause un péché politique mortel. Il représente, à 78 ans, la confiance dans la gestion des biens de l’Etat au profit de toute la communauté.
Les reproches que l’on peut formuler en l’endroit de cet homme, pour ses erreurs passées, supposées ou vraies, ne représente rien à coté de la masse bienfaisante de son poids politique. Au-delà de ses fautes, le peuple congolais, dans sa large majorité, exprime sa soif de bien-être, comprenant la paix, la sécurité des biens et des personnes, la dignité, la liberté, la santé, l’épanouissement intellectuel et la prospérité matérielle. Les congolais, en ces temps, trouvent en Etienne Tshisekedi wa Mulumba le chef capable de lui ouvrir la porte du bien-être.

Ghislain Bamuangayi
Source: Afrique Rédaction

RDCONGO: Face à face Tshisekedi et les milices de Kanambe à l'aéroport de Ndjili à Kinshasa

Tshisekedi vient de tenir une conférence de presse dimanche 27 novembre à son domicile à Kinshasa au cours de laquelle il a dénoncé le complot ourdi contre la démocratie par le pouvoir en place, il a révélé l'inderdiction lui faite de revenir à Kinshasa alors qu'il terminait sa visite à Matadi. Etant passé outre, il a trouvé à Kinshasa l'espace aérien fermé. Il a alors tenté de se poser à Brazzaville sans recevoir l'autorisation; finalement Kinshasa lui donne l'autorisation d'attérrir à l'aérodrome de ndolo. Il a alors réjoint par route ses partisans à l'aéroport de Ndjili où il s'est fait bloqué par la police. Et ce, pendant 8 heures, soit de 17h00 à minuit, fin officielle de la campagne électorale. L'évenement est digne d'un western. Pendant que le président Tshisekedi conversait au salon d'honneur avec ses collaborateurs, le général Jean de Dieu Oleko et ses policiers entrent dans ledit salon pour lui signifier l'indterdiction de gagner la ville. Le chef charismatique de l'opposition s'est en outre interrogé sur le rôle de la Munosco qui persifle toutes les dispositions de liberté, en se rangeant derrière des pratiques anti constitutionnelles du pouvoir; il a dénoncé Roger Meese qui soutient maladroitement le candidat président sortant. Est-ce que M. Meese, ayant vécu longtemps au Congo, se croit-il congolais plus que les Congolais, s'est interrogé le sphinx de Limeté. Tshisekedi a enfin annoncé un meeting à 15h00 locales au statde de martyrs pour rattraper celui empêché samedi 26 novembre.
Il faut louer le courage de Tshisekedi malgré son âge, il n'a jamais reculé devant les milices de Kanambe. Il a prouvé une fois de plus qu'il tient à coeur le peuple congolais.

RDCONGO: KABILA DEGAGE!

RDCONGO: Les milices de Kanambe dans l'action pour empêcher le candidat du peuple Etienne Tshisekedi de parler

26 novembre 2011

RDCONGO: Votez Tshisekedi pour le changement dans le pays

RDCONGO: La police de Kanambe empêche l'opposant Etienne Tshisekedi de communier avec ses combattants à Kinshasa.

Préméditée ou pas, l’interdiction de tout meeting pour la présidentielle de lundi en République démocratique du Congo a privé l’opposant Etienne Tshisekedi, bloqué à l’aéroport par la police, d’une démonstration de force face au président sortant Joseph Kabila.
RDC : le candidat Tshisekedi empêché de regagner Kinshasa
Etienne Tshisekedi, © AFP

Une démonstration de force qui, au fil des heures, a tourné à l’épreuve de force tout court. Récit d’une journée surréaliste, de chassés croisés entre les aéroports, de « guerre des stades », de face à face tendus, marquée par la mort d’au moins une personne. Mais d’autres sources évoquent deux morts.

Initialement le programme était simple : après une longue tournée en province, MM. Kabila et Tshisekedi devaient haranguer une dernière fois leurs militants à Kinshasa, une ville plus acquise à l’opposition qu’au parti de Kabila, le PPRD.

Pour cette « apothéose », chaque camp avait annoncé un lieu et une heure, pour mobiliser au maximum. Premier accroc : le président et son principal concurrent, tous deux encore en province, choisissent… le même stade, celui des Martyrs, le plus grand de la ville avec ses 80.000 places.

M. Tshisekedi se rabat vite sur un autre endroit : le boulevard Triomphal et la place du Cinquantenaire, tout proche du stade. Trop près.

D’autant plus qu’une autre « grosse pointure » de l’opposition, Vital Kamerhe, devait pour sa part tenir un meeting dans un autre stade proche, celui de Tata Raphaël.

L’ambiance devient électrique. Militants des deux bords se toisent, s’invectivent. Tandis que les pro-Kabila arrivent sans problème au stade, la police disperse les pro-Tshisekedi au gaz lacrymogène.

À l’aéroport international N’Djili, d’autres militants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) attendent par milliers M. Tshisekedi, 78 ans, étroitement surveillés par la police. L’attente se prolonge sous un soleil brûlant.

L’arrivée du convoi du gouverneur de Kinshasa, un pro-Kabila, André Kimbuta, déclenche les premiers jets de pierres. Celle d’un petit détachement de la police militaire armé de mitraillettes ne fait que redoubler la colère des pro-Tshisekedi qui sont repoussés avec des grenades lacrymogènes.

Le convoi, vide, du président débarque aussi à l’aéroport international, où le Premier ministre Adoplhe Muzito et le chef du parti au pouvoir, Evariste Boshab, poireautent au salon d’honneur. Il se prend aussi quelques pierres. M. Kabila atterrira finalement mais ailleurs.

Pendant ce temps, M. Tshisekedi est toujours bloqué sur un aéroport de Matadi, dans le Bas-Congo (ouest). Pas le droit de se poser à l’aéroport international où l’attend son comité d’accueil.

Coup de théâtre : M. Kimbuta interdit tous les meetings, après la mort d’un homme, tué par une pierre reçue en pleine tête.

« Au nom de la sécurité publique », justifie le gouverneur de la ville-province de Kinshasa, qui accuse les pro-Tshisekedi d’avoir « des machettes, des couteaux, des grosses pierres, et même des cocktails Molotov ».

M. Tshisekedi ne le sait même pas lorsqu’il atterrit enfin… sur un autre aéroport, N’Dolo, tout proche de Kinshasa et où l’a devancé de quelques heures le président.

« Ah bon ? Eh bien je vais quand même faire un grand meeting aujourd’hui », dit-il à l’AFP avant de partir en voiture… pour l’aéroport international.

« Qu’est-ce qu’il représente ce gouverneur-là ? Vous allez voir s’il va oser venir au stade m’empêcher de tenir mon meeting », tonne-t-il.

A N’Djili, M. Tshisekedi avec son éternelle casquette s’engouffre dans un 4x4. Direction Kinshasa, debout par le toit ouvrant, façon command-car. Dehors, les grenades lacrymogènes pleuvent sur ses partisans. Il ne fera que quelques centaines de mètres sur la bretelle qui conduit à la route principale : son Humer rouge tombe sur un barrage de 4 pick-ups et un camion blindé de la police. Le chef de la police, le général Charles Bisengimana, est sur place avec 300 de ses hommes.

La nuit tombe, le face à face s’enlise. M. Tshisekedi s’est rassis dans son 4x4. La police lui a donné le choix : il peut repartir…

avec un policier au volant, ou dans une voiture de police, sinon il est bloqué jusqu’à minuit. Réponse : « Je ferai mon meeting après minuit. » Soit après la fin officielle de la campagne.

source: Belga

RDCONGO: Tshisekedi empêché de quitter l'aéroport de Ndjili par la «police» milice de Kanambe

KINSHASA - Des forces de police ont bloqué samedi après midi le convoi du candidat de l'opposition à la présidentielle de lundi en RD Congo, Etienne Tshisekedi, qui aller tenir un dernier meeting au centre ville, malgré l'interdiction officielle de tout rassemblement politique.

Nous allons au stade des Martyrs, c'est là que je vais tenir mon meeting, a-t-il lancé à quelques milliers de ses partisans à l'aéroport de Ndjili avant de monter dans un 4x4 rouge et de partir pour la ville, debout à travers le toit ouvrant.

Son convoi a été rapidement bloqué par 4 pick-up de la police ainsi qu'un gros camion blindé et grillagé postés en travers de la bretelle de sortie vers la capitale congolaise, a constaté l'AFP.

Le chef de la police congolaise, le général Charles Bisengimana, flanqué du chef de la police de Kinshasa, le général Jean de Dieu Oleko, se sont rendus sur les lieux. Etienne Tshisekedi est resté debout dans son véhicule, face au barrage policier.

Tous les meetings prévus au dernier jour de la campagne, y compris donc celui que devait tenir le président sortant Joseph Kabila, ont été interdits à Kinshasa à la suite de la mort d'un homme, tué par un jet de pierre à la tête, avait annoncé plus tôt à l'AFP le général Jean de Dieu Oleko.

La campagne pour les élections présidentielle et législatives, deux scrutins à un tour prévus lundi, se termine ce samedi à minuit (23H00 GMT).


(©AFP / 26 novembre 2011 16h33)

RDCONGO: À 48 heures du scrutin, la tension mante à Kinshasa


KINSHASA — Tous les meetings ont été interdits après la mort d'un homme samedi à Kinshasa au dernier jour de la campagne pour les élections présidentielle et législatives de lundi en RD Congo, faisant craindre un regain de tension et de violences à 48 heures du scrutin.

"Nous avons décidé d'interdire tous les rassemblements", a annoncé samedi à l'

AFP le chef de la police de la capitale, le général Jean de Dieu Oleko, selon qui au moins un homme est mort samedi près de l'aéroport de Kinshasa, victime d'un jet de pierre à la tête.

"Il y a eu mort d'homme", a-t-il affirmé à l'AFP depuis l'aéroport où était attendu l'opposant Etienne Tshisekedi.

"C'est de l'intolérance politique. C'est la seule façon pour eux (le pouvoir en place, ndlr) d'étouffer l'expression du peuple. Nous n'allons pas nous laisser faire", a immédiatement réagi à l'AFP Jacquemin Shabani, le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti de Tshisekedi.

Au dernier jour de la campagne électorale en vue de la présidentielle et des législatives, MM. Kabila et Tshisekedi avaient prévu de tenir leurs derniers grands meetings dans la capitale.

Quelques incidents s'étaient déjà produits dans la matinée.

Selon un journaliste de l'AFP, deux personnes ont été blessées par balle aux jambes autour de l'aéroport, apparemment par la police, dans des circonstances non élucidées, lorsque des militants de l'UDPS ont lancé des pierres contre le convoi vide du président Kabila qui venait d'arriver sur les lieux.

La police a également dispersé avec des grenades lacrymogènes des militants de l'UDPS qui commençaient à se rassembler sur l'avenue et la place prévues pour la dernière harangue de M. Tshisekedi.

La journée avait pourtant commencé dans un climat relativement serein.

Après avoir sillonné le pays, Etienne Tshisekedi, 78 ans, leader de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), devait rentrer samedi matin dans la capitale.

La veille son parti avait battu le rappel par texto pour aller l'accueillir à l'aéroport: "Ce sera comme l'entrée de Jésus à Jérusalem! Cardiaques s'abstenir!", annonçait l'UDPS.

La tension monte petit à petit

A l'aéroport, quelques milliers de partisans l'attendaient toujours en milieu de journée dans une chaleur lourde.

Petit à petit la tension est montée. A l'arrivée du gouverneur de Kinshasa, pro-Kabila, André Kimbuta, avec escorte de motards, les premières pierres ont volé.

Puis l'arrivée d'un petit détachement de la police militaire armé de mitraillettes a provoqué la colère des pro-Tshisekedi qui ont été repoussés avec des grenades lacrymogènes.

Tshisekedi, le "candidat n°11" devait théoriquement rassembler ses partisans pour son dernier meeting sur un boulevard et une place non loin du stade des Martyrs où le "candidat n°3", Joseph Kabila, avait prévu d'organiser le sien. Lui aussi en province devait regagner Kinshasa dans la journée.

Comme à l'aéroport, le face-à-face n'a pas tardé sur le Boulevard triomphal et la place du Cinquantenaire. Alors que des camionnettes blanches bondées déversaient des flots de partisans de Tshisekedi, la police a rapidement tiré des grenades lacrymogènes pour disperser la foule, a constaté l'AFP.

Au même moment, des militants pro-Kabila continuaient de converger tranquillement vers le stade des Martyrs.

De son côté, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) était engagée dans une course contre la montre pour organiser le scrutin de lundi.

Déjà accusée d'avoir pris un gros retard, elle a même eu la météo contre elle jeudi: une trentaine d'avions et d'hélicoptères qui devaient transporter les bulletins de vote à travers le pays sont restés cloués au sol.

Mais, vendredi, elle a promis que la date du scrutin serait maintenue.

De Emmanuel PEUCHOT et Habibou BANGRE (AFP)

Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés

RDCONGO: Élection 2011, les congolais d'Afrique du sud ont déjà voté avant la date prevue.

Ils vivent en Afrique du Sud dans la capitale Johannesburg. Eux, ce sont les congolais qui ont dénoncé cette fraude organisée par les individus à la solde du régime de Kinshasa en bourrant d’avance les urnes devant servir à la présidentielle de ce 28 novembre. Le pouvoir organisateur de ces élections en l’occurrence la CENI est aujourd’hui totalement discrédité. Personne ne fait plus confiance au fameux pasteur Daniel Ngoy Mulunda, proche parent de Joseph Kabila qui s’est juré à tout prix de faire relire l’homme de sa famille. Cette affaire qui a fait grand bruit sur le web et les réseaux sociaux a été reprise par un confrère sud africain Mail & Guardian online dans son édition du 25 novembre 2011.


Evoquant toutes les difficultés du monde qu’a le gouvernement congolais pour pouvoir acheminer les 210 ballots de sous centre vers les 13 principaux. Ce confrère évoque également l’apparition de ces mêmes bulletins de vote dans les rues de Johannesburg entre les mains de certains individus identifiés par les congolais de la diaspora sud-africaine comme étant membres du PPRD. Cette manœuvre frauduleuse a fait couler beaucoup d’encre du côté de Kinshasa où l’organe organisateur des élections la CENI est accusé de favoritisme en faveur de Joseph Kabila. Son président Ngoy Mulunda a même perdu son sang froid en portant plainte contre notre confrère Fidèle Musangu et son journal le quotidien Le Phare.


A court d’arguments, le régime trouve son bouc-émissaire en l’opposition par son leader Étienne Tshisekedi. C’est ce que rapporte notre confrère sud africain par les propos de l’ambassadeur de la kabilie à Johannesburg. Accuser aujourd’hui les partisans de Tshisekedi de chercher à discréditer Joseph Kabila dans l’affaire des bulletins de vote au nom du président sortant est une preuve de malhonnêteté avérée de la part de sieur Bene M’Poko. Pourtant, ces bulletins de vote pré-rempli au nom de Joseph Kabila se sont retrouvés entre les mains des individus qui se déclarent avoir été payé pour accomplir cette sale besogne de tricherie pour l’élection de ce lundi 28 novembre 2011…


Sinon, comment expliquer les failles dans la sécurisation des bulletins de vote alors que l’ambassadeur de Kabila ventait le professionnalisme sud-africain en cette matière. Ce, nonobstant le coût payé pour l’impression de ces bulletins de vote qui auront coûté 1.2 milliards de dollars américains alors que pour celles de 2006, le coût total revenait à peine 50 millions de dollars soit 400.000 millions de Rands. Comment donc expliquer ce dérapage budgétaire si ce n’est par un jeu de détournement de fonds publics par ceux à qui l’Etat congolais a confié l’organisation des élections, en l’occurrence Ngoy Mulunda qui passe être un proche parent du même Joseph Kabila.

Source: Mail and Guardian

RDCONGO: Les élections en RDC souffrent d'important dysfonctionnement selon Dirk Van der Maelen




      
BRUXELLES 24/11 (BELGA) = L'organisation des élections congolaises se déroule
de façon "relativement satisfaisante", a assuré jeudi le ministre
des Affaires étrangères Steven Vanackere à la Chambre, se basant sur
des informations provenant de diplomates et d'observateurs. Le
ministre n'exclut cependant pas que les élections puissent être reportées
de quelques jours. Mais elles doivent avoir lieu au plus tard le 6
décembre, a-t-il rappelé, une date qui correspond à la date du
mandat de M. Kabila
Les élections présidentielles congolaises doivent avoir lieu lundi. Ce
jour-là, les Congolais voteront, lors d'une procédure en un tour,
pour le successeur de Joseph Kabila, lui-même candidat à sa
réélection.
Jeudi, à la Chambre, Dirk Van der Maelen (sp.a) a dressé un tableau
particulièrement sombre de la situation en RDC. Evoquant le bilan
de l'actuel président, il a souligné que selon des indicateurs
internationaux, le pays était devenu l'Etat du monde le plus pauvre à
l'exception du
Zimbabwe. Le député socialiste flamand a également évoqué
l'organisation des élections, estimant qu'elle souffrait
d'importants dysfonctionnements voire de fraude, la société belge Zetes
estimant que des centaines de milliers d'électeurs ont été enregistrés
deux fois.
Le ministre des Affaires étrangères a invité le parlementaire à
voir la situation de manière plus nuancée, faisant observer que des
progrès avaient été enregistrés et que l'évolution du pays se faisait
pas à pas.

Source: BELGA
OCH/JLS/

25 novembre 2011

RDCONGO: Tshisekedi à Bandundu

RDCONGO: Du jamais vu à Kananga, Etienne Tshisekedi a « ressuscité » les morts!


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Même les morts seraient ressuscités pour accueillir Etienne TSHISEKEDI. De mémoire de Kanangais et Kanangaise, l’on n’a jamais vu autant de monde dans les rues, avenues et lieux publics, a rapporté notre correspondant dans la ville où avait été rédigée et adoptée la Constitution de type fédéraliste en 1964. L’affluence a été d’une telle immensité que ceux de petite taille, notamment les enfants de deux sexes, sont montés sur les arbres et les maisons pour voir de leurs propres yeux celui qui incarne la démocratie et le progrès social.

En effet, cela faisait deux journées que les habitants de la capitale de la Province du Kasaï Occidental attendaient cet événement. Avant-hier, c’est à cause du mauvais temps que le leader de l’UDPS n’avait pas pu arriver dans cette ville et hier c’est vers 11 h 30 que son avion s’est posé sur la piste de l’aéroport en provenance de Mbuji-Mayi. Il semble que de centaines des milliers des personnes venues des localités, villes, villages environnants et même lointains,notamment Ndemba, Luebo, Mweka, Ilebo, Tshikapa, Dekese, Tshibashi, Kamponde, Dibaya, Lac Munkamba, Kabwe, Kazumba, Mutefu, Tshimbulu, Luiza, ont passé la nuit à la belle étoile dans le ferme espoir de voir de leurs propres yeux le candidat N° 11.


A l’aéroport, la foule était tellement nombreuse qu’il a fallu plus d’une heure pour que les agents de sécurité rapprochée parviennent à dégager un espace pour permettre à Etienne TSHISEKEDI et sa délégation de se frayer un passage vers la route menant au centre-ville. La grande avenue traversant le quartier de Kananga II jusqu’au centre ville était tellement bondée de monde que le cortège était obligé de s’arrêter par moment pour que le candidat N° 11 prenne un bain de foule. Cette caravane motorisée a fait d’abord le tour de la ville avec un passage remarquable devant la maison familiale située dans la
commune urbaine de Ndesha où était né il y a 78 ans et demi le leader de l’UDPS. C’était du jamais vu à Kananga, ne cessaient de scander les gens.

La RDC à la queue des nations du monde…

Après avoir rendu hommage aux habitants de Kananga pour leur accueil spectaculaire et inhabituel qui traduit l’ardent désir du changement, Etienne TSHISEKEDI a ensuite déploré l’état de la nation qui se caractérise par une destruction totale du pays le plaçant ainsi à la queue des nations du Monde. Le candidat N° 11 a fait savoir que seul le nouveau gouvernement dirigé par lui-même et qui sortira après le 6 décembre sera à même de redonner à notre pays sa place de choix dans le concert des nations civilisées.,citant abondamment le tout dernier rapport du PNUD.

Remettre le peuple au travail

ll a alors décliné les principaux axes de son programme de gouvernement tel qu’il a étalé partout où il est passé. Notamment la gratuité de l’enseignement et des soins médicaux, la reprise des travaux des routes de desserte agricole pour relancer le secteur
agropastoral et permettre ainsi au pays de retrouver son indépendance alimentaire, la création d’une véritable compagnie aérienne moderne pour épargner aux Congolais les affres de crashes répétitifs avec ces cercueils volants qui inondent le ciel congolais, l’amélioration du climat des affaires pour rassurer les investisseurs étrangers et
nationaux en vue de permettre la création des millions d’emplois, l’amélioration des conditions de travail de tous ceux qui émergent du budget national pour assurer une meilleure sécurité sociale, la relance des banques d’habitat pour faciliter le secteur du logement, etc.


Toujours selon notre correspondant à Kananga, le candidat N° 11 a ensuite révélé qu’après les étapes de Bandundu-Ville et de Matadi dans le Bas-Congo, il sera à Kinshasa demain samedi pour procéder à la signature du programme commun avec les autres présidents des partis politiques alliés.

sources: udps.org & Le phare

24 novembre 2011

RDCONGO: Plein a plein à Mbuji-Mayi pour accueillir le candidat du peuple Etienne Tshisekedi


C'était le délire ce mercredi 23 novembre 2011 à Mbuji-Mayi. Toute la population était dans la rue depuis le matin, dans l'attente de l'arrivée de celui sur qui elle a jeté son dévolu, le candidat n°11 pour l'élection présidentielle du 28 novembre prochain. Hommes, femmes, jeunes et vieux, tous étaient impatients dans l'attente du moment magique où l'enfant du pays, absent depuis si longtemps, foulerait le sol de son territoire,...

Enfin, il est 15h30 locales lorsque l'avion du candidat n°11 atterrit à l'aéroport de Bipemba . Une foule à perte de vue l'attend sur le tarmac au point que sa descente d'avion prend un certain temps . Sans contrainte, la mobilisation a été spontanée, les marchés et tous les services avaient volontairement fermé pour ne pas rater cet événement du siècle. C'est un accueil délirant qui attend Etienne Tshisekedi wa Mulumba, qui n'a plus visité Mbuji-Mayi depuis plus de trois décennies, en dehors des périodes où les pouvoirs dictatoriaux de Mobutu et de Kabila l'y avaient consigné en relégation.

Tshisekedi apparaît avec son Munyere habituel vissé sur le front au milieu d'une marée humaine, dans un vacarme assourdissant, des chants, des hourras. Toute cette population a accouru. sans contrainte particulière, ni t-shirts distribués, ni dollars promis pour attirer l'affluence et tromper l'opinion. La ville de Mbuji Mayi s’est ainsi retrouvée complètement paralysée au point que même le tarmac était inondé et la descente avait due être retardée par mesure de sécurité. C’était un océan humain venu de tous les coins de la ville, de toutes les cités et de tous les villages avoisinants. Toute la ville était en ébullition ; les femmes ont balayé symboliquement les rues et posé leur pagne par terre en signe de bienvenue à ce monument national. On peut évaluer l'affluence à près de un million de personnes venues l'accueillir. Le cortège de l'homme de la rigueur, complètement bloqué, s'est péniblement faufilé à travers la foule. Du jamais vu à Mbuji-Mayi.

Cette venue a provoqué une onde de choc, une explosion de joie indescriptible. Toute cette journée de mercredi 23 novembre, la ville de Mbuji-Mayi est restée en ébullition. La présence du sphinx de Limeté a suffi pour créer une ambiance de carnaval : coup de sifflet, klaxon et chants ont rythmé le parcours de l’opposant historique. La foule compacte a été massée le long des avenues, les autres personnes sont juchées sur des immeubles pour voir passer le candidat n° 11. Ya Tshitshi a engagé une longue marche à pied au milieu des louanges jusqu’à la place Bonzola. La police, littéralement débordée, n’a pas su contenir les vagues de la foule. De l’avis général, jamais un politicien n’avait été accueilli avec autant d’ardeur dans la ville de Mbuji-Mayi. Un spectacle émouvant pour lequel le chef de l’UDPS n’a pu retenir ses larmes.

C’est à la tribune érigée devant l’église Notre Dame de Bonzola que le leader charismatique de l’UDPS a remercié durant une dizaine de minutes ses compatriotes pour l’accueil, ô combien, féerique qu’ils lui ont réservé, en leur disant en tshiluba « ntshena mulwa mu campagne, ndi mulwa kunusamba, », littéralement : « je ne suis pas venu battre campagne, je suis venu vous consoler ». Il est en effet venu consoler cette ville et cette région abandonnées par les pouvoirs successifs. Cette ville qui s'est construite par la simple volonté de ses habitants qui ont enduré mille sacrifices pendant des décennies pour survivre. Cette population de Mbuji-Mayi s’identifie ainsi viscéralement à la lutte de l’opposant historique. Elle habite dans une ville en proie à des érosions chroniques. Elle résiste au quotidien à l’oppression du pouvoir. Elle souffre du manque d’infrastructures de bases. Elle subit de plein fouet la rareté de l’eau potable et le déficit énergétique. Malgré la richesse de son sol et de son sous-sol de sa ville, elle est extrêmement pauvre. Son salut réside donc dans le changement radical incarné par Etienne Tshisekedi, candidat n° 11.

Après avoir remercié la population et présenté les candidats de l'UDPS aux élections législatives, le Président Tshisekedi a quitté Mbuji-Mayi pour la ville de Kananga malandi wa nshinga où il passera la nuit.

www.udps.org