Le militant Fredrick Wangabo Mwenengabo entame une grève de la faim à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, dans l'espoir que le Canada dénonce le régime de Joseph Kabila en République démocratique du Congo.« Le gouvernement canadien ou les compagnies canadiennes collaborent avec un gouvernement illégitime, un gouvernement qui n'a pas de légitimité, un gouvernement qui tue ses personnes, un gouvernement qui travaille avec les criminels pour tuer ses personnes », affirme Fredrick Wangabo Mwenengabo.
Il souhaite aussi qu'Ottawa exerce une pression pour que soit jugés les responsables de crimes contre l'humanité, mais il comprend que les importants intérêts des minières canadiennes dans ce pays influencent la prise de position du Canada.
Qui est Fredrick Wangabo Mwenengabo?Fredrick Wangabo Mwenengabo est un militant des droits civiques, né en 1975 en République démocratique du Congo ex-Zaïre. Ses œuvres de l'homme des droits incluent des campagnes pour les droits civiques, les droits autochtones, les droits des femmes violées, les enfants de guerre et des droits des réfugiés.
Fredrick a également siégé à plusieurs conseils, y compris le Réseau des droits de la Solidarité dans la région des Grands lacs de l'Afrique où il a servi comme président de 2006 à 2009, et le Mouvement des Sage où il a servi en tant que président de 1997 à 2003.
Il est actuellement membre du conseil d'administration du Conseil canadien pour les réfugiés, où il sert de liaison exécutif et membre de la protection à l'étranger. Il est également le vice-président de l'Association africaine du Nouveau-Brunswick.
Il travaille à temps plein avec l'association multiculturelle de Fredericton et il est un conférencier à temps partiel à l'Université du Nouveau-Brunswick dans le département d'anthropologie et d'études du développement international.
Fredrick est la tête d'une organisation autochtone militante des droits humains inspiré par son expérience de la vie de son enfance et a été éduqué par des missionnaires catholiques. Il est des Batwa pygmées groupe ethnique autochtone (avec un père Batwa pygmée et d'une mère Mushi) dans la République démocratique du Congo
Fredrick a souffert de régimes oppressifs tentent de faire taire ses efforts de l'homme des droits et des campagnes et à plusieurs reprises, il a été arrêté, séquestré et torturé.
En 1999, Fredrick a été inculpé et placé en détention à Kavumu, le Sud-Kivu pour avoir insulté les dirigeants de l'Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo-Zaïre (AFDL ou ADFLC) dirigé par Laurent-Désiré Kabila. Il a été libéré après 3 mois et a continué son travail droits de l'homme.
En 2001, il a été enlevé, torturé et maintenu en détention secrète par les hauts commandants militaires du mouvement rebelle en RDC connue sous le nom Ressemblement Congolais pour la Démocratie avant d'être transféré au camp militaire de SAIO (connu sous le nom du camp SAIO) à Bukavu, puis libéré sous pression de l'église catholique de Bukavu.
En 2005, Fredrick a été arrêté et accusé par le tribunal militaire du Sud-Kivu pour des accusations de trahison, pour recueillir des milliers de personnes dans ce qui a été appelé par le gouvernement'' des réunions illégales'' et pour incitation à la haine tribale; toutes ces accusations portées contre lui ont été abandonnées et il a été libéré plus tard.
En 2007, Fredrick a été enlevé et maintenu en détention secrète en Ouganda où il a cherché refuge contre la persécution par le gouvernement congolais. Il a été libéré sans qu'aucune accusation après la pression des organisations des droits de l'homme comme Amnesty International. Dans une déclaration faite par le bureau du Premier ministre, Fredrick aurait été arrêté parce qu'il a été considéré à tort comme un criminel recherché.
C'est depuis juillet 2009 que Fredrick est arrivé au Canada.
source: Extrait tiré de son blog et de la radio canada
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