Le constat est de l’Ong américaine IRC (International rescue committee). Dans un rapport publié ce samedi 7 janvier, cette organisation affirme qu’en dépit de la fin de la guerre et l’aide internationale, la situation humanitaire n’a pas changé dans ce pays, rapporte radiookapi.netD'après l’ong, jusqu’à mi 2004, la RDC enregistrait le taux de mortalité le plus élevé de l’Afrique Subsaharienne. La moyenne était de 38 mille morts par mois. Ce chiffre dépasse de 40 %, selon IRC, le taux de mortalité habituel des pays de cette partie du continent. Au total, entre 1998 et 2004, la même source estime à 3,9 millions de morts. Des décès dus directement ou indirectement aux effets de la guerre.Cependant, en dépit de la fin des hostilités en 2002, les statistiques fournies dans le rapport de la même Ong indiquent que plus de 600 000 personnes ont trouvé la mort en République Démocratique du Congo entre cette année et 2004. Un taux jamais atteint par aucun pays africain en situation de paix, fait remarquer IRC.Ces décès sont dus, non seulement à la violence, précise la source, mais aussi à des maladies normalement guérissables dans un contexte de paix. L’Ong cite l’est de la RDC parmi les contrées les plus touchées par ce taux élevé de mortalité. Cela prouve, conclut l’Ong américaine, que l’assistance de la communauté internationale et les efforts nationaux pour mettre fin à la crise humanitaire en République Démocratique du Congo sont insuffisants.
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