11 août 2012
RDCONGO: L'epreuve de vérité
Les analystes ne parviennent pas à s'accorder sur les raisons ayant
conduit le Rwanda à déclencher les hostilités militaires au Nord-Kivu
au mois de juin. En réalité, il est probable que le casus belli soit la
la décision du Chef de l'État congolais de muter des officiers tutsi en
dehors du Kivu. Ce faisant, il contre-carrait l'opération de transfert
des populations rwandaises au Kivu.
Kigali entretient une présence militaire permanente au Kivu depuis
1996. Déjà, dans les années 70, les réfugiés rwandais, sous la férule du
Directeur de cabinet du Président Mobutu, Mr Barthélemy Bisengimana,
s'étaient organisés pour obtenir des fonds de la coopération canadienne
(remboursés par le Congo) avec lesquels ils se mirent à acheter des
terres dans le Masisi auprès des autochtones Hunde. Ils acquirent toutes
les plantations ayant appartenu aux colons belges. La région fut
désormais appelée « Nouveau Rwanda », les collines rebaptisées des noms
rwandais.
Pendant ce temps, à Kinshasa, sous le règne du Maréchal du Zaïre,
au Comité central du Mpr, un débat sur la nationalité accordée
collectivement aux réfugiés rwandais fut conclu par cette proclamation
de feu Litho Moboti, un proche de Mobutu et quasiment le vice-Président
de la République :« Botika bango, bazali na basi na bango kitoko »
(Qu'on foute la paix aux Tutsi, leurs filles sont très
belles »(Traduction libre).
En fait, trois ans après avoir trouvé refuge au Congo, les réfugiés
tutsi se rendirent compte de la médiocre qualité des élites
congolaises. Une dizaine d'années plus tard, avec la position acquise
auprès du Président Mobutu, ils acquirent la conviction que les Congo
était un pays sans élites, donc à prendre. C'est sur cette toile de fond
qu'il sied d'analyser les évènements actuels.
Le Rwanda est plus que jamais dans la logique de conquête. A
l'époque pré-coloniale, les tentatives rwandaises d'invasion avaient
buté sur la résistance des autochtones, en particulier des Bashi qui,
lors de la plus grande confrontation avant l'imposition de l'ordre
colonial, avaient taillé en pièces les armées rwandaises, tué leur roi
et occupé tout l'Ouest du Rwanda. La dernière fois que je suis passé
dans la région, en 1992, les habitants désignaient la région qui part de
Gikongoro jusqu'au lac Kivu comme « le pays des Banya Bungo » (les
Bashi). Au début des années 1960, tout Bukavu voyait un notable de
Kabare, le papa de notre ami Nicolas Kahasha (ancien Pdg de l'ONO)
traverser la Ruzizi une fois la quinzaine pour aller dire le droit à
Cyangugu. Les décisions de justice y étaient rendues au nom du Mwami
Kabare des Bashi.
J'ai ouvert cette parenthèse pour dire que, en matière de
revendications territoriales, le Congo n'est pas sans argument face au
Rwanda. C'est pourquoi on a toujours réussi, à l'époque de Mobutu comme
actuellement, à empêcher que la question rwandaise soit pilotée par des
originaires du Kivu, plus au fait de l'histoire régionale.
2.
Le Rwanda, dix fois plus peuplé, n'avait jamais pu vaincre les
Bashi. Ces derniers avaient compris que tout laxisme les exposerait à la
servitude. Ils s'aperçurent particulièrement de la redoutable
efficacité de la tactique de l'utilisation de la femme (les filles tutsi
sont réputées pour leur beauté) pour endormir l'ennemi. Aussi, le roi
du Bushi était frappé d'interdiction formelle, sous peine de mise à mort
immédiate, de toute relation sexuelle pendant son règne. Toute son
énergie et son intelligence devaient être consacrées à organiser la
défense du pays.
Sous Mobutu, Bisengimana et ses compères parvinrent à ostraciser
les originaires du Kivu, souvent pointés du doigt pour leur
« extrémisme » supposé, parce qu'ils tentaient d'attirer, sans le
moindre succès, l'attention du pouvoir sur les véritables intentions des
réfugiés rwandais.
Il semble qu'on assiste à la répétition de l'histoire. Car, en
effet, lorsqu'un pays ne retient pas les leçons de sa propre histoire,
il tombe fatalement dans les mêmes erreurs. Dans l'excellent article de
M. Albert Rudatsimburwa, directeur de la radio Contact FM du Rwanda, on
apprend que c'est feu Katumba Mwanke, qualifié par l'auteur de « plus
brillant stratège politique de la RDC du début du siècle » qui fut le
maître d'œuvre de la politique rwandaise du Congo. Il n'est pas normal
que, alors que les deux pays voisins sont engagés dans une véritable
guerre froide avec ses moments d'explosion, que l'ennemi se livre à un
tel louange de l'autre. Or, Katumba Mwanke ne connaissait pas la culture
rwandaise, tout comme les collaborateurs de Mobutu, dont Honoré
Ngbanda. Joseph Kabila ne connaissait absolument rien du Rwanda, comme
la plupart des politiciens congolais. D'ailleurs je doute qu'il se soit
jamais rendu au Rwanda avant la prise du pouvoir par l'Afdl à Kin. Car, à
ma connaissance, c'est à l'étape de Goma que son père le fit venir
auprès de lui, donc bien après les accords de la création de l'AFDL
signés dans le petit hôtel Lemera de Kigali.
Lorsqu'on ne connaît pas la culture d'un ennemi aussi rusé, futé,
le risque de tomber dans les travers est inévitable. A plus forte raison
qu'on se trouve en présence d'une culture dans laquelle, loin d'être
décrié, le mensonge est considéré comme un signe d'intelligence (u
bwenge) en kinyarwanda. Donc, la politique rwandaise du Congo eut pour
concepteur Katumba Mwanke, et pour exécuteur, John Numbi, également
ignorant de la culture rwandaise. Ce ne fut pas le meilleur attelage
pour défendre les intérêts de la RDC.
J'ai cru comprendre que le Chef de l'État congolais a voulu ruser
avec M. Kagame. En laissant filer le lest sur le Kivu, il pensait
pouvoir endormir l'ennemi pendant qu'il se forgerait un puissant
appareil militaire. Je ne connais pas sa pensée mais s'il est sur les
traces de son père, celui-ci croyait que le facteur démographique
rendrait le projet rwandais d'occupation du Kivu quasiment impossible.
« Combien sont-ils? » disait Laurent Kabila à ses compatriotes qui, à
Bukavu, s'inquiétaient de l'emprise
3.
rwandaise sur l'AFDL. Toutefois, espérer tromper la vigilance d'un
ennemi aussi éveillé est difficile. Certes, contre toute attente, le
père de l'actuel Chef de l'État y était parvenu mais c'était dans des
circonstances spéciales et, de toute façon, il avait fini par le payer
de sa vie.
Au demeurant, si le total de la population tutsi ne dépasse pas le
million d'individus (ils étaient 750.000 d'après le recensement effectué
par le Pnud dans les années 80), il convient de remarquer que Kigali
recourt à la masse Hutu pour réaliser son projet. Devenus citoyens de
seconde zone dans leur pays, ils sont envoyés au Congo avec la promesse
de devenir propriétaires des terres. Depuis 1994, plus de 140.000 cadres
hutu (universitaires, enseignants, médecins, cadres de l'administration
et des entreprises) sont emprisonnés, de sorte que la masse est livrée à
elle-même, conditionnée à intérioriser le mythe de la supériorité des
tenants du pouvoir. Aussi, si le Rwanda réussit à amener 500.000 hutu
au Kivu, la colonisation deviendrait une réalité plus difficile à
combattre. Pourquoi Joseph Kabila a choisi ce moment pour ordonner la mutation
des officiers tutsi? C'est une question à laquelle il est difficile de
répondre, à moins d'être dans les secrets des dieux. On peut néanmoins
formuler une hypothèse. Le Chef d'Etat congolais est parfaitement au
courant des intentions rwandaises. Les opérations d'épuration ethnique
consistent à chasser les autochtones de leurs terres pour les faire
occuper par les soi-disant réfugiés venus du Rwanda. Il se pourrait
donc que le Président congolais ait estimé devoir maintenant stopper les
entrées des populations rwandaises. En quoi cette décision serait-elle
une erreur? Je ne le vois pas, sauf pour avoir sous-estimé le fait que
c'est Kigali qui donne le tempo. Kigali a une stratégie, Kinshasa n'en a
pas. Le Fpr a mis plus de 30 ans à concevoir et affiner une stratégie
pour la reconquête du Rwanda et par la suite assurer son expansion
territoriale aux dépens du Congo essentiellement. Pourquoi le Congo?
C'est parce que c'est le pays le plus faible, dans lequel les Tutsi
avaient d'ailleurs, sans combattre, réussi depuis belle lurette à
coloniser le Masisi.
Le Rwanda a construit une image qui séduit le monde. Les étrangers
visitant Kigali sont impressionnés par la propreté de la ville et les
gratte-ciel qui s'y érigent. Vers 23h, les bus sillonnent les villages
environnants pour embarquer les hutus employés à nettoyer la ville. A 5h
du matin, tout ce monde est ré embarqué. Il n'a pas le droit de
s'attarder dans la capitale. Le régime fait un effort pour que
l'utilisation de l'aide provenant des bailleurs des fonds ait une
parfaite traçabilité. Le Rwanda mène une politique de communication
extrêmement efficace, grâce aux lobbys qui le soutiennent. L'ambassadeur
d'Israël à Kinshasa avait déclaré, il y a près de 20 ans que « les
Tutsi sont nos frères, ils sont juifs ». L'ancienne Secrétaire d'Etat
américaine,
Madeleine Allbright, avait dit que « les Tutsi sont comme les prunelles de mes yeux ».
4. Sur le papier, la RDC est un colosse aux pieds d'argile face au
Rwanda, devenu le principal allié stratégique des Etats Unis dans la
région. L'extrême misère des populations congolaises dans un pays ayant
tous les atouts pour se développer continue à donner une image négative
des gouvernants congolais. Ayant constaté que l'arrivée d'une toute
nouvelle classe politique aux affaires avec l'Afdl n'a pas permis de
changer les méthodes de gestion décriées sous Mobutu, la conclusion du
rapport américain de 1985 sur l'incapacité des Congolais à gérer un
espace n'en devient que plus prégnante. Dès lors, dans l'esprit de
certains décideurs occidentaux, l'idée de faire gérer le Congo par
d'autres Noirs de la région « plus capables » de le mener au
développement n'est plus une simple vue de l'esprit.
Une interrogation, cependant : qu'est-ce qui dit que les Tutsi
pourraient mieux gérer le Congo que les autochtones? Certes, la gestion
actuelle du Rwanda tranche par rapport non seulement au Congo mais à
beaucoup d'autres pays africains. Toutefois, certains observateurs
soupçonnent une politique de mystification. Pour s'enrichir, les
dirigeants rwandais n'ont pas besoin de tripatouiller avec les fonds
publics. Les bénéfices résultant de l'exportation des minerais congolais
leur suffisent largement. En revanche, on devrait pouvoir dire,
honnêtement, qu'ils ont généralement une pratique meilleure de gestion,
étant donné leur culture de l'État et de la mesure, bien présente dans
la région des Grands Lacs. A cet égard, il suffit de rappeler que
Habyarimana, sans la massive assistance financière occidentale obtenue
par Kagame et sans le pillages des minerais congolais, avait fait du
Franc rwandais une des trois devises du continent noir, avec le franc
CFA soutenue par la Banque de France et le Rand sud-africain. Sans
conteste, pendant ses 18 ans de monopolisation du pouvoir, le FPR a fait
preuve de bonne gestion des finances publiques, à l'image du Botswana.
Pour autant, on n'est toujours loin d'une révolution industrielle qui
rendrait le développement économique réel et irréversible. Il suffirait,
en effet, que l'aide internationale tarisse et que le Congo réussisse à
mieux protéger ses minerais au Kivu pour que le miracle économique
rwandais devienne un simple fantasme.
C'est donc pour renforcer davantage son image de bon gestionnaire
que Kigali se force de pratiquer une gestion exemplaire à la
satisfaction de ses partenaires occidentaux. En même temps, face aux
difficultés de l'ONU pour obtenir des pays membres les troupes
nécessaires à ses différentes opérations de maintien de la paix, le
gouvernement de M. Kagame fait preuve de disponibilité. Ses soldats sont
bien encadrés et disciplinés, faisant de lui un partenaire précieux, au
point que Ban Ki-Moon n'hésite pas à employer des officiers rwandais
sous le coup d'un mandat d'arrêt émis par la justice espagnole.
5. Il en résulte, pour Kigali, la poursuite de deux objectifs
stratégiques apparemment contradictoires mais qui, en réalité, se
complètent : 1. L'annexion du Kivu, d'abord par le maintien d'une
présence militaire permanente, la mise en place d'un réseau dense des
relations économiques qui font du Rwanda l'exportateur des produits
miniers de cette partie du Congo et enfin le transfert des populations;
2. L'installation à Kinshasa d'un pouvoir plus malléable, ce qui passe
par le renversement de l'actuel Chef de l'État. C'est le message que
livre l'article de M. Rudatsimburwa qui est sans doute, dans un régime
totalitaire, un message du pouvoir.
En principe, comme dit précédemment, le rapport des forces penche
largement en faveur du Rwanda, en particulier sur le plan militaire.
Toutefois, ce rapport des forces peut être inversé, pour peu qu'à
Kinshasa on comprenne qu'on ne peut pas gouverner un pays en danger de
démembrement, voire de dislocation, un pays sous occupation militaire
étrangère voilée, sans une rigueur comparable à celle que les Bashi
avaient naguère pratiquée. Cela passe, en toute priorité, par une saine
gestion de la chose publique, le bannissement de la corruption, la
justice sociale, le développement économique via une révolution
industrielle immédiate, la création d'une armée digne de ce nom et la
création de l'union sacrée des forces vives de la nation. Il n'y a pas
de mauvaises troupes mais des mauvais chefs. Lorsqu'ils sont bien
encadrés, les soldats congolais sont des farouches combattants, comme
ils ont eu à le démontrer pendant les deux guerres mondiales et à un
moment donné sous Mobutu, grâce au chef exceptionnel que fut le général
Mahele.
Quand l'Etat ne jouit plus de la considération des populations, il
n'y a pas espoir que les soldats acceptent de sacrifier leur vie.
Ensuite, que devient la famille du soldat mort sur le champ d'honneur?
Dans toutes les armées du monde, les jeunes soldats recrutés pour un
temps déterminé doivent être des célibataires. Dans les camps militaires
du Congo, les jeunes militaires vivent avec femmes (parfois deux) et
enfants. Par après, quand les conditions de gouvernance, de
commandement, de rémunération, d'armement et de ravitaillement sont
réunies, il y a lieu d'instaurer une forte politique de mobilisation
susceptible de conditionner l'individu à se sacrifier pour son pays. Les
soldats tombés au front doivent être honorés; ceux qui se sont
distingués, publiquement félicités au cours des cérémonies fortement
médiatisées; leur exemple enseigné à la jeunesse, des monuments
construits en leur mémoire, des chansons créées en leur honneur.
Les Congolais sont si émotifs qu'une seule mauvaise nouvelle
militaire suffit à les décourager. Or, une guerre, surtout en ces temps
modernes, ne saurait se résumer en une seule bataille, à fortiori pour
un pays près de 10 fois plus peuplé que le Rwanda et ayant une
profondeur telle que les troupes peuvent toujours se réorganiser pour
repartir au combat.
6.
La question que le monde entier se pose mais que les concernés
eux-mêmes refusent de considérer est la suivante : les élites
congolaises sont-elles à la hauteur de l'État moderne leur légué par le
colonisateur? Patrice Lumumba avait répondu à
la question. Je cite de mémoire sa pensée, que j'eus l'occasion
d'entendre de mes propres oreilles : « Mû par la soif de liberté et de
dignité, le Congolais a voulu l'accession de son pays à la souveraineté.
Mais pour que celle-ci soit productive du progrès, de plus de liberté
et d'un mieux être pour les populations, la condition sine qua non est
d'associer des Blancs ayant opté pour la nationalité congolaise à la
gestion en tant que responsables, au même titre que les Congolais de
souche. C'est une décision réfléchie, volontariste, à prendre en toute
liberté, la seule susceptible de nous permettre de maîtriser la gestion
de notre pays ». Ma conviction est absolument totale que c'est à cette
condition que le Congo peut résister à tous les aléas qui menacent son
existence et créer les conditions pour que l'indépendance, dont une
partie seulement des élites est bénéficiaire, puisse créer les
conditions pour le bonheur des populations. L'excès d'amour-propre des
élites obscurcit le raisonnement et risque de ne laisser aux Congolais
que leurs larmes pour pleurer.
Normalement, l'évolution du rapport des forces dans le monde
devrait être favorable à la RDC. Les appuis dont a bénéficié le Rwanda
dans le monde occidental ne sont plus aussi inconditionnels. La
superstructure du FPR s'est scindée et se trouve engagée dans un combat à
mort sur base d'antagonismes culturels irréconciliables. Le Rwanda
apparaît de plus en plus comme un facteur d'instabilité dans la région, à
l'image de Boko Haram au Nigéria, d'Aqmi au Sahel et des Shebabs en
Afrique de l'Est. Il peut finir par provoquer un retour des flammes
susceptible de lui causer de graves dommages. Pour peu que ses élites
donnent de leur pays une image plus positive, la RDC peut mobiliser de
larges soutiens dans le monde et contrer notamment les appétits
expansionnistes de ses voisins. Pour cela, il urge que cette gestion qui
va jusqu'à fragiliser la conscience citoyenne des individus change sans
délais.
Si la coalition de tout le monde occidental échoue à vaincre les Talibans, ce n'est pas le Rwanda qui peut soumettre les Congolais si ces derniers sont mobilisés et décident de défendre leur pays. Le Rwanda n'a ni la bombe atomique, ni une industrie de guerre qui le rendrait imbattable par un pays décidé à se défendre. Dans
l'hypothèse où la guerre serait portée sur son territoire, son régime
pourrait s'écrouler en quelques jours.
Quel est l'état d'esprit d'un homme dont le père et le grand-père furent assassinés pour raisons politiques?
Le Congo se trouve bien à l'épreuve de vérité en ce moment.
L'article de M. Rudatsimbura indique clairement que Joseph Kabila est dans le
collimateur de Kigali, avec toutes les menaces que cette situation
sous-entend.
Source: Albert Kisonga Mazakala
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2 commentaires:
J aime beaucoup vos propos, si seulement la population de mon pays pourraient comprendre cela. Mais aujourd'hui, nous avons que des politiciens qui ne comprennent rien aux stratégies. Ils préfèrent soulever des mensonges au peuple. Kabila rwandais, Kabila rwandais! Nous voyons certains voyous en europe ou amerique, tenant des propos qui ridiculise nos institutions et nos valeurs. A cause de ces politiciens qui ne veulent pas l évolution du pays. Préfèrent, les intérêts personnels. Appelez moi 0499833529. Vive kabila et vive mon pays. Je suis derrière le chef de l état. Aidons ce pays et tous derrière J.Kabila
J aime beaucoup vos propos, si seulement la population de mon pays pourraient comprendre cela. Mais aujourd'hui, nous avons que des politiciens qui ne comprennent rien aux stratégies. Ils préfèrent soulever des mensonges au peuple. Kabila rwandais, Kabila rwandais! Nous voyons certains voyous en europe ou amerique, tenant des propos qui ridiculise nos institutions et nos valeurs. A cause de ces politiciens qui ne veulent pas l évolution du pays. Préfèrent, les intérêts personnels. Appelez moi 0499833529. Vive kabila et vive mon pays. Je suis derrière le chef de l état. Aidons ce pays et tous derrière J.Kabila
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