KINSHASA (AFP).
- Les Congolais devraient connaître dès lundi les premières tendances de l'élection présidentielle du 30 juillet dans l'ex-Zaïre, a annoncé samedi la Commission électorale, après une semaine de "foire" aux pseudo-résultats qui a vivement inquiété la communauté internationale.
Jusqu'à présent, des résultats très partiels, compilés à partir de données affichées dans des bureaux de vote d'une cinquantaine de villes, indiquent que le chef de l'Etat Joseph Kabila, et le vice-président Jean-Pierre Bemba arrivent en tête. Le premier très largement dans l'est, et le second dans l'ouest du pays, notamment la capitale.
Trente-deux candidats se sont présentés à l'élection présidentielle.
"Les centres locaux de compilation des résultats (CLCR) afficheront les scores des candidats à la présidentielle dès la fin de la compilation des résultats recueillis dans les bureaux de vote", a déclaré à l'AFP le président de la Commission électorale indépendante (CEI) en République démocratique du Congo, l'abbé Apollinaire Malu Malu.
"Les premiers affichages devraient débuter lundi", a-t-il ajouté, soulignant que "ces résultats ne seront pas communiqués en pourcentage. Il s'agit uniquement des voix obtenues par chacun dans tous les bureaux de votes rattachés à un centre de compilation".
Les 62 CLCR recueillent et compilent les résultats des 50.000 bureaux de vote répartis à travers un pays grand comme l'Europe occidentale.
La date du 20 août pour l'annonce des résultats de la présidentielle au niveau national, par la CEI, reste inchangée. Ils seront officiellement proclamés le 31 août par la Cour suprême de justice, après examen d'éventuels contentieux.
Les résultats des élections législatives, qui ont eu lieu également dimanche, seront annoncés circonscription par circonscription, comme prévu.
Cette lenteur est principalement due au transport des données dans un pays immense dépourvu de voies de communication.
En fin de semaine, les représentants de la communauté internationale à Kinshasa avaient commencé à formuler le souhait que le suspens concernant la présidentielle soit abrégé.
"L'actuelle +foire aux résultats+ est dangereuse (...) La population est fébrile. La Commission doit annoncer les résultats au fur et à mesure (...) Un tel mécanisme empêcherait la propagation des rumeurs et de spéculation", a déclaré l'ambassadeur d'Afrique du sud, Sisa Ngombane, au quotidien kinois Le Palmarès, dans son édition de samedi.
"Nous ne pouvons pas attendre jusqu'au 20 août la publication des résultats de l'élection présidentielle. Ce serait intenable", a-t-il ajouté.
Au lendemain du vote, des chaînes de télévision privées acquises à Joseph Kabila et Jean-Pierre Bemba ont annoncé la victoire de leurs candidats, et à Kinshasa, des jeunes gens vendaient des "résultats provisoires" donnant M. Bemba largement en tête.
Quasi-quotidiennement, la communauté internationale, l'Onu en tête, mais aussi la CEI et la Haute autorité des médias ont condamné ces pratiques "de nature à perturber le processus électoral et à créer un climat de tension inutile et dangereux".
Samedi, la CEI ne disposait toujours pas d'estimation de la participation aux scrutins présidentiel et législatifs, premières élections libres et pluralistes en plus de 40 ans dans l'ex-Zaïre.
Jusqu'à présent, des résultats très partiels, compilés à partir de données affichées dans des bureaux de vote d'une cinquantaine de villes, indiquent que le chef de l'Etat Joseph Kabila, et le vice-président Jean-Pierre Bemba arrivent en tête. Le premier très largement dans l'est, et le second dans l'ouest du pays, notamment la capitale.
Trente-deux candidats se sont présentés à l'élection présidentielle.
"Les centres locaux de compilation des résultats (CLCR) afficheront les scores des candidats à la présidentielle dès la fin de la compilation des résultats recueillis dans les bureaux de vote", a déclaré à l'AFP le président de la Commission électorale indépendante (CEI) en République démocratique du Congo, l'abbé Apollinaire Malu Malu.
"Les premiers affichages devraient débuter lundi", a-t-il ajouté, soulignant que "ces résultats ne seront pas communiqués en pourcentage. Il s'agit uniquement des voix obtenues par chacun dans tous les bureaux de votes rattachés à un centre de compilation".
Les 62 CLCR recueillent et compilent les résultats des 50.000 bureaux de vote répartis à travers un pays grand comme l'Europe occidentale.
La date du 20 août pour l'annonce des résultats de la présidentielle au niveau national, par la CEI, reste inchangée. Ils seront officiellement proclamés le 31 août par la Cour suprême de justice, après examen d'éventuels contentieux.
Les résultats des élections législatives, qui ont eu lieu également dimanche, seront annoncés circonscription par circonscription, comme prévu.
Cette lenteur est principalement due au transport des données dans un pays immense dépourvu de voies de communication.
En fin de semaine, les représentants de la communauté internationale à Kinshasa avaient commencé à formuler le souhait que le suspens concernant la présidentielle soit abrégé.
"L'actuelle +foire aux résultats+ est dangereuse (...) La population est fébrile. La Commission doit annoncer les résultats au fur et à mesure (...) Un tel mécanisme empêcherait la propagation des rumeurs et de spéculation", a déclaré l'ambassadeur d'Afrique du sud, Sisa Ngombane, au quotidien kinois Le Palmarès, dans son édition de samedi.
"Nous ne pouvons pas attendre jusqu'au 20 août la publication des résultats de l'élection présidentielle. Ce serait intenable", a-t-il ajouté.
Au lendemain du vote, des chaînes de télévision privées acquises à Joseph Kabila et Jean-Pierre Bemba ont annoncé la victoire de leurs candidats, et à Kinshasa, des jeunes gens vendaient des "résultats provisoires" donnant M. Bemba largement en tête.
Quasi-quotidiennement, la communauté internationale, l'Onu en tête, mais aussi la CEI et la Haute autorité des médias ont condamné ces pratiques "de nature à perturber le processus électoral et à créer un climat de tension inutile et dangereux".
Samedi, la CEI ne disposait toujours pas d'estimation de la participation aux scrutins présidentiel et législatifs, premières élections libres et pluralistes en plus de 40 ans dans l'ex-Zaïre.
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