Par Jacques Kimpozo Mayala.
Approché de manière incidentielle par Le Phare, un observateur occidental des élections s'est dit fort intéressé par ce qui passe au centre de compilation de la Commission Electorale Indépendante. Rassemblant ses souvenirs, il a lâché une phrase lourde de sens : " Nelson Mandela avait failli être coulé en 1994 par des logiciels truqués ". En effet, se rappelle-t-il, la communauté blanche, convaincue de sa défaite électorale à la présidentielle compte tenu de son infériorité numérique (35 millions d'électeurs noirs contre 6 millions de blancs), avait imaginé un stratagème d'informatiser les opérations électorales.
Dans le lot des kits électoraux se trouvaient des logiciels dotés des programmes capables de multiplier les chiffres par autant de fois que les utilisateurs le désiraient. Une fuite d'information ayant eu lieu, l'état-major de campagne de Nelson Mandela avait exigé un contrôle technique des logiciels. Grâce au concours d'un informaticien danois, la supercherie avait été découverte et les logiciels de malheur retirés du circuit. Voilà comment De Klerk avait lamentablement échoué de son plan de bataille contre le candidat noir.Selon l'interlocuteur du Phare, il existe trois grandes formes de tricherie en matière électorale. Il y a celle qui intervient au moment du recensement et de l'enrôlement des électeurs. Il y a ensuite celle qui consiste à découper les circonscriptions électorales en fonction des chances de vote que l'on veut accorder à tel ou tel candidat. Dans ce cas de figure, une entité géographiquement minuscule peut être dotée d'un nombre d'électeurs plus élevé que celle deux ou trois fois plus étendue et plus peuplée.Les trois formes de tricherie et la plus pernicieuse est celle de la manipulation des logiciels. Tel pourrait être le cas à Kisangani. Selon l'expert contacté par Le Phare, en vidant de leurs données actuelles les logiciels jugés problématiques par la CEI à Kisangani pour les remplacer par ceux en provenance de Kinshasa, il est permis à quiconque veut de manipuler les résultats et de le faire facilement. En principe, des experts en informatique des partis politiques devraient les revisiter pour s'assurer que les données recueillies à la clôture des opérations de dépouillement ne vont pas subir des distorsions dans les ordinateurs.
Approché de manière incidentielle par Le Phare, un observateur occidental des élections s'est dit fort intéressé par ce qui passe au centre de compilation de la Commission Electorale Indépendante. Rassemblant ses souvenirs, il a lâché une phrase lourde de sens : " Nelson Mandela avait failli être coulé en 1994 par des logiciels truqués ". En effet, se rappelle-t-il, la communauté blanche, convaincue de sa défaite électorale à la présidentielle compte tenu de son infériorité numérique (35 millions d'électeurs noirs contre 6 millions de blancs), avait imaginé un stratagème d'informatiser les opérations électorales.
Dans le lot des kits électoraux se trouvaient des logiciels dotés des programmes capables de multiplier les chiffres par autant de fois que les utilisateurs le désiraient. Une fuite d'information ayant eu lieu, l'état-major de campagne de Nelson Mandela avait exigé un contrôle technique des logiciels. Grâce au concours d'un informaticien danois, la supercherie avait été découverte et les logiciels de malheur retirés du circuit. Voilà comment De Klerk avait lamentablement échoué de son plan de bataille contre le candidat noir.Selon l'interlocuteur du Phare, il existe trois grandes formes de tricherie en matière électorale. Il y a celle qui intervient au moment du recensement et de l'enrôlement des électeurs. Il y a ensuite celle qui consiste à découper les circonscriptions électorales en fonction des chances de vote que l'on veut accorder à tel ou tel candidat. Dans ce cas de figure, une entité géographiquement minuscule peut être dotée d'un nombre d'électeurs plus élevé que celle deux ou trois fois plus étendue et plus peuplée.Les trois formes de tricherie et la plus pernicieuse est celle de la manipulation des logiciels. Tel pourrait être le cas à Kisangani. Selon l'expert contacté par Le Phare, en vidant de leurs données actuelles les logiciels jugés problématiques par la CEI à Kisangani pour les remplacer par ceux en provenance de Kinshasa, il est permis à quiconque veut de manipuler les résultats et de le faire facilement. En principe, des experts en informatique des partis politiques devraient les revisiter pour s'assurer que les données recueillies à la clôture des opérations de dépouillement ne vont pas subir des distorsions dans les ordinateurs.
Source: le phare.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire