Les Gouverneurs, les Hiboux de la mouvance et les Kuluna "kulunisés" par le Pouvoir sont en train de paralyser la Campagne éléctorale. Ils enlèvent impunément les affiches de Tshisekedi et des autres candidats de l'Opposition. Les Gouverneurs se transforment en Commissaires provinciaux de Kabila et Kyungu tente par tous les moyens de diviser la Nation. Le Peuple Congolais ne peut plus et ne doit pas croiser les bras devant cette tentative de confiscation du pouvoir et de réitération du coup d'état militaire de 2006. La situation est grave sur le terrain. Kabila veut réussir là où Kadhafi et Saddam Hussein ont échoué. Il veut imiter le Président de la Syrie sans savoir ce que l'attend le lendemain. Il est possible que les Mende et les Gouverneurs kabilistes aient pris la décision de livrer leur Chef qu'ils considèrent tous sans exception comme un Étranger et comme un Usurpateur à la colère populaire. Pour atteindre cet objectif, la stratégie classique est de maltraiter la Population et surtout de maltraiter l'Opposition.
La perspectives des élections ouvre à la Minorité Prédatrice la chance d'être écartée politiquement, mais de survivre biologiquement. Si la Minorité Présidentielle tentait de rester au Pouvoir par tous les moyens, elle opterait pour son anéantissement intégral.
Les gens oublient que le Poste de Président de la République dans un système présidentiel est aussi le Poste de Commandant Suprême des Forces Armées et de Chef de la Défense Nationale. La non-protection du Congo et des Congolaises ou Congolais est un des échecs coupables du règne de Kabila. Aujourd'hui, la Majorité absolue du Peuple Congolais est dans l'Opposition et elle est sans protection. Kabila tente de privatiser l'Armée, la Police et la Sécurité Nationales. Il tente surtout de les dédoubler par les "unités à nationalité douteuse". Il était temps que le Leader de l'Opposition stigmatise cette insécurité et demande à la Police Nationale, mieux aux "mivu étrangers" qui portent l'Uniforme de notre Police Nationale, de stopper la Violence contre le Peuple et de libérer les gens qui font leur campagne. Aucun Pays occidental ne peut accepter ou tolérer que le Président sortant mobilise la Police ou l'Armée pour maltraiter l'Opposition. Que Sarkozy garde silence après la violence policière contre les Candidats de l'Opposition, actuellement de Gauche, on verra la réaction en France. Mais chez nous, on trouve normal que la Police puisse battre ou arrêter des parlementaires comme Fayulu, puisse maltraiter le Secrétaire Général de l'UDPS! Il y a nécessité d'un autre Commandant Suprême des Suprême des Forces Armées, de la Police et de la Sécurité nationales. Il y a surtout nécessité d'un Projet de loi qui garantit leur indépendance vis-à-vis du Président ou du Gouverneur et les soumet au Sénat et au Parlement.
Le Leader de l'Opposition Congolaise, Tshisekedi wa Mulumba, vient de prouver au monde qu'il a les qualités d'un Commandant. On ne peut accéder au Poste de Président lorsqu'on n'a pas les qualités d'un Commandant.
On ne viole pas la Constitution en s'auto-proclamant verbalement XY, cela relève du registre de la Liberté d'expression. on la viole lorsqu'on accède au pouvoir par la fraude, par la tricherie au Niveau du Fichier électoral ainsi que par les Armes. L'auto-proclamation ne devient violation que si et seulement si elle est une expression de prise réelle du pouvoir et de suspension des élections ou du processus électoral
Un Candidat au Poste de Président de la République doit se sentir Président, doit découvrir le Président de la République en lui, découvrir le Commandant-Suprême des Forces Armées en lui, et commencer à parler et à se comporter comme Président.
D'ailleurs, quand je dis aux gens que j'étais Candidat, je veux leur dire que j'avais accepté de mobiliser, de motiver et de commander les Forces Armées Congolaises pour défendre le Congo, pour défendre une Congolaise ou un Congolais en danger. J'avais accepté de mobiliser le Peuple pour défendre le Congo.
Par sa déclaration, le Leader de l'Opposition signale qu'il n'est pas candidat Premier-Ministre dans un système présidentiel, mais Candidat Président de la République.
Les Mende, la Clique de la Minorité Prédatrice et les Mercenaires de Kabila ont compris que c'est un Candidat Président qui parle et ont reconnu que ce Candidat a non seulement la Majorité Populaire derrière lui, mais qu'il est l'Homme qui a neutralisé le Président Mobutu. Il est Mobilisateur. Il est le MANDELA DU CONGO. Ils savent aussi que l'Armée Nationale Congolaise et la Police Nationale obéissent à Tshisekedi. Elles attendent son Ordre. Car l'Armée ne peut agir que sur l'Ordre Politique. En 1991, lorsque Mobutu avait nommé Tshisekedi Premier-Ministre, j'ai vu les officiers pleurer. Ils disaient: "Allez lui dire de ne pas accepter. C'est un piège. Il ne doit pas trahir". Bien avant, le jour où Tshisekedi était revenu, après plusieurs mois d'absence, ce sont les véhicules militaires qui annoncaient au Peuple: "Moise aye. Tata Tshisekedi ye wana aye".
L'aspiration du Peuple Congolais, c'est aussi l'aspiration de la Police Nationale et de l'Armée Nationale. L'Armée veut le changement. La Police nationale veut le changement. La Sécurité Nationale a aussi pleuré Chebeya, Mwamba Bapuwa, Tungulu, etc. que nous tous, elle veut le changement. Aucune de ces institutions n'est pour Kabila. Il les a dédoublés avec des mercenaires, que les Congolais appellent "forces d'occupation du Congo". ces mercenaires occupent des postes stratégiques pour mieux faire taire les Congolaises et les Congolais. La situation est dramatique. Mende ne sait plus ce qui se passe au Congo, se qui se passe avec le Congo.
On se souviendra qu'on a toujours reproché à Tshisekedi le fait de ne pas avoir ordonné à l'Armée Nationale et à la Police Nationale de défendre la Population du Katanga Oriental et du Kasayi-Maniema contre l'épuration régionale dans le Katanga-Occidental par Kyungu. Nous disions qu'il aurait dû donné l'Ordre. Que cet Ordre soit exécuté ou pas, c'est une autre question. Mais il aurait dû donner un ordre public de protection et de défense. Il avait laissé cette tâche à Mobutu l'initiateur de cette tension fratricide. Ceux et celles qui étaient au Symposium du 50ème Anniversaire de l'Indépendance à l'Hôtel Sheraton de Bruxelles, symposium organisé par la Fédération des Congolais de l'Étranger (FCE) se souviennent du débat sur le pacifisme de Tshisekedi.
Un Président de la République qui reste indifférent à la violation der la constitution, qui piétinne l'immunité parlementaire et laisse sa famille politique tuer les hommes et les femmes de l'Opposition, devrait être automatiquement écarté de cette fonction. Mais il nous faut un État de droit pour pouvoir écarter du pouvoir les gens comme Mobutu, Kabila, Kyungu, etc.
Kabila garde silence pendant que les soldats "hiboux ou mercenaires" en habits de la Police Nationale paralysent la campagne électorale de l'Opposition et tuent les gens qui manifestent pacifiquement. Il n'a pas donné l'ordre à ses "hiboux" et à la Police de cesser de déranger les manifestations et de maltraîter les Candidats de l'Opposition. Il ne fait pas son devoir. Il semble livrer l'Opposition aux Kuluna de la Mouvance Kabiliste tout comme il semble aussi livrer les femmes, les hommes et les enfants de Kivu à la crocodilité des agresseurs du Congo.
Il fallait que le Leader de l'Opposition Congolaise prenne la défense de ce Peuple Congolais, qui aspire au Changement.
La Victoire du Peuple risque d'être volée comme en 2006. Le Fichier électoral est faux, car les Membres de la CENI sont dans l'insécurité. Les militaires qui les gardent ne sont pas leurs frères et soeurs. Les membres de la CENI sont pris en otage par les gardes qui n'obéissent qu'à l'ordre de Kabila. Ngoyi Mulunda n'est pas libre. Il n'est pas un idiot. Il sait que le Kivu ravagé et traumatisé par les guerres depuis plus de 10 ans ne peut en aucun cas dédoubler sa population et dépasser les provinces non-ravagées. Et même s'il avait dédoublé sa population, cela correspondrait aux estimations sur les nombres de victimes: 5.000.000 à 6.000.000. Les chiffres récents incluants la province Orientale vont jusqu'à 8.000.000 des victimes. C'est ce que nous appelons KIVUCIDE. Ses conseillers de l'Institut National des Statistiques savent que même en se contenant des estimations minimalistes du nombre des victimes de la guerre de l'Est et du nombre des Électeurs, la population de Kivu est resté, pour toutes ces raisons, à son niveau de 1998. Le Congo a tout au plus 26.000.000 d'électeurs et non 32.000.000. Le Fichier a dédoublé virtuellement les provinces de l'Est et plus particulièrement le Nord-Kivu et en partie le Sud-Kivu et le Katanga, en vue de les neutraliser.
Ces violences sont téléguidées en vue de détourner la vigilance de l'Opposition sur la questions non pas de "doublons", mais de dédoublement de beaucoup de provinces ou de territoires de l'Est dans le Fichier électoral.
La Minorité Prédatrice ne peut, dans ces conditions, s'abstenir de tricher que si et seulement si elle remarque que l'Opposition et le Peuple Congolais sont déterminés à défendre, par tous les moyens, ces élections contre la tricherie.
Dr. Mubabinge Bilolo
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