26 mars 2006

Monde: Paul Kagame, président du rwanda, le plus grand criminel vivant, visitera le Canada.


Toronto, Canada, le 26 mars 2006 (GLAC) – Le gouvernement du Canada dirigé par le Premier Ministre conservateur Stephen Harper, en association avec plusieurs multinationales basées au Canada, a invité l’Hitler Africain, le dictateur Paul Kagame, pour une visite au Canada les 25 et 26 avril 2006, selon des sources très fiables qui ont informé l’agence de Presse Grands-Lacs Confidentiel.
Paul Kagame traîne avec lui le sang de millions de morts. Selon un diplomate qui s’est confié à Grands-Lacs Confidentiel, « Kagame est incontestablement le plus grand criminel africain de tous les temps ». Ce geste du gouvernement canadien d’inviter un tel personnage affecte grandement le respect que le monde entier a pour le Canada en matière des droits humains et des valeurs démocratiques.
« Le Canada a souvent joué une politique étrangère d’hypocrisie, un vrai pharisien se passant pour un prophète de lumière» a précisé notre source.
Dès 1990, certaines puissances occidentales dont les États-Unis (sous l’Administration Clinton) et les gouvernements britannique et belge, placent Paul Kagame à la tête d’une guerre visant à « reconfigurer le cœur du continent africain ». C’est avec cet objectif précis que Paul Kagame et Yoweri Museveni ont accepté de commander la « plus sombre page de l’histoire d’Afrique des 50 dernières années » précise le diplomate.
Paul Kagame est le principal déclencheur du génocide rwandais d’avril 1994. Avec Yoweri Museveni de l’Ouganda, il est aussi l’architecte principal de la guerre d’occupation, de dépeuplement et d’exploitation de la République Démocratique du Congo (RDC) qui a déjà fait plus de 5 millions des morts depuis 1998. Ce sont eux aussi les ingénieurs de l’assassinat de Melchior Ndadaye le 21 octobre 1993, le premier président démocratiquement élu du Burundi indépendant.
Pourquoi les multinationales canadiennes s’intéressent-elles au criminel Paul Kagame qui gouverne le Rwanda, un des pays les plus pauvres du monde, qui n’a aucune ressource minière à leur offrir?
Les multinationales avec leurs lobbyistes canadiens jouent à deux niveaux :
Ils financent une conférence qui porte exclusivement sur la République Démocratique du Congo, intitulée : « Gouvernance et secteur minier : le défi congolais » qui aura lieu à Montréal du 30 au 31 mars 2006.
En cliquant sur l’hyperlien ci-dessous, vous verrez le programme complet: http://www.unites.uqam.ca/grama/pdf/Colloque_RDCongo_programme.pdf
Le deuxième niveau des actions de ces lobbystes est la mise sur pied d’une autre conférence, sous le thème trompeur « Éducation et Développement économique en Afrique ». Celle-ci prétend utiliser les analyses que les spécialistes auront faites lors de la première conférence pour mettre en action des plans pour l’avenir du Congo. Alors qu’on pourrait s’attendre à voir un invité du pays concerné, la République Démocratique du Congo, c’est bien Paul Kagame qui intervient pour rencontrer les multinationales et signer des alliances qui pourront être effectives dès 2006, pour les vingt prochaines années à venir; révèlent nos sources bien intégrées dans le groupe des organisateurs.
« La visite de Paul Kagame répond vraisemblablement à un besoin des multinationales de refinancer l’option militaire pour continuer à piller l’Afrique. C’est la RDC qui sera vendue à gage. Ce qui est déterminant c’est au niveau où Kagame rencontrera l’exécutif des multinationales canadiennes. La politique canadienne pour soutenir ce criminel dans la continuité du dépeuplement de la population africaine est simplement une honte », affirme notre source.
Plusieurs hommes d’affaires canadiens et américains, des personnalités politiques de marque, des chefs de missions diplomatiques accréditées à Ottawa, des représentants des multinationales canadiennes et américaines seront infailliblement au rendez-vous des 25 et 26 avril pour écouter, en qualité de « guest speaker » à Montréal, le plus grand criminel de guerre vivant.
En invitant Paul Kagame le gouvernement de Stephen Harper :
1. Piétine les valeurs de la démocratie et des droits humains que beaucoup des Canadiens veulent protéger.
2. S’implique ouvertement dans une nouvelle guerre de conquête et dans de nouveaux massacres des populations en République Démocratique du Congo.
Au niveau africain, cette rencontre de Paul Kagame avec les puissances occidentales coïncide avec une situation inquiétante qui est en cours au Burundi et en RDC et qui se manifeste de la façon suivante :
· La visite de James Kabarebe chef de l’armée rwandaise au Burundi et en Tanzanie.
· L’arrivée à Bujumbura de nombreux mercenaires qui tentent de rejoindre la RDC.
· L’intransigeance et les menaces des rwandais vivant au Congo à l’endroit du gouvernement de Kinshasa pour obtenir un « tutsiland » au bout du canon.
· La tentative de coup d’état qui a eu lieu au début mars à Bujumbura et qui visait à renverser le deuxième régime démocratiquement élu du Burundi. Donner un avis favorable pour le renversement du régime démocratique au Burundi, c’est le prix que le Burundi devra payer une fois de plus pour servir de corridor aux mercenaires de Kagame pour envahir la RDC. Le chaos à Bujumbura sera une occasion propice pour cette nouvelle invasion.
· Les premières élections démocratiques prévues pour le mois de juin 2006 en RDC qui risquent de mettre fin au pillage des richesses du Congo. Cela ne fait pas l’affaire des multinationales qui avaient financé la guerre de « reconfiguration de l’Afrique centrale ».
Un spécialiste des questions stratégiques de l’Afrique des grands-lacs, de son bureau à Toronto, précise que cette visite doit « être annulée par tous les moyens possibles. C’est une question des Congolais vivant au Canada en association avec d’autres africains, à s’organiser et faire des pressions, écrire aux représentants du gouvernement canadien pour faire annuler la venue de ce criminel ». Pour maquiller cette visite déterminante pour l’avenir de l’Afrique centrale, les lobbyistes pro-kagame du Canada ont fabriqué de toutes pièces cette fameuse conférence sur l’éducation en Afrique. Mais les vraies intentions du gouvernement conservateur de Stephen Harper sont de:
- Pérenniser l’accès entièrement libre des multinationales aux immenses ressources minières de la RDC ainsi que le chaos et les abus sur les populations qui l’accompagnent.
- Faire signer de nouveaux accords entre les multinationales canadiennes et Kagame pour relancer la guerre et couper court aux élections prévues en RDC en juin prochain.
- Montrer le soutien du gouvernement canadien à Paul Kagame pour qu’il continue allègrement dans sa mission favorite d’endeuiller l’Afrique centrale.
Si le gouvernement canadien avait des intentions honnêtes en vers la RDC, cela apparaîtrait d’abord par le respect des élections démocratiques prévues pour juin 2006, les premières depuis 1960. Le gouvernement canadien attendrait l’élection du gouvernement élu démocratiquement pour initier des liens entre le nouveau gouvernement et ses compagnies minières. Bien au contraire, la rapidité de l’invitation de Kagame, entre l’élection de Stephen Harper à la fin janvier 2006 et avant les élections congolaises de juin, est une véritable insulte pour le peuple congolais qui se prépare avec tant d’enthousiasme à ses élections.
Le gouvernement conservateur d’Ottawa, pour camoufler son appui envers le criminel a choisi d’inviter Kagame à Montréal, loin de la capitale pour donner l’impression qu’il s’agit simplement d’une visite d’affaires. Mais là encore, quelles affaires pourraient être discutées entre le Rwanda et les miniers canadiens, à part les affaires congolaises? Le gouvernement libéral du Premier Ministre sortant Jean Chrétien avait refusé de recevoir la visite de Kagame.
Parmi les multinationales qui avaient financé et qui soutiennent encore la guerre de dépeuplement et de pillage des richesses en RDC, on peut citer les compagnies canadiennes suivantes : Barrick Gold, American Minéral Fields (AMF), Tenke Mining, Banro Resource, Consolidated Trillion, First Quantum Minerals, International Panorama Resource, Melkior Resources, Samax Gold and Starpoint Goldfields. Ces compagnies ont obtenu des concessions minières très lucratives de cuivre, cobalt, or, platine, zinc et autres.
American Mineral Field (AMFI) : Au conseil de direction siègent Georges Bush père et Brian Mulroney (ancien premier ministre conservateur du Canada et maître à penser de Stephen Harper).
Banro : George Bush Senior et Brian Mulroney siégent au conseil de direction.
Barrick Gold : Quel hasard, quelle coincidence de faire que l’un des organisateurs clé de cette réunion, PLACER DOME, soit une filiale de Barrick Gold!
Asad Ismi dans un article intitulé « The Western Heart of Darkness » publié par le ‘Canadian Centre for Policy Alternatives Monitor’ d’octobre 2001 nous informe : « Barrick Gold and Banro hold mining properties in eastern Congo under Rwandan/Ugandan control. Banro has 47 mining concessions in Sud-Kivu and Maniema provinces while Barrick got exploration and exploitation rights to "a huge tract of land" (82,000 sq. km) in Orientale province. As reported in "Le Monde diplomatique," Barrick and Banro have been accused of "funding military operations in exchange for lucrative contracts." Banro is also included in the U.N. list of companies involved in the illegal exploitation of the eastern Congo (see above). The company is importing cassiterites (tin ores) from the rebel area into Canada. »
Dans le même article des révélations attirent toute la curiosité du lecteur sur l’attitude des gouvernements conservateurs canadiens dans la guerre au Congo. On peut y remarquer le lien entre Joe Clark et Brian Mulroney, deux Premiers Ministres canadiens du parti conservateur qui ont choisi de collaborer favorablement avec le Rwanda en ce qui concerne les ressources naturelles du Congo.
Dans un autre article aussi révélateur que le premier, signé « Alternatives », une organisation basée à Montréal, les connections entre Barrick Gold, American Mineral Field, des grandes personnalités de la scène politique internationales telles Georges Bush, Brian Mulroney, Andrew Young, George H.W. Bush, Edward Neys (ancien ambassadeur américain au Canada et président de la firme privé PR firm Burston-Marsteller), l’ancien sénateur américain Howard Baker ; J. Trevor Eyton (un membre du Sénat Canadien et Vernon Jordan (l’un des avocats de Bill Clinton) y sont révélés dans la connexion avec « la souffrance caché du Congo). Pour lire cet article, cliquez ici : http://www.alternatives.ca/article2396.html
L’invitation de Paul Kagame par le gouvernement conservateur canadien dirigé par Stephen Harper, au moment où ce criminel est accusé de partout à travers le monde d’être le déclencheur du génocide rwandais est-il un hasard? Ou bien s’agit-il d’un élément récurrent dans la politique du parti conservateur canadien? On peut donc comprendre sans se tromper le fait que Louise Arbour, alors procureur général du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPR), ait reçu en 1997 des documents incriminant Paul Kagame comme déclencheur du génocide et ait décidé de les faire disparaître. Cette action cadre parfaitement avec cette culture pharisienne de la politique canadienne en Afrique. Le National Post, journal canadien, dans l’édition du 1er mars 2000 expose cette conspiration mafieuse contre la justice par ceux-la même qui se disent représenter la justice:
«Faisant apparaître sous un nouveau jour l'événement qui a déclenché le génocide d'au moins 500 000 personnes au Rwanda, trois informateurs tutsis ont révélé aux Nations unies qu'ils avaient appartenu à l'escadron d'élite ayant assassiné le président hutu en 1994. [Ils] ont dit à des enquêteurs de l'ONU, en 1997, que l'assassinat du président Juvénal Habyarimana avait été mis en œuvre "avec l'aide d'un gouvernement étranger" sous le haut commandement de Paul Kagamé, aujourd'hui vice-président du Rwanda. (...) Mais quand cette information a été transmise à Louise Arbour, alors procureur du Tribunal pénal international de l'ONU [pour le Rwanda, TPR], elle a mis fin à l'enquête, affirme un rapport [des Nations unies]. (...) "Leurs informations et requêtes [pour des garanties de sécurité] ont été transmises au juge Arbour", dit le rapport, daté du 1er août 1997. Quoique d'abord partante, elle a plus tard décidé que cette affaire ne relevait pas du mandat du TPIR et ne devrait plus faire l'objet d'une enquête.»
Rappelons aux lecteurs de Grands-Lacs Confidentiel, quelques uns des hauts faits de guerre de Paul Kagame.
· En République démocratique du Congo: Dans un article publié par l’Ong « Alternatives » daté du 17 mars 2006, le nombre de morts de la guerre que la Mafia internationale impose au peuple congolais s’élève maintenant à plus de dix millions des morts ( http://www.alternatives.ca/article2396.html ). Parmi ceux-ci compte les massacres de Kasika (où des femmes ont été entérrées vivantes), Makobola, Kahungwe, Kisangani etc. Réaction de la justice internationale : nulle.
· Avec l’aide du gouvernement Américain sous l’administration Clinton, Paul Kagame a été placé à la tête du Front patriotique rwandais par ses maîtres de Washington et Londres pour une double-mission : renverser le gouvernement rwandais de Juvenal Habyarimana et redéfinir la carte de l’Afrique centrale.
· Dans le nord du Rwanda (Byumba, Kagitumba, et autres villages), d’ou est partie l’attaque, de nombreux civils hutus sont froidement tués et leurs corps jetés dans des fosses communes. Plusieurs organisations non gouvernementales très fiables en font foi.
· Pour préparer son ratissage du cœur de l’Afrique, Paul Kagame prépare avec l’aide des extrémistes tutsis, le renversement du premier gouvernement burundais démocratiquement élu. Melchior Ndadaye est sauvagement assassiné le 21 octobre 1993, ce crime plonge le Burundi dans une guerre civile et qui continue jusqu’à présent.
· Paul Kagame est maintenant accusé officiellement par son propre garde du corps, Abdul Ruzibiza, d’être le déclencheur du génocide rwandais. Ce coup a été planifié à Bobo Dialousso (Burkina Fasso) par Kagame lui-même. Quelques mois plus tard, l’avion qui ramenait le Président rwandais Juvenal Habyarimana, son homologue Burundais Cyprien Ntaryamira et plusieurs autres personnalités politiques est abattu alors qu’il s’apprêtait à atterrir à Kigali. Abdul RUZIBIZA affirme qu’il était présent sur le lieu d’où le missile a été tiré pour atteindre l’avion du président Habyarimana. M. Ruzibiza a terminé son témoignage au Tribunal pénale internationale pour le Rwanda (TPIR) à Arusha, au cours de la première quinzaine du mois de mars 2006.
· Contrairement aux mensonges forgés de toute pièce voulant que cet attentat soit l’œuvre des extrémistes hutus, des accusations dignes de foi pleuvent et pèsent lourdement sur Paul Kagame dans ses crimes au Rwanda, au Burundi et en RDC. L’attitude du Canada d’accueillir un tel criminel plein du sang de la tête aux pieds n’est-elle pas révélatrice?
· Le monde entier se souvient encore des massacres des milliers des réfugiés rwandais en RDC dans la région de Tingi-Tingi. Plus de 340 000 âmes y ont péri sous les bottes de Kagame ( Stephen Smith du journal Libération : http://ospiti.peacelink.it/bukavu/znews024.html ).
QUE FAIRE CONTRE LA VISITE DE KAGAME AU CANADA ?
Grands-Lacs Confidentiel, lance un appel à toutes les associations africaines basées en Occident et plus particulièrement au Canada et aux États-Unis, de s’organiser et de se mobiliser contre l’arrivée de l’Hitler africain à Montréal, au Canada. Des actions concrètes peuvent inclure entre autres :
- Écrire sans tarder une lettre de protestations en l’adressant directement au Premier Ministre du Canada, Son Excellence Stephen Harper et au Ministre des Affaires étrangères.
- Parallèlement, écrire aussi aux députés des vos circonscriptions respectives.
- Adresser spécialement une lettre au Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration, l’Honorable Monte Solberg; lui demandant au nom du respect des droits humains, de ne pas délivrer un visa d’entrée au Canada au criminel Paul Kagame. C’est le Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration qui détient le dernier mot sur le visa qui sera délivré. La lettre doit lui parvenir 3 semaines avant son arrivée.
- Contacter d’autres africains et amis de l’Afrique pour organiser des manifestations prévues à Ottawa et à Montréal.
- Se joindre aux groupes qui ont décidé de procéder juridiquement à bloquer l’arrivée du criminel Kagame au Canada.
- Ne pas oublier d’annexer des photos des crimes commis en RDC par Kagame et son équipe.
Grands-Lacs Confidentiel appelle toutes les associations des Congolais, Burundais, Rwandais, Ougandais, ainsi que les amis de l’Afrique, de soutenir par des contributions financières l’initiative en cours pour tenter d’obtenir une injonction contre Kagame par la voie juridique.
L’AGENDA DE LA VISITE DE PAUL KAGAME AU CANADA
· Pour obtenir le programme de la visite de Kagame au Canada (en format html) cliquez ici : http://www.ccafrica.ca/events/ccaf/education/day1_e.htm
· Obtenir le programme en format pdf cliquez ici :
http://www.ccafrica.ca/events/ccaf/education/Education_Conference.pdf
· Pour comprendre les relations entre ceux qui organisent l’évènement et Barrick Gold, une des multinationales canadiennes présente pendant la guerre en RDC, cliquez ici : http://www.placerdome.com/Home.htm
En acceptant d’octroyer un visa d’entrée au Canada au « plus grand criminel vivant », le gouvernement canadien annonce son choix : les minerais congolais à tout prix, c'est-à-dire au prix de l’élimination totale de la population congolaise dans toutes les zones exploitables. En octroyant le visa d’entrée au Canada à Paul Kagame, le gouvernement canadien aura confirmé sa prostitution avec l’« Hitler africain », en l’assurant de la continuité de la guerre de pillage des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo (RDC) afin de le rendre ingouvernable et le démembrer.
Cette alliance du Canada avec le criminel Kagame démontre ce que Asad Ismi disait <<>> : «The destruction of the Congo says much more about the West than it does about the Central African country. It reveals most clearly that the West is largely a criminal enterprise, the prosperity of which is based on the genocide of Third World people and the theft of their resources.»
Traduction:
« La destruction du Congo en dit beaucoup plus sur l’Occident que l’Afrique centrale. Elle expose très clairement que l’Occident est en grande partie une entreprise criminelle dont la prospérité est construite sur le génocide des peuples du tiers monde et sur le vol de leurs ressources.»
Ainsi fait à Toronto, le 26 mars 2006.
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Esdras MASAN
Rédacteur en Chef, Grands-Lacs Confidentiel
E-mail : glac_editor@yahoo.com



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